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schaerbeek - Page 5

  • Façades

    patrimoine,architecture,schaerbeek,façade,xxe,cultureDes fleurs de trottoir à la façade de cette jolie maison, pas même un pas à faire : même si la photo ci-contre manque de netteté, remarquez comme les hibiscus roses plantés contre le mur de part et d’autre de la fenêtre du rez-de-chaussée fleurissent allègrement.
    Prêts pour une petite balade à la découverte du patrimoine schaerbeekois, une fois de plus ? Les jeux de briques et les bandeaux en pierre bleue sous les fenêtres du toit donnent du caractère à cette maison, du côté de la porte sous un joli clocheton, du côté des baies grâce au pignon en gradins, lui aussi surmonté d’un épi de faîtage.

     

    patrimoine,architecture,schaerbeek,façade,xxe,cultureQuand je passe devant ces deux maisons de style éclectique, j’ai souvent l’attention attirée par les parapets ajourés des balcons et terrasses que je trouve un peu lourds d’aspect. Ce jour-là, le ciel d’azur amplifiait la note bleue des belles menuiseries en façade à droite et dans le toit à gauche, et faisait ressortir leur parenté.
    Toutes deux de 1914, elles sont signées par Joseph Diongre, qui a habité celle de droite. En regardant mieux, on aperçoit des motifs végétaux de fer forgé dans les garde-corps et de pierre pour souligner ici une porte, là un encadrement de fenêtre ou un parapet.

     

    patrimoine,architecture,schaerbeek,façade,xxe,cultureLe pinacle à volutes, les guirlandes sur le pignon et le décor du garde-corps en fonte embellissent cette maison bourgeoise. L’aspect « assez hybride » de la façade s’observe en particulier du côté de l’entrée.
    De haut en bas : la corniche prolonge les verticales d’un parement imitant des colombages, au deuxième étage ; sous la fenêtre du premier, deux écussons portent les attributs de l’architecte et du sculpteur ; les balustres de la porte d’entrée, d’origine, illustrent aussi le style éclectique de la maison de l’architecte Emile Henry (1913), également à l’inventaire du patrimoine architectural de Bruxelles. 

  • Fleurs de trottoir

    Cet été, pas d’Estivales schaerbeekoises à mon programme, mais de petites balades dans le quartier aux heures les plus fraîches. Les arbres et les plantes à leur pied souffrent de la sécheresse. Les roses trémières délivrent déjà leurs graines. Celles qui fleurissent encore ont leur feuillage abimé.

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    Cela semble moins gêner les « mauvaises herbes » qui poussent entre les dalles de trottoir et puisent de l’humidité par-dessous. De plus en plus de gens les laissent vivre, même si cela fait désordre aux yeux de ceux qui pensent encore, comme quand j’étais enfant, qu’il faut régulièrement prendre un petit couteau pour enlever ces intruses et faire place nette. L’époque où chacun entretenait son trottoir semble révolue.

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    Le bon côté ? Les plantes rudérales sont utiles – Bruxelles environnement propose en ligne, pour les reconnaître, un carnet sur 25 plantes sauvages fréquentes sur les trottoirs. La région encourage aussi les « jardins de trottoir » et fournit une liste des espèces à privilégier pour favoriser la petite faune sauvage, des plantes « indigènes et mellifères ».

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    Inattendus, les pétunias (ou surfinias, je ne sais) implantés au bas d’un mur n’en font pas partie, quelqu’un a dû les semer en place. Les fosses d’arbres réservent aussi parfois des surprises comme de jolis tournesols. Au bord d’un trottoir, j’ai admiré cette clématite des haies peu fréquente hors des jardins, du plus bel effet. 

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    Dans ma rue, le bougainvillier qui avait été si beau l’année de sa plantation devant une façade n’a pas tenu le coup ; même si le climat change, si les oliviers supportent nos hivers de plus en plus doux, les plantes méditerranéennes ont besoin de conditions très particulières pour s’acclimater. Cet été, un plant de tomates l’a remplacé et semble bien se porter.

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    Quelle était donc cette plante rencontrée il y a peu, aux étonnants épis floraux passant du vert au rose puis se couvrant de baies noires comme des mûres ? Je n’avais jamais vu ce « raisin d’Amérique » aussi appelé « teinturier » (Phytolacca americana) qui porte encore d’autres noms. L’article de Wikipedia signale que ses fruits sont toxiques pour les êtres humains et pour de nombreux animaux. Ornementale, certes, mais guère à sa place en rue, à la portée des enfants. Et chez vous, comment se portent les fleurs de trottoir ?


    Merci, Zoë, pour le lien vers cette vidéo. (Mise à jour 14/8/2022)

  • Les oiseaux du parc

    Il y a peu, je vous parlais des oiseaux de la friche, voici Le printemps des oiseaux, une exposition de photographies de Philippe Massart à la bibliothèque Sésame (à voir jusqu’à la fin du mois) et un livre, Les oiseaux du parc Josaphat et de Schaerbeek, qui nous ravit ! A l’expo, un diaporama sonore permet aussi d’apprendre à reconnaître leur cri et leur chant.

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    Depuis que nous avons la chance d’habiter près de la cime d’un érable sycomore, avec vue sur un intérieur d’îlot, nous identifions peu à peu les oiseaux qui le fréquentent, quelque dix-sept espèces jusqu’à présent, de la pie bavarde au pouillot véloce. Pour la première fois depuis une dizaine d’années, nous entendons et apercevons avec un énorme plaisir des moineaux, devenus si rares en ville, qui piaillent et volent entre quelques gros feuillages accueillants dans l’avenue voisine.

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    Les oiseaux que Philippe Massart a photographiés sont beaucoup plus nombreux, comme vous avez déjà pu vous en rendre compte si vous avez ouvert le lien vers la galerie photos sur son site. Comme l’écrit Thomas Jean, photographe et vidéaste animalier spécialisé dans l’observation de la faune sauvage en milieu urbain (La minute sauvage) dans une courte préface, « Philippe Massart nous invite à entrevoir le beau, le discret, l’invisible. Cette vie sauvage qui subsiste en pleine ville. »

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    Les oiseaux du parc Josaphat et de Schaerbeek (250 photos) ont droit chacun à une double page : à gauche, une photographie pleine page ; à droite, plusieurs clichés pour illustrer les divers aspects ou états de son espèce, plus une notice qui attire l’attention sur le plumage ou le comportement et aussi, de façon très amusante, une évocation personnalisée de son chant. La mésange charbonnière, par exemple, zinzinule ou titine ainsi : « City 2, City 2 » (un complexe commercial bien connu des Bruxellois) !

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    Après les magnolias, les cerisiers sont en fleurs au parc Josaphat. Philippe Massart y organise régulièrement des promenades ornithologiques, j’espère pouvoir y participer un jour. J’aimerais observer une de ces orites à longue queue qu’une merveilleuse photo nous montre serrées les unes contre les autres sur une branche ou ce roitelet huppé avec son bandeau jaune sur la tête – il y en a tant à découvrir !

  • Pimpante

    maison 1927.jpgLa maison porte sa date de naissance à son sommet : 1927. On dirait que le soleil de mars l’a repeinte.

    « Maison bourgeoise de style Beaux-Arts d'inspiration Art Déco, architecte Émile Henry » annonce l’Inventaire du patrimoine. Les mots savants de la notice décrivent sa façade si pimpante grâce aux parties claires où des bas-reliefs – feuillages et arabesques, mufles de lion, cannelures – accrochent la lumière.

    Une maison toute en verticales, qui s’élance vers le ciel, en duo avec l’arbre de la maison voisine.

  • Légende d'amour

    parc josaphat,schaerbeek,la fontaine d'amour,source,sculpture,mon de rijck,marbre,légende,cultureParmi les sculptures du parc Josaphat, en voici une jamais montrée sur ce blog : La Fontaine d’amour. Non loin de La Laiterie, cette œuvre en marbre de Carrare et marbre gris illustre la légende d’une source du parc ainsi nommée. On y voit la jeune Herlinde, désespérée d’attendre là, jour après jour, son beau chevalier Théobald, malgré ses promesses d’y revenir, se jeter dans la fontaine et s’y noyer.

    Une restauration vient de rendre son éclat à cette sculpture contemporaine, une œuvre de Mon De Rijck (°1943) – l’artiste qui a remporté le concours en vue de concrétiser le don d’un négociant : François De Roy avait légué une somme d’argent à Schaerbeek pour l’érection d’un monument figurant cette légende. La Fontaine d’amour a été inaugurée en 1988.

    Mon De Rijck, La Fontaine d’amour, marbre, 1988, parc Josaphat, Schaerbeek,
    13/1/2022 (Balades de janvier)