Un flocon solitaire
A la forme béate
Gamberge dans le ciel
Et défie…
les fanas de paréidolie.
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Un flocon solitaire
A la forme béate
Gamberge dans le ciel
Et défie…
les fanas de paréidolie.
Cela faisait un certain temps que je n’avais plus pris l’avenue de Tervueren des Quatre Bras vers le musée et le parc de Tervuren (sans "e" en néerlandais), je suis ravie de l’avoir retrouvée à nouveau plantée en son milieu – une large bande herbeuse de quarante mètres de large – d’une double rangée d’arbres : cinq cents érables argentés y ont remplacé les marronniers malades.
C’était un dimanche de juillet et par un temps bien estival, les pelouses le long du canal accueillaient des familles venues s’installer sur les pelouses pour pique-niquer et profiter de ce cadre verdoyant où prendre l’air et le soleil, bavarder, jouer avec les enfants, promener son chien.
A pied ou à vélo, l’endroit est idéal pour se balader. Si l’on veut éviter la foule, qui préfère marcher du côté du musée de l’Afrique, plus ensoleillé, mieux vaut se rendre de l’autre côté du canal, près de la forêt de Soignes, dont les drèves ombragées (photo) sont beaucoup moins fréquentées.
On finit tôt ou tard par se rapprocher du canal, attiré par la lumière des plans d’eau et aussi par leurs habitants, canards et oies que je vous ai déjà montrés, et aussi les foulques, qu’on reconnaît à leur tache blanche sur la tête, à la différence des poules d’eau.
La surprise du jour, c’était de découvrir, pas loin des nids où certaines couvaient encore, des foulques très occupées à plonger tour à tour pour rapporter de quoi nourrir leurs tout petits, adorables avec leur tache rouge sur la tête qui tranche avec leur duvet tout noir. Un joli spectacle, vraiment !
Il se régale des cerises de Kriekebiche, le drôle d’oiseau de sa vitrine d’été. Celle-ci est signée Wide Vercnocke.
Comme des dizaines d’illustrateurs de tout le pays, il a répondu à l’appel de Passa Porta : #zomervitrinedété propose des créations originales sur des fenêtres et vitrines bruxelloises, une version inédite de « Bruxelles en vacances » pour ce drôle d’été 2020.
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Bonne fête nationale !
Les platanes et les roses trémières ont disparu de l’avenue Demolder, mais restent bien présents dans le quartier Riga-Huart-Hamoir.
Dans certaines rues de Schaerbeek, c’est un festival de couleurs pour tout l’été au pied des arbres.
Les premières fleurs se sont épanouies en juin et l’on s’émerveille quand au-dessus du jeune feuillage, elles annoncent la belle saison. En juillet, certaines de ces passeroses s’alanguissent déjà quand il fait trop sec ou qu’une tige malmenée par le vent ou par un passant insensible à leur charme se couche sur le trottoir. Certains riverains les chouchoutent, redressent, nettoient, veillent à enlever les déchets jetés dans les fosses d’arbres.
Comme toutes les malvacées, signale Wikipedia, la plante est entièrement comestible, à condition qu’elle ne pousse pas sur un sol pollué : « Les feuilles très tendres, mucilagineuses, sont comestibles crues, comme les jeunes pousses, ou cuites comme des plantes potagères. La plante est parfois encore cultivée comme légume en Égypte. Les boutons floraux et les fleurs, également comestibles, sont consommés en salade mais aussi en tisane, à partir de pétales séchés. »
J’aime récolter des graines sur les roses trémières dont la couleur me plaît, bien que celle-ci puisse changer d’une année à l’autre, voire tous les deux ans puisque leur floraison est bisannuelle. Elles se ressèment sur place.
En pot, elles donnent rarement leur mesure, leur feuillage est vite touché par la rouille. Dans la rue, les roses trémières peuvent se contenter d’un mince espace entre mur et trottoir, pourvu qu’il soit au soleil et abrité du vent.
Plus habituée à traverser le canal sur le pont Van Praet que sur le pont Albert dont je ne connaissais même pas le nom (ni celui de la Rampe du Lion qu'il prolonge), j’ai été surprise en m’y promenant par ces charmants réverbères en fonte d’inspiration art nouveau.
Quel contraste avec ce pont « bow string » (Wikipedia), érigé entre 1923 et 1925, dont le béton armé vieillit mal.
La description du pont Albert à l’Inventaire du patrimoine architectural (datée de 2016) le confirme : « En mauvais état, l’ouvrage serait aujourd’hui menacé de démolition. »