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Quelles vertus ?

La lecture d’Entrez sans frapper m’a donné envie de poursuivre avec son auteur, Carlo Ossola. Une série d’articles publiés dans Il Sole 24 Ore a été publiée en recueil sous le titre Les Vertus communes (traduit de l’italien par Lucien d’Azay). Notre époque valorisant peu ou trop peu ce qui touche au bien commun, je vous propose un petit feuilleton estival, en début de semaine, pour les découvrir.

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Dans son introduction intitulée « Douze stations pour devenir un peu plus humains », Ossola définit ces vertus communes comme suit : « celles qu’il convient d’exercer chaque jour où nous devons faire l’effort de vivre en société, vertus qui ne sont « petites » que parce qu’elles sont perçues comme telles, alors qu’elles exigent une application personnelle, permanente, une présence d’esprit, consciente de ses propres limites et de celles d’autrui. »

J’ai choisi pour ce billet d’annonce une photo du rond-point Max Morton, à l’entrée du square Riga : le parterre fleuri y est particulièrement réussi cette année. Merci aux jardiniers de la commune qui œuvrent à la beauté de l’espace public – un bien commun.

Commentaires

  • Un sujet essentiel dont on parle bien trop peu, le bien commun !
    S'il y a une chose qui arrive à me faire perdre mon calme, c'est son abus. À commencer par l'air, l'eau, l'espace vital.
    Le respect absolu de ces biens demande en effet une éducation, de penser aux autres ce qui comporte énormément d’attention, de vigilance....
    Merci d'en parler, ce rond-point est superbe...espérons que personne ne cueille ou déterre les fleurs, ni ne s'y gare ( ce qui arrive ici parfois les jours de match de football!!!!)

    Vertus communes, Ossola, je vais faire quelques recherches, un sujet qui me tient à cœur.

  • Nous sommes d'accord, Colo, le bien commun mérite toute notre attention. C'est aussi par là que passe le respect des autres. Bonne semaine.

  • Cette définition du "bien commun" me plait...c'est une notion difficile à définir finalement mais il me semble avoir toujours œuvré dans ce sens et éduqué mes enfants et même mes élèves à le respecter mais je suis certaine que j'ai encore des choses à apprendre...Merci d'en parler, je ne connais pas du tout Carlo Ossola, je l'avoue et j'irai voir de plus près ce qu'il a écrit.

  • Rien de nouveau ici, Manou, juste un rappel, et pour chacune de ces vertus, des citations, un éclairage littéraire, l'une ou l'autre anecdote.

  • Décidément, ce Carlo Ossola est une source d'inspiration !
    Oui, pensons aux autres et, surtout, n'imaginons pas un instant être propriétaire du ciel, des fleurs, des oiseaux, de la musique, etc.

  • Tu me l'as fait découvrir, encore merci, Marie. Ce philologue italien puise abondamment dans ses lectures pour illustrer ses réflexions, à bon escient.

  • Vote billet arrive pour moi vraiment au bon moment, car le bien commun est au coeur de mes réflexions du moment. Voilà, je suis née en France et ai été élevé avec cette notion bien présente dans mon éducation. Puis, je suis partie vivre au Canada où le bien commun est quelque chose d'importnat également. Puis, je suis venue m'installer ici à Dakar, au Sénégal, ville très agréable à vivre, très développée et vivante, MAIS ... jonchée de détritus dans tous les quartiers quels qu'ils soient, et même sur les plages!!!! Et cela ne semble pas indisposer qui que soit. Cela m'a choquée. Puis, en y réfléchissant, j'ai pensé que, peut-être, une explication venait de la colonisation : ce pays leur ayant été volé, les Sénégalais ne le considèrent plus vraiment comme leur bien commun; ce territoire a été celui des colons, et il faudra sans doute désormais des années pour qu'ils se le réapproprient. Peut-être que ce n'est pas la raison de cette saleté environnante, peut-être que je fais erreur, mais les maisons, à l'intérieur, sont très propres, vraiment briquées chaque jour, donc ce sont vraiment juste les lieux publics qui sont en cause. En tout cas, merci pour votre publication qui a alimenté mes réflexions sur ce sujet :)

  • Un commentaire de Dakar donc, j'en suis ravie. Cette réflexion sur la saleté dans l'espace public est intéressante. Le souille-t-on par mépris, par indifférence, par paresse ? C'est un défi permanent pour les services de propreté.
    Quand je mets des photos de ma ville ou de ma commune en ligne, j'ai à cœur de montrer ce qui en fait la beauté, mais je pourrais aussi écrire longuement sur les incivilités. Affaire d'éducation ou de culture, la propreté est en tout cas l'expression de l'importance qu'on donne au bien commun, en effet.

  • Remercier, éprouver une infini gratitude à l'égard de ceux qui participent à l'embellissement du monde... Bises et douce après midi Tania. brigitte

  • A toi aussi. Merci, Brigitte.

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