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Risques de guerre

C’est la première fois que je remarque en quittant le Moeraske la grande inscription « RGT Risques de guerre » peinte en lettres capitales sur un pignon de briques rue Walckiers, et « Assurances » juste en dessous. Des recherches sur la Toile m’apprennent qu’elle est classée depuis 2004 par la Région de Bruxelles-Capitale comme « monument » d’intérêt historique et social. Cette peinture murale est « un exemple unique à Bruxelles, voire en Belgique, de publicité remontant au début des années 40. C'est un témoin in situ qui rend compte d'une époque qui utilisait le mur comme moyen de diffusion des messages publicitaires. » 

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L’inscription pouvait être lue de loin par les passagers du train – un slogan concis, facile à retenir. Des bombardements ont rasé le centre du village d’Evere et une partie du quartier d’Helmet à Schaerbeek, entraînant l'arrêt des activités de la compagnie d'assurance. Comme quoi on apprend toujours quelque chose en se promenant le nez en l’air.

Commentaires

  • Si mes infos ne sont pas trop erronées, Evere a même été bombardé à deux reprises :
    - le 10 mai 1940, les Allemands neutralisent l'aérodrome,
    - le 7 septembre 1943, les Américains lâchent leurs bombes à 7.000 mètres...
    Au nombre des victimes de 1943, figurent 27 résistants enfermés dans les caves de la caserne de gendarmerie de l'avenue de la Couronne.

  • Cette inscription (et sa préservation, comme une mise en garde) est un symbole et pas que pour raviver la douleur du passé... voyez la sanglante Syrie.
    Voilà que ta promenade bucolique se cogna contre le mur de la déstruction = contraste toujours d'actualité.

  • Cette inscription (et sa préservation, comme une mise en garde) est un symbole et pas que pour raviver la douleur du passé... voyez la sanglante Syrie.
    Voilà que ta promenade bucolique se cogna contre le mur de la déstruction = contraste toujours d'actualité.

  • @ JEA : Merci pour ces précisions. Les bombes frappent aveuglément, hélas.

    @ MH : Patrimoine et commentaire d'actualité, oui - il y a tant de pays qui ne connaissent plus la paix, où elle est menacée.

  • Vous l'avez sans doute lu: un courtier de l'assurance en question aurait été prié de cesser ses démarches par le commandement allemand afin de ne pas nuire au moral de la population. On imagine l'atmosphère qui régnait sous l'occupation.

    Il y a partout de ces vestiges d'un passé pas si lointain qui valent la peine d'âtre soulignés.

    Porter le regard en haut apprend toujours beaucoup sur un quartier je trouve, c'est bien de le souligner.

  • Merci de le signaler, Christw. Quant aux traces du passé, j'apprécie comme vous de pouvoir les lire encore sur les murs et les façades en ville (des immeubles ayant échappé à la "bruxellisation").

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