Mardi 19 avril, Bruxelles : une journée de printemps qui ressemble à l’été. J'en ai profité pour revoir un haut lieu de notre patrimoine, les Serres Royales de Laeken. Chaque fois, les visiteurs belges et étrangers sont au rendez-vous lors de la semaine d’ouverture du domaine royal au grand public, cette année du 15 avril au 8 mai. On entre face au Palais (2,50 € par adulte) puis l’on se dirige à gauche vers les fameuses serres commandées par Léopold II à l’architecte Balat, chef-d’œuvre de fer et de verre qui fait la fierté des Belges depuis plus d’un siècle.
Cette journée était consacrée en particulier aux personnes non valides, des policiers (à l'occasion photographes) et des militaires étaient là pour les aider – en particulier dans les escaliers munis de planches pour le passage des fauteuils roulants.
La vue sur le côté du palais vers la ville en arrière-plan est de toute beauté. Et que dire du panorama vers la Tour Japonaise, héritée de l’exposition universelle de 1900 à Paris ? On resterait des heures à le contempler du plan d’eau où se reflètent toutes les nuances du vert et du rouge des arbres, de la tour, des arbustes.
Passé la charmante petite maison au toit de chaume (atelier de sculpture de la reine Elisabeth), on accède au couloir-galerie de verre - "L'Embarcadère" - où des fuschias suspendus d’une grande variété font merveille au-dessus des têtes et des pélargoniums aux couleurs intenses le long des parois.
Les Serres Royales de Laeken s’ouvrent chaque année au grand public à la saison où fleurissent azalées et rhododendrons. Du blanc jusqu’au rose le plus vif, ceux-ci composent un tableau inoubliable, que souligne çà et là une plante jaune ou orange, c’est une véritable féerie. Plus loin, le bleu apporte une note de fraîcheur. Une vasque d’hydrangeas prend la lumière à l’entrée de la grande serre, la plus impressionnante, avec ses paniers suspendus et ses volutes de fer dessinant la corolle du Jardin d’hiver.
Commentaires
Le genre de visite qui m'aurait enchantée. Le lieu a l'air grandiose, temps d'été aussi chez moi, c'est un peu déroutant mais fort agréable. Je vais continuer la visite sur le lien que tu donnes, merci et bonne fin de week-end.
Imagine que je viens de voir, il y a quelques jours, un reportage à la télé españole sur ces même serres!
Alors ton billet me fait doublement plaisir, c'est superbement féérique comme tu dis, merci!
Superbe visite vraiment, il y a à Lyon dans le parc de la Tête d'OR de belles serres mais qui n'ont pas la taille et l'importance de celles ci, il faut dire qu'elles sont royales !
Tania j'ai besoin d'un conseil, il vient de paraitre chez Omnibus une compilation des romans de Maxence Van der Meersch que je n'ai jamais lu, as tu un avis sur ses romans ?
@ Aifelle : Peut-être passeras-tu un jour à Bruxelles au printemps, ce qui te permettrait de découvrir ces merveilleuses serres. Le beau temps perdure ce mardi, un mois d'avril qui bat tous les records.
@ Colo : Ah chouette, tu as pu t'y promener avec les yeux alors. Tu verras, la prochaine fois que tu viendras, on aperçoit le Palais et les Serres de Laeken de ma terrasse.
@ Dominique : Je ne connais pas ces serres de Lyon, je vais les chercher sur la Toile.
Pour M. Van der Meersch, étiqueté "écrivain catholique", j'ai dû lire très jeune "Pêcheurs d'hommes", un roman sur la J.O.C. dont je n'ai guère de souvenirs. Il est peu lu aujourd'hui, mais je ne pourrais pas porter de jugement personnel sur l'ensemble de son oeuvre, désolée, Dominique.
Ah je me suis promené encore il y a quelques jours. Un bonheur. J'ai été là de bon matin pour l'ouverture et je me suis régalé. Heureusement que je n'ai pas oublié mon appareil photo et j'ai prévu consacrer tout le mois de mai dans nuages de photos, comme je l'annonce dès vendredi dans le bleu dans mes nuages. D'ailleurs j'inviterais les personnes à te rendre visite.
@ Armando : Merci, Armando. J'irai me promener sous tes nuages, où l'on ne peut pas dire qu'il n'y ait pas un chat.
Voilà...je les ai trouvées.
Merci pour le lien. Je me souvenais de ton premier billet et je n'en reviens pas du temps qui a passé depuis.