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Nature - Page 27

  • Belles de l'été

    roses trémières,schaerbeek,été,couleurs,nature,cultureLes platanes et les roses trémières ont disparu de l’avenue Demolder, mais restent bien présents dans le quartier Riga-Huart-Hamoir.
    Dans certaines rues de Schaerbeek, c’est un festival de couleurs pour tout l’été au pied des arbres.

     

     

     

     

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    Les premières fleurs se sont épanouies en juin et l’on s’émerveille quand au-dessus du jeune feuillage, elles annoncent la belle saison. En juillet, certaines de ces passeroses s’alanguissent déjà quand il fait trop sec ou qu’une tige malmenée par le vent ou par un passant insensible à leur charme se couche sur le trottoir. Certains riverains les chouchoutent, redressent, nettoient, veillent à enlever les déchets jetés dans les fosses d’arbres.

     

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    Comme toutes les malvacées, signale Wikipedia, la plante est entièrement comestible, à condition qu’elle ne pousse pas sur un sol pollué : « Les feuilles très tendres, mucilagineuses, sont comestibles crues, comme les jeunes pousses, ou cuites comme des plantes potagères. La plante est parfois encore cultivée comme légume en Égypte. Les boutons floraux et les fleurs, également comestibles, sont consommés en salade mais aussi en tisane, à partir de pétales séchés. »

     

    roses trémières,schaerbeek,été,couleurs,nature,cultureJ’aime récolter des graines sur les roses trémières dont la couleur me plaît, bien que celle-ci puisse changer d’une année à l’autre, voire tous les deux ans puisque leur floraison est bisannuelle. Elles se ressèment sur place.

     

     

     

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    En pot, elles donnent rarement leur mesure, leur feuillage est vite touché par la rouille. Dans la rue, les roses trémières peuvent se contenter d’un mince espace entre mur et trottoir, pourvu qu’il soit au soleil et abrité du vent.

  • En long et en large

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    Après l’enlèvement de ses 134 platanes qui avait ému les riverains, la réfection des trottoirs, l’aménagement de pistes cyclables et enfin d’un plateau ralentisseur muni de passages pour piétons très attendus, l’avenue Demolder a retrouvé son chic.

     

     

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    Au lieu de platanes, elle est à présent bordée de 88 tilleuls à petites feuilles. Le mois dernier, au lieu des roses trémières qui s’y plaisaient encore l’été dernier, des espèces principalement indigènes et mellifères ont pris place au pied des arbres. Des verveines de Buenos Aires jouaient les vedettes dans des fosses agrandies, à présent en joli duo avec des gauras.

     

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    L’avenue Demolder, une des plus belles de Schaerbeek avec son patrimoine remarquable, entre la place Verboekhoven et le square Riga, est à nouveau une belle avenue où marcher – en long et en large.

  • Sauvageonnes

    Coquelicots.jpgSemées ou dispersées par le vent, les sauvageonnes de l’été se glissent en ville aussi, pour peu qu’on leur laisse un peu de place. Fini le temps des « mauvaises herbes » ?

    « Dans les villes, à côté de la végétation des parcs et jardins, se développe une flore anthropique spontanée sur différents biotopes : bas de mur (milieu le plus favorable car à l’abri du piétinement et pourvu d'un microsol grâce à l’apport de débris organiques de la rue ou de l’urine animale voire humaine), trottoir (anfractuosité, fissure, jointement altéré), tour d’arbre (lui aussi pourvu d’un microsol), caniveau (apports organiques et minéraux entraînés par le ruissellement des eaux). L’inventaire de cette flore rudérale (comme l’inventaire faunistique) permet aux écologues urbains de déterminer le coefficient de présence des espèces, la répartition des groupements végétaux, et d’établir un suivi de la biodiversité urbaine. » (Wikipedia)

  • Belles indésirables

    bernache du canada,parc josaphat,schaerbeek,espèce invasive,biodiversité,natureAu parc Josaphat, ce sont des habituées : on les laisse traverser l’allée, on les regarde monter sur la pelouse le bec au sol, sauf la meneuse chargée de surveiller le parcours ; on les retrouve au retour, en file indienne sur l’étang.

    bernache du canada,parc josaphat,schaerbeek,espèce invasive,biodiversité,natureLes bernaches du Canada, « espèce réintroduite devenue sédentaire » en Europe, sont de plus en plus nombreuses dans nos espaces verts. Elles s’y sentent chez elles, visiblement. « Les liens familiaux sont forts chez la Bernache du Canada : les oisons demeurent avec leurs parents une année entière et retournent avec eux dans les aires de reproduction après leur premier hiver. » (Canada, Faune et Flore du pays)

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    Mais ces oies sauvages sont ici de belles indésirables, inscrites comme les plantes allergisantes, le frelon asiatique, le raton laveur, sur la liste « des espèces invasives et envahissantes dont la prolifération chronique bouleverse nos écosystèmes et présente parfois une grave menace pour la biodiversité » (Natagora). 

    Photos T&P 30/6/2020

  • Mi sembra lungo

    cognetti,le garçon sauvage,récit,carnet de montagne,italie,val d'aoste,alpage,solitude,nature,culture« Tu sais comment on dit quand on est triste ? me demanda-t-il. On dit mi sembra lungo : je le trouve long, en parlant du temps. C’est le temps, quand on est triste, qui ne veut plus passer. Mais l’expression vaut aussi pour quand on est nostalgique, qu’on se sent seul, qu’on n’arrive pas à dormir, qu’on n’aime plus la vie qu’on fait. Remigio décida un jour que ces trois mots ne sauraient lui suffire, il lui en fallait plus pour pouvoir dire comment il allait, et il se mit à les chercher dans les livres. C’est ce qui avait fait de lui un lecteur aussi avide. Il cherchait les mots qui lui auraient parlé de lui. »

    Paolo Cognetti, Un garçon sauvage