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Bruxelles - Page 17

  • De Geneviève Asse

    Geneviève Asse (1923-2021), « artiste majeure de son temps » (Yves Peyré), a quitté ce monde peu de temps avant que s’ouvre l’exposition qui lui est consacrée depuis la mi-septembre à la Wittockiana (musée du livre et de la reliure) : Geneviève Asse – Une fenêtre sur le livre. J’étais curieuse de découvrir de plus près l’univers de cette artiste d’origine bretonne, inhumée sur l’Ile-aux-Moines où elle avait une maison et un grand atelier.

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    Vue partielle de l'exposition

    Dès l’entrée, j’ai ressenti une grande paix à côtoyer l’œuvre de cette peintre fameuse également créatrice de livres et passionnée pour le dessin et la gravure. C’est avec le poète et éditeur Pierre Lecuire (1922-2013), qui concevait le livre comme une œuvre d’art et a collaboré pour plusieurs ouvrages avec Nicolas de Staël, qu’elle a réalisé son premier livre illustré : L’Air (1964). Geneviève Asse les avait rencontrés tous deux en 1953 chez Jean Bauret, « fabricant de textiles et collectionneur de tableaux » (Guide du visiteur, source des citations).

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    Son livre suivant rendra hommage à Giorgio Morandi. Au-dessus d’une table où sont exposés des carnets (prêts de Silvia Baron Supervielle), deux petites huiles des années ’70, Composition et Fenêtre (par courtoisie de la Galerie Laurentin), témoignent de son exploration du bleu et du trait pour animer l’espace du papier, de son option pour la clarté, la simplicité, l’aérien… Morandi, Chardin, Cézanne, Braque, découverts lors de ses visites au Louvre et dans les livres, sont de véritables sources d’inspiration pour Geneviève Asse. Chez Chardin, elle admire la sobriété, la transparence, la conception de l’espace.

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    © Geneviève Asse, Sans titre, 1968.
    Huile sur toile, 14,4 x 22 cm. Courtesy Galerie Laurentin

    Les natures mortes l’attirent, les objets, leur solitude. Elle en peint au début, avant de se consacrer uniquement aux lignes et aux couleurs – pionnière de l’abstraction. Lumineuse, une petite huile sur toile de 1968 (Sans titre) donne une incroyable sensation d’espace à travers de subtiles nuances de blanc, de bleu, de gris. On voit dans ses carnets des essais de matière, de couleurs, des esquisses au crayon. C’est le travail sur le blanc et l’ocre qui a mené l’artiste vers le bleu, et parfois le rouge. Ces carnets de peintre sont traités comme de petits livres à part entière, elle peint aussi leur couverture, leur tranche.

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    Geneviève Asse, carnet de dessin à spirale, non paginé [12 p.], 1980, 22 x 14 cm

    Tous les livres exposés sont de précieuses éditions originales. Des pointes sèches, des aquatintes de Geneviève Asse accompagnent des textes de Francis Ponge (frontispice de Première et seconde méditations nocturnes, 1987), de Charles Juliet (Une lointaine lueur, 1977), d’Yves Bonnefoy (Début et fin de la neige, 1964)… « Tout le livre vous parle : son épaisseur, son papier, sa couverture, ses gravures et son texte aussi », dit Monique Mathieu, grande relieuse française, prix Rose Adler en 1961, que l’artiste admirait beaucoup et qui devint une amie, « malgré la nature solitaire de Geneviève Asse ». Toute une table est consacrée au grand livre Haeres signé par le poète André Frénaud, mari de Monique Mathieu, et par Geneviève Asse.

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    André Frénaud, Geneviève Asse, Haeres, Paris, Editions de l'Ermitage, 1977

    Lorsque Silvia Baron Supervielle, avec qui elle a signé Les Fenêtres en 1976,  décide de traduire le recueil de poésie de Borges, Les Conjurés, Gallimard a déjà confié la traduction à Claude Esteban, mais propose de publier la sienne sous forme de livre illustré. La femme de Borges suggère de faire appel à Geneviève Asse. Dès sa lecture, celle-ci déclare que le livre sera rouge, en accord avec « le rythme, le titre, les formes des poèmes ». Un rouge vibrant, celui choisi par Picasso pour Le Chant des morts de Reverdy. Le livre paraît à Genève en 1990.

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    Jorge Luis Borges, Geneviève Asse, Les Conjurés 3 Photo © Lou Verschueren 

    Pour Asse, « la peinture, le dessin, la gravure forment un tout qui avance ensemble. La gravure penche du côté de l’écriture […] ». Si Geneviève Asse aime les poètes, elle a confié que de tous les écrivains qu’elle avait vus, c’est Samuel Beckett qui [l’] a le plus retenue (dans un documentaire de Florence Camarroque, Geneviève Asse. Entre ciel et mer). La femme de l’écrivain s’approvisionnait dans une boutique tenue par la mère de l’artiste boulevard Blanqui, ce qui facilita un premier contact. Beckett lui confiera un texte court, Abandonné, pour lequel Asse a créé douze petites gravures à la pointe sèche.

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    Samuel Beckett, Geneviève Asse, Abandonné, Paris, 1971 Photo © Lou Verschueren 

    « Bon qu’à ça », avait répondu Beckett à une enquête de Libération (Pourquoi écrivez-vous ?, 1985). Geneviève Asse reprend cette réponse à son compte au micro de Laure Adler (France culture, 2010) où on peut l’écouter parler de son travail – « J’essaye d’y mettre ma lumière » – et un peu d’elle-même : « Je suis une silencieuse. » Entre le ciel et la mer, qu’y a-t-il ? L’horizon. Une ligne.

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    Geneviève Asse, Carnet de peintre. Le bleu Asse Photo © Lou Verschueren 

    En fin de parcours, dans une salle voisine, on peut admirer de magnifiques reliures sur des livres édités par Pierre Lecuire, du Fonds Michel Wittock (Fondation Roi Baudouin). On aimerait toucher, feuilleter ces beaux ouvrages, comme le font ces mains sur plusieurs vidéos de Simon Malotaux projetées à l’exposition, ouvrant l’un ou l’autre livre ou carnet. A la Bibliotheca Wittockiana, Geneviève Asse – Une fenêtre sur le livre offre une approche très intéressante d’une grande artiste. A découvrir jusqu’au 30 janvier 2022.

  • Tournesols

    tournesols,jardinets de ville,1030,schaerbeek,harmonieEst-ce parce qu’on les rencontre le plus souvent à la campagne ?
    En ville, ils nous surprennent et nous éblouissent, ces grands soleils. 
    Le premier fleurit si haut qu’on a pu le saluer bien en face.


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    Le second, derrière la grille, on aime qu’il s’accorde si bien aux rudbeckias, où ses couleurs s'inversent, et que la note jaune résonne encore jusqu’au cœur des anémones.

  • Safari-photo

    Parfois, une promenade en solo rend plus attentif, si l’on décide par exemple de traquer non pas l’animal sauvage – quoique… – mais l’insolite, dans son propre quartier, où l’on n’a jamais tout vu tant il y a matière à regarder autour de soi. 

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    C’est, par exemple, une lavande échappée d’un jardinet, qui s’épanouit à même le trottoir : attirée par la lumière ? les passants ? Avoir des racines n’empêche pas d’aller voir ailleurs.

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    Les nouveaux trottoirs du square révèlent peu à peu des aménagements bienvenus : des passages pour piétons mieux agencés, des box à vélos métalliques, de beaux bancs en métal et bois. Bientôt, puisque nous voilà en automne, les fosses encore à terre nue devraient accueillir des plantations.

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    De l’autre côté du square, quelqu’un s’est débarrassé d’une porte d’armoire vitrée contre le ptérocaryer, qui en a vu d’autres. L’insolite ? C’est quand un arbre se retrouve dans un autre arbre. A vous d’imaginer la suite de l’histoire.

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    Un jardinet de ville a le double mérite de réjouir celle ou celui qui en prend soin et celui ou celle qui l’admire en passant et parfois s’arrête, pour regarder mieux. Ce beau dahlia rose a-t-il sa place dans ce répertoire de l’insolite ? Je la lui donne.

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    Bien sûr, ce Manneken-Pis qui semble abandonné dans un jardin très minéral y a droit d’office, lui. Comment est-il arrivé là ?

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    Une éclaircie bienvenue me fait lever les yeux vers un feuillage inattendu sous un bow-window. Merci, je le dis chaque fois silencieusement, à ces semeurs d’ornements pour le plaisir des flâneurs, aux habitants qui les maintiennent en état. Cette couleur bordeaux est-elle d’origine ? Elle fait de l’effet, c’est sûr.

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    C’est le propre d’un safari de débusquer un fauve : le voici. Bleu nuit pour faire ressortir le jaune du regard, pour surprendre. Je trouve sur la Toile le slogan de cette société de lettrage : « Je marque et on vous remarque ».

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    Avenue Huart Hamoir, un grand panneau sur la belle porte cochère en fer forgé d’une « Maison de rapport avec bureaux, écuries et remise en intérieur d’îlot, pour et par l’entrepreneur F. Vasanne, 1914 » (Inventaire du patrimoine architectural) attire l’œil. C’est devenu un « espace de co-working ». Le nombre d’associations installées là est impressionnant.

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    Floraison récente aux fenêtres, les panneaux bleus de « CurieuzenAir » : cette large enquête sur la qualité de l’air a récolté 5578 inscriptions en région bruxelloise ! « A partir du 25 septembre 2021, les participant.e.s placent un panneau immobilier avec deux tubes de mesure à leur fenêtre. Ce dispositif de mesure restera en place pendant un mois afin de mesurer la quantité de NO2 de l'air extérieur. Les données de tous les points de mesure seront utilisées pour cartographier en détail la quantité de NO2 et améliorer les modèles informatiques existants. » Insolite et utile.

    Bon, assez vadrouillé. Jeudi, je reviens à mes lectures, promis, et d'abord au maître-livre de mes vacances. Bonne semaine à vous.

  • Tatiana Wolska

    Nuages  TWolska 1.jpgNous faire entrer dans une bibliothèque aux rayonnages vides comme dans un sous-bois : c’est la belle idée de Tatiana Wolska, une artiste polonaise qui vit et travaille à Bruxelles, toujours avec des matériaux de récupération. Elle a utilisé pour cette installation monumentale des branches trouvées au parc Josaphat et construit « un nuage végétal, aux allures flottantes, dans lequel elle invite le spectateur à se déplacer ». Une des plus belles interventions que j’aie vues dans cette pièce de la Maison des Arts.

    © Tatiana Wolska, Un passage sans attente, 2021, bois, installation in situ

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    A l’extérieur, des chutes de bois de construction ont servi à l’aménagement d’une cabane « nichée tel un cocon dans le jardin ». Bonne idée d’avoir invité cette artiste (son nom de famille n’est pas très éloigné de « wolk », « nuage » en néerlandais). Je me souviens des formes rouges flottantes qu’elle avait suspendues dans les arbres au musée Van Buuren (lien rectifié) il y a trois ans.

    © Tatiana Wolska, Prototype d'une sculpture/architecture sociale à propager dans nos villes, 2021, planches de bois récupérées. Courtoisie de l'artiste et Irène Laub Gallery

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    Pour qui n’aurait jamais vu le jardin de la Maison des Arts, où beaucoup s’étaient assis pour profiter de ce dernier dimanche de l’été, en voici une photo. Un havre urbain où s’asseoir, lire, prendre un verre (l’estaminet était ouvert).

    Le jardin de la Maison des Arts de Schaerbeek (19/9/2021)

  • Nuages dedans dehors

    Les nuages ont eu le bon goût de laisser de la place au soleil pour le dimanche sans voiture organisé ce 19 septembre à Bruxelles. Voici donc Saint-Servais sous un ciel de peintre, en haut de l’avenue Louis Bertrand fort animée pour l’occasion, en guise d’introduction à l’exposition en cours à la Maison des Arts de Schaerbeek : « Nuages (d’hier et d’aujourd’hui) ».

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    Eglise Saint-Servais, Schaerbeek

    Temps suspendu, que Lucile Bertrand fait flotter dans une structure en métal, illustre sa prédilection pour ce qui est fragile. Elle utilise des matériaux pauvres et des matériaux organiques. Poétique, ce nuage de plumes blanches dit la beauté du monde « entre légèreté et poids, entre envol et chute », et aussi son équilibre instable.

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    © Lucile Bertrand, Temps suspendu, 2020,
    Structure en métal peint, plumes, tulle, fils de nylon. 180 cm haut x 45 cm côtés

    L’atelier de la nuagerie montre dans la véranda à côté des luminaires en coton, soie et polyester, nuages d’intérieur. Objets de déco « design », à louer ou fabriqués sur mesure, ils sont connectés au wifi et on peut les faire changer de couleur. Amusant, ce nuage dans un miroir ou, vu du jardin, comme décor de fenêtre. Le monde à l’envers, en quelque sorte !

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    Créateurs de Nuages | Atelier de la Nuagerie | Bruxelles

    Je me demandais quelle œuvre serait à la hauteur du grand salon ancien aux murs nuageux en permanence. Jacqueline Mesmaeker y a placé un projecteur sur un trépied : les images en mouvement dans le petit cadre m’ont semblé d’abord une mer de nuages. En réalité, « l’installation évoque le Pacifique à l’aide d’une mer du Nord projetée à l’envers. Même le mouvement des vagues est inversé. » Aux Antipodes est une œuvre de la collection du musée d’Ixelles.

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    © Jacqueline Mesmaeker, Aux Antipodes, 1973,
    vidéo, cadre ancien, trépied avec projecteur, 12 minutes, collection Musée d’Ixelles

    A l’étage, une salle est consacrée à Stephan Balleux et à sa série « Ars memoriae » réalisée en 2020 durant le confinement, une période éprouvante dont il fait le récit (illustré) sur son site. Empêché de se rendre dans son atelier, il a travaillé alors à de petits formats. Une de ses œuvres figure sur l’affiche de l’expo. Pour faire se rencontrer le dedans et le dehors, il peint des espèces de nuages bleus à la gouache sur des documents d’architecture « vintage ». Adepte de la déconstruction et de la reconstruction de l’image afin de questionner le visible, le réel, le statut de l’image et de la peinture, cet artiste perturbe la composition et interpelle le spectateur. (Son exposition au musée d’Ixelles en 2014 s’intitulait « La peinture et son double ». Une nouvelle expo est en cours au Botanique.)

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    Jean-Marie Bytebier dépayse autrement avec ses zooms du ciel, des toiles à la limite de l’abstrait (croisées au musée d’Ixelles également, lors de l’exposition d’Agnès Varda). Elles me paraissaient inertes jusqu’à ce qu’un rayon de soleil change tout à coup l’atmosphère de la chambre où il est exposé. Ces peintures presque immatérielles contrastent fort avec les sculptures textiles d’Elodie Antoine, en blanc ou en noir, dans la petite salle précédente.

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    Avant de descendre, si vous allez à la Maison des Arts où cette exposition sera visible jusqu’au 21 novembre, ne manquez pas sur le palier le grand nuancier du ciel de Christina Garrido, « Local color is a foreign invention » (British Islands »). Elle y a imprimé des détails de peintures du XVIe siècle à nos jours, classés selon le principe du nuancier Pantone en indiquant sous chaque fragment le titre, le peintre et la table du tableau. On peut les retrouver et les agrandir sur son site personnel.

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    © Christina Garrido, Local color is a foreign invention (British Islands), 2020,
    impression pigmentaire sur papier Hahnemühle 308 gr., 134 x 149 cm. Collection Edgard F. Grima, Paris

    L’exposition « Nuages » se veut une invitation « au rêve, à l’évasion et à la légèreté. » Les œuvres m’ont paru de qualité inégale, mais il y a des découvertes à faire. Parmi quelques toiles des collections communales, j’ai aimé par exemple ce portrait tout simple du roi Albert Ier devant la mer par Jacques Madyol.

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    © Jacques Madyol (1874-1950), Albert Ier, s.d., 41 x 32,5 cm.
    Collection communale de Schaerbeek

    Pour info, un joli cahier d’observation et de dessin conçu par Jacinthe Folon fera le plaisir des enfants qui vous accompagneraient pour cette visite (il est disponible à l’accueil). Quant à l’artiste qui a créé deux œuvres in situ pour l’occasion, je vous en réserve la surprise pour le prochain billet.