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art abstrait

  • Pas si fou Seuphor

    Le KMSKA expose jusqu’en janvier la donation des petits-enfants de Michel Seuphor : 57 dessins à lacunes à traits horizontaux.  Des œuvres abstraites censées guider le regard vers « les contrées de l’esprit ».

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    © Michel Seuphor, Les formes rendent hommage au carré, 1975, encre sur papier (détail), KMSKA, Anvers

    C’est beau, très graphique, très pur, une totale découverte pour moi de cet artiste et écrivain, Fernand Berckelaers (Anvers, 1901- Paris, 1999). Seuphor, son nom d’artiste, est l’anagramme d’Orpheus.

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    © Michel Seuphor, Les jardins privés de Pasifou géomètre, 1973, collage et encres, KMSKA, Anvers
    (désolée pour les reflets)

    Dans Les Jardins privés du géomètre (1973), on peut lire verticalement de part et d’autre des trois cercles « Les jardins privés de Pasifou géomètre » et « Secteur nord ouest du paradis terrestre ». Pas si fou ! Et voici un texte de Michel Seuphor pour conclure ces impressions d’Anvers : Visite et invite.  

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  • L'Arbre

    picasso & abstraction,exposition,bruxelles,musées royaux des beaux-arts,peinture,sculpture,représentation,art figuratif,art abstrait,création,culture« Un arbre ? ou une abstraction ? Des courbes, des contre-courbes, des formes humaines se mêlent aux formes végétales. Deux tonalités rassurent : des verts pour indiquer le feuillage et des bruns rose sable pour les troncs et le pourtour de l’arbre.
    Au sommet, une ouverture bleue indique le ciel. Ce sont nos points d’ancrage dans le réel. […] »

    Suite à lire ici : Picasso & Abstraction, podcasts/transcriptions, Episode #4, Textes de Jennifer Batla © MRBAB 2022

    Pablo Picasso, L'Arbre, 1907, huile sur toile, Musée national Picasso-Paris,
    Dation Pablo Picasso 1979 © Succession Picasso

     

     

  • Picasso, abstrait ?

    Merveilleuse affiche « musicale » (ci-dessous) pour Picasso & Abstraction, l’exposition en cours aux Musées royaux des Beaux-Arts à Bruxelles. Elle montre « les liens entre l’œuvre de Picasso et l’histoire de l’art abstrait » et l’on y observe « au fil des décennies le mouvement de balancier que l’artiste opère entre abstraction et figuration. » (MRBAB). Cécile Debray, actuelle présidente du musée Picasso-Paris, rappelait dans un entretien que Picasso « éprouve une certaine réticence vis-à-vis de l’abstraction qui ne serait que pur jeu de formes, décoratif ou spirituel » (La Libre Belgique).

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    Pablo Picasso, Violon et feuille de musique, 1912, Paris, Papiers collés sur carton, 78 x 63,5 cm,
    Musée national Picasso-Paris, Dation Pablo Picasso 1979 © Succession Picasso
     (affiche de l'exposition) Photo © Adrien Didierjean/RMN 

    Comme cette exposition est exceptionnellement accessible tous les jours, j’ai profité d’un lundi matin pour éviter l’affluence ; les groupes scolaires se succédaient, ce qui permettait de goûter le dialogue parfois ardu entre conférencières et élèves. Devant Le peintre et son modèle, au début du parcours consacré à l’atelier du peintre (peintures, sculptures, photos), les visiteurs peuvent écouter le premier des quinze « podcasts » explicatifs ou en lire la transcription (liens sur le site de l’expo) dont je me suis inspirée ici et là pour ce billet.

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    Devant Pablo Picasso, Le Peintre et son modèle, 1926, Huile sur toile, 172 x 256 cm,
    Musée national Picasso-Paris, Dation Pablo Picasso, 1979 © Succession Picasso

    Sur cette toile où ligne et couleur sont « radicalement dissociées », en suivant les lignes, on repère le peintre à droite, devant une toile fixée sur un châssis, et le modèle à gauche, bras croisés, son profil en grand, un pied géant… L’esquisse préparatoire près du bord droit indique que la composition n’est pas le fruit du hasard. Le thème du peintre et de son modèle, Picasso l’aborde depuis 1914. Dix ans plus tard, il travaille aux illustrations du Chef-d’œuvre inconnu de Balzac où on peut lire ceci : « En s'approchant, ils aperçurent dans un coin de la toile le bout d'un pied nu qui sortait de ce chaos de couleurs de tons, de nuances indécises, espèce de brouillard sans forme ; mais un pied délicieux, un pied vivant. Ils restèrent pétrifiés d'admiration devant ce fragment. »

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    Statuette de fécondité Abron, bois, Côte d'Ivoire, XXe s., Collection R. Dams / Pablo Picasso, Petit Nu de dos aux bras levés, 1907,
    huile sur toile, Musée national Picasso-Paris, Dation Pablo Picasso, 1979 © Succession Picasso

    Retour à la figure dans la première salle (le parcours est à la fois thématique et chronologique) centrée sur la découverte des objets africains et océaniens au Musée du Trocadéro en 1907. Formes simplifiées, absence de perspective, une voie nouvelle s’ouvre pour représenter les corps. On voit bien la parenté de structure entre une statuette de fécondité africaine et Petit nu de dos aux bras levés, une étude pour Les demoiselles d’Avignon.

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     Pablo Picasso, Paysage aux deux figures, 1908, huile sur toile,
    Musée national Picasso-Paris, Dation Pablo Picasso, 1979 © Succession Picasso

    Il y a là deux très beaux objets prêtés par l’Africa museum de Tervuren : une statue Kota en bois et laiton (Gabon), aux lignes du visage fortes et stylisées, et un masque Pende (RDCongo) bicolore qui évoque irrésistiblement le cubisme. Près d’un paysage de Cézanne, qui leur a montré la voie, un paysage cubiste de Braque et Paysage aux deux figures de Picasso montrent la même tendance à traiter le paysage par facettes, à disperser les couleurs, les lignes organisant la composition.

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    Pablo Picasso, Nature morte ovale au trousseau de clés, 1912, encre et crayon graphite sur papier d'emballage,
    Musée national Picasso-Paris, Dation Pablo Picasso, 1979 © Succession Picasso

    Au début des années 1910, place au cubisme « analytique » : l’objet, la figure sont fragmentés, décortiqués en éléments constitutifs. Les gris, les bruns, les ocres dominent ; la structure importe plus que les tons. Picasso comme Braque donnent à leurs toiles des titres qui nous incitent à reconnaître une forme ici ou là, des clés, une bouche, une serrure, un damier (Nature morte ovale au trousseau de clés de Picasso), mais on est parfois « largué » comme l’écrivait une critique dans Le Temps à propos de Femme lisant de Braque, une toile par ailleurs harmonieuse et lumineuse. De Picasso, Guy Duplat écrit ceci dans La Libre Belgique : « Son art ramené parfois à des signes est toujours comme un condensé de la réalité jusqu’à s’en distancier très largement. »

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    Pablo Picasso, Guitare et bouteille de Bass, 1913, bois, papier collé, fusain, clous,
    Musée national Picasso-Paris, Dation Pablo Picasso, 1979 © Succession Picasso

    Le collage de fragments sur la toile puis les papiers collés comme dans Violon et feuille de musique repris sur l’affiche (ill. 1) touchent à l’abstraction. Ce violon attire l’attention : rectangle bleu avec deux petits rectangles bruns (papier d’emballage) pour les ouïes, manche blanc « droit comme un métronome », segment de disque noir à la base, double galbe sur un côté en guise de profil. Beaucoup de douceur dans les couleurs un peu passées, le papier de la feuille de musique a un peu jauni. Quelle poésie dans cette composition ! Guitare et bouteille de Bass a été conçu dans le même esprit.

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    Pablo Picasso, Portrait de jeune fille, 1936, huile sur toile,
    Musée national Picasso-Paris, Dation Pablo Picasso, 1979 © Succession Picasso

    Picasso cherchera d’autres façons de « spatialiser » à l’aide de lignes, par exemple dans Portrait de jeune fille dont les parties semblent posées comme une sculpture devant la mer, une toile peinte au printemps 1936 à Juan-les-Pins. A la fin de cette année-là, il multiplie les formes angulaires, les discordances entre forme et couleur dans Nature morte à la lampe : « trop blanc », « ça coupe comme le verre » comme quand la vie fait mal, d’après le commentaire de cette toile. Est-ce en référence à la guerre civile en Espagne ? La lampe à la « lumière mordante » annonce-t-elle celle de Guernica ?

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    Pablo Picasso, Nature morte à la lampe, déc. 1936, huile sur toile,
    Musée national Picasso-Paris, Dation Pablo Picasso, 1979 © Succession Picasso

    Les dernières années de création suscitent des réactions diverses sur la « virulence » des couleurs, les sujets érotiques, la liberté gestuelle du peintre. Le parcours se termine avec La Cuisine, qui semble « une abstraction grise et blanche » de prime abord. Françoise Gilot, la compagne de Picasso à l’époque, y reconnaissait une fenêtre, une table, la cage aux deux tourterelles, celle du petit hibou, les assiettes, la plaque tournante du four…

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    Pablo Picasso, La cuisine, 1948, huile sur toile,
    Musée national Picasso-Paris, Dation Pablo Picasso, 1979 © Succession Picasso

    En partenariat avec le Musée Picasso de Paris, Picasso & Abstraction propose un angle original pour observer comment a évolué Picasso, représentant incontestable de la création artistique sans cesse renouvelée. Les œuvres ont été choisies pour illustrer cette approche, elles montrent la diversité des moyens picturaux utilisés, entre figuration et abstraction, sans jamais renoncer au réel. « Il n’y a pas d’art abstrait, disait Picasso, il faut toujours commencer par quelque chose. On peut ensuite enlever toute apparence de réalité, il n’y a plus de danger, car l’idée de l’objet a laissé une empreinte ineffaçable. »

  • Dynamique

    van doesburg,theo,de stijl,exposition,bozar,bruxelles,peinture,art abstrait,pays-bas,belgique,europe,mobilier,architecture,cultureCette composition élémentariste est cependant née du hasard : au départ, le tableau était bien une composition néoplastique disposée en diamant, c’est-à-dire en carré sur la pointe. C’est donc le fait d’avoir renversé le tableau, selon une rotation à 45 degrés, qui lui apporte une nouvelle dynamique. Ce tâtonnement quant à l’orientation du tableau au cours des années 1924-1925 est également attesté dans la Contre-Composition XII du musée de Grenoble qui a été exposée tantôt à la verticale, tantôt à l’horizontale. »

    Theo van Doesburg. Une nouvelle expression de la vie, de l’art et de la technologie, Guide du visiteur, Bozar, Bruxelles, 2016.

    Van Doesburg, Contre-Composition V, 1924. Collection Stedelijk Museum, Amsterdam

     

  • Theo van Doesburg

    Theo van Doesburg (1883-1931), un des fondateurs de la revue De Stijl (1917-1927) aux Pays-Bas – devenue un mouvement artistique – est au centre d’une exposition au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Moins connu que Mondrian, il œuvre au début du XXe siècle pour « une nouvelle expression de la vie, de l’art et de la technologie » (sous-titre emprunté à un de ses articles). C’est l’occasion de mesurer à quel point, à la fin de la première guerre mondiale, l’avant-garde artistique vise le changement, le dynamisme, et concrétise l’espoir d’un avenir meilleur.

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    Theo van Doesburg, Composition III, 1917 (Vitrail).
    Loan Cultural Heritage Agency of the Netherlands (RCE), on loan to Museum De Lakenhal, Leiden.
    D'autres oeuvres sur le site de Bozar : http://www.bozar.be/fr/activities/103881-theo-van-doesburg

    Le « néoplasticime » promeut alors un art abstrait géométrique, une organisation asymétrique de l’espace et privilégie les couleurs primaires (rouge, jaune et bleu) en plus du blanc, du gris et du noir. Dans la première salle, des tableaux et des vitraux montrent comment ces « compositions » trouvent leur équilibre par le seul jeu des couleurs, formes, lignes et plans, toute idée de représentation abandonnée (même si certains titres, au début, évoquent encore une tête ou un paysage).

    Quasi un siècle plus tard, ces œuvres formelles, avec leurs aplats de couleurs et leurs droites qui rythment un carré ou un rectangle, restent des icônes de la modernité. Dès la première période du mouvement (1917-1922), il s’agit aussi de créer de nouveaux objets, comme la fameuse « Chaise rouge et bleue » de Gerrit Rietveld (ci-dessous, conçue en hêtre naturel, peinte plus tard) ou d’imaginer du carrelage, des façades, une nouvelle façon de colorer l’habitat. 

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    Gerrit Rietveld, Chaise rouge et bleue, 1918.
    Collectie Centraal Museum, Utrecht; schenking 2001 © CMU/ Adriaan van Dam /Pictoright
     

    « Mon ami Doesburg est la cocotte de la peinture abstraite » écrit I. K. Bonset, le pseudo de l’artiste lui-même pour écrire (anagramme de « Ik ben sot », « Je suis sot » en néerlandais). Dans la salle consacrée aux échanges avec les dadaïstes, il y a beaucoup de citations au mur, de mots et de lettres dans les tableaux. « Je suis contre tout et tous » ou encore « Dada is de stijl van onze tijd, die geen stijl heeft » (« Dada est le style de notre temps, qui n’a aucun style »).

    De Stijl et Dada, a priori très dissemblables, tissent des liens, rejettent ensemble les surréalistes. Picabia représente Le surréalisme crucifié avec Breton et Aragon aux pieds de la croix. Des collages de Kurt Schwitters, des œuvres de Georges Ribemont-Dessaignes (Gravité de l’ironie), des revues et des affiches montrent cette effervescence anarchiste.

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    I.K. Bonset (Theo van Doesburg), Je suis contre tout et tous, 1921, Photographie                    

    La salle consacrée au cinéma abstrait accueille des « partitions graphiques » où le carré est l’élément de base, sur plusieurs écrans. Theo van Doesburg noue des contacts internationaux, se rend en Allemagne (Berlin, Dusseldorf, Weimar), rencontre des futuristes italiens, donne des conférences en Belgique, y travaille avec Servranckx, Vantongerloo, Marthe Donas.

    Dans une seconde phase, par une rotation de la grille à 45 degrés, van Doesburg introduit la diagonale dans ses compositions. La grille elle-même disparaît. A l’opposé du « statisme » de Mondrian, les formes semblent à présent s’échapper du cadre, les couleurs sortir du carré, voici « l’élémentarisme ». La présentation de toiles majeures comme celle de l’affiche (ci-dessous) est particulièrement réussie dans cette salle 6 au fond de laquelle une belle photo montre le peintre et son épouse en compagnie de leur chien Dada et d’une danseuse.

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    Theo van Doesburg Counter-Composition XIII (Contra-Compositie XIII), 1925–26 Oil on canvas, 49.9 x 50 cm
    Peggy Guggenheim Collection, Venice (Solomon R. Guggenheim Foundation, New York)

    Le parcours de l’exposition est très varié : toiles, objets, meubles, affiches et recherches typographiques, revues, correspondance (en français)…  On peut même écouter Ballet mécanique de Georges Antheil, une « ode futuriste et répétitive » avec sirènes, sonneries, hélices, etc. Une grande salle présente le travail de van Doesburg et d’autres créateurs dans l’architecture et le mobilier de 1923 à 1931, des plans et des maquettes dont celle de l’intérieur du ciné-dancing de l’Aubette à Strasbourg (échelle 1:4) et une petite maquette de sa maison-atelier personnelle de Meudon toute blanche.

    Le travail de van Doesburg reflète « une pensée et une création en constante évolution » précise le guide du visiteur (source des citations de ce billet) qui résume très bien cette exposition intéressante (illustré, avec des poèmes de I. K. Bonset, 1 €). On y rencontre beaucoup d’autres artistes, trop nombreux pour les citer tous, connus ou méconnus comme le Suisse Walmar Shwab. En 1930, un an avant sa mort, Theo van Doesburg crée le groupe Art Concret dont un tableau exemplaire, Composition arithmétique, incarne parfaitement l’esprit : « La peinture est un moyen pour rendre visible la pensée. »

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    Theo van Doesburg, Composition arithmétique, 1929-1930. Kunstmuseum Winterthur,
    Long term loan from a private collection. 2001 © Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft, Zürich, Lutz Hartmann

    Pour information, Bozar s’est associé avec le Musée des Beaux-Arts de Gand (MSK Gent) où se tient une exposition sur Marthe Donas : van Doesburg et elle « se sont connus et ont échangé de nombreuses idées autour de l’art abstrait de leur temps ». (Sur présentation de leur billet, les visiteurs de l’une ou l’autre exposition reçoivent une réduction sur l’autre.) J’espère découvrir un jour cette peintre méconnue, un plaisir à partager avec vous, bien sûr.