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Art

  • Bronzes

    A l’exposition « Echos des songes. Le symbolisme à Bruxelles » de la Maison Hannon, j’ai admiré une œuvre textile de Marie Van der Hulst (1860-1945), dans un beau cadre en bois : une scène brodée d’après Dat Liedekin van Here Halewine de Pol de Mont, vers 1894. Hélas, ma photo est ratée et je ne trouve trace sur la Toile ni de l’œuvre ni même de l’artiste. Tournons-nous vers le bronze.

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    Charles Van der Stappen, Sphinx (ca. 1883), Collection privée, Bruxelles. 

    De ces trois sculptures qui m’ont plu (entre autres), deux sont de Charles Van der Stappen (1843-1910). Ce Sphinx en bronze (d’une collection privée) est antérieur au Sphinx mystérieux en argent et ivoire qui m’avait fascinée à l’exposition sur les magasins Wolfers au musée Art & Histoire. Les musées royaux comptent une version en marbre encore différente.

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    Charles Van der Stappen, For Auld lang Syne, vers 1898, bronze, Collection privée, Bruges

    Avec son mystère, le sphinx a souvent inspiré les symbolistes. On retrouve le geste du doigt sur la bouche qui impose silence et méditation dans For Auld lang Syne, un bas-relief du même sculpteur. J’ignorais que ce titre reprend celui d’une chanson écossaise sur « Les jours d’antan », « plus connue des francophones sous le nom de Ce n’est qu’un au revoir » (Wikipedia).

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    Victor Rousseau, Effroi de guerre, vers 1920, bronze, Collection privée, Paris

    Victor Rousseau (La Fileuse sur la façade d’angle), a laissé des œuvres importantes dans l’espace public bruxellois : le monument à Charles Buls près de la Grand-Place, conçu avec Victor Horta ; la Maturité, un ensemble de six statues rue Montagne du Parc, dont on a beaucoup parlé dans la presse au début de l’année. On a appris que, jugée « trop paternaliste », elle ne serait pas réinstallée après l’aménagement d’un petit parc à cet endroit. C’est pourquoi j’ai choisi de vous montrer Effroi de guerre, vers 1920, une œuvre qui porte encore bien son nom. Un siècle plus tard, l’effroi n’est-il pas nôtre ?

  • A la Maison Hannon

    Rouverte en 2023, même si sa restauration n’est pas tout à fait terminée, la superbe Maison Hannon offre un double plaisir à ses visiteurs : une découverte complète du rez-de-chaussée et du premier étage ainsi qu’une exposition temporaire : « Écho des songes. Le Symbolisme à Bruxelles » (jusqu’au 19 avril 2026).

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    Maison Hannon vue de l'avenue de la Jonction

    A l’angle de l’avenue Brugmann et de l’avenue de la Jonction à Saint-Gilles, impossible de ne pas remarquer cette magnifique maison Art nouveau. C’est la seule créée dans ce style par l’architecte Jules Brunfaut en 1902, à la demande de son commanditaire, Edouard Hannon, ingénieur à Solvay et photographe. Vous trouverez sur le site de la Maison Hannon son histoire et celle d’Edouard et Marie Hannon. Après le décès de leur fille en 1965, la maison a connu des temps difficiles, jusqu’à son acquisition par la commune et puis son classement en 1983. Un temps occupée par la galerie Contretype (photographie), elle a eu besoin d’une nouvelle restauration, de ses fresques en particulier.

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    Travée du bow-window (jardin d'hiver)

    « Conçue comme un univers clos, onirique et symboliste, la Maison Hannon est la synthèse des goûts, à l’âge de la maturité, de Marie pour la botanique et d’Édouard pour la poésie, l’Antiquité et la technologie. » (MH) De la poignée de porte en forme d’ombelle qui annonce le thème du mobilier Gallé dans le salon, des mosaïques au sol aux fresques murales, des vitraux aux frises des plafonds, c’est une œuvre d’art totale.

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    L'escalier et la fresque du grand hall

    Le petit hall d’entrée est ravissant. Les visiteurs peuvent scanner un code QR pour charger le guide (à lire ou à écouter). Le hall central est une merveille. Au-dessus d’une mosaïque ronde aux motifs d’inspiration végétale, un escalier tournant aux volutes en fer forgé doré monte le long de l’immense fresque murale où le couple Hannon, symbolisé par un berger et une bergère sur un rocher au bord de l’eau, contemple dans leurs voiles une jeune femme répandant des pétales de rose et ses compagnes musiciennes. Quelle harmonie !

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    La serre (en restauration) vue de l'intérieur

    Le peintre français Paul Baudoüin « incarne une vision idéaliste de l’art, où la fresque devient un medium entre architecture, peinture et pensée symbolique » (MH). Les pièces sont réparties autour du grand hall. La serre (structure en métal), qui impressionne déjà de l’extérieur où elle déborde, laisse entrer la lumière à foison. Elle est en cours de restauration.

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    D'un salon à l'autre (vue N/B de 1905)

    Tous les vitraux sont de Raphaël Evaldre, maître verrier français. Le grand salon (du côté de l’avenue Brugmann) est décoré de figures féminines évoluant dans un verger sur fond rouge, vêtues à l’antique, au-dessus d’un revêtement du même marbre clair et coloré que la cheminée.

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    Petit meuble d'Emile Gallé (détail) : ombelles, marqueterie, vers de Verhaeren

    Les murs unis du petit salon attenant, « salon de famille », surprennent par contraste. Le regard est attiré par le mobilier : une banquette et une chaise aux ombelles d’Emile Gallé, de part et d’autre d’un petit meuble japonisant assorti, où des vers de Verhaeren (Les heures claires) entrent dans la marqueterie. Deux vases et une coupe y sont posés, et d’autres verreries sur la cheminée.

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    Félicien Rops, planche publicitaire pour Rimes de Joie de Théodore Hannon, 1881,
    gravure, collection Atelier symboliste, Bruxelles
    Théodore Hannon photographié par son frère Edouard Hannon vers 1890,
    collection Maison Hannon, Bruxelles
    (Leur sœur Mariette Rousseau-Hannon était une amie d'Ensor.)

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    Emile Gallé, Vase Hippocampes, 1901

    De l’autre côté du hall, la salle à manger où se trouve une belle sellette art nouveau marquetée propose « Rimes de joie », le début de l’exposition temporaire : des photographies d’Edouard Hannon, une petite planche publicitaire de Rops, entre autres. Au milieu de la pièce, des vases de Gallé (hippocampe, études),  Effroi de guerre (vers 1920), un bronze de Victor Rousseau, qui a sculpté La Fileuse (allégorie du Temps) en haut de la façade d’angle.

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    Mosaïque de la salle de bain (détail)

    L’escalier comporte un petit palier à mi-chemin : le couple Hannon aimait y déclamer de la poésie. L’exposition symboliste – peintures, affiches, sculptures, gravures… – nous attend dans une première chambre et dans l’ancienne salle de bain à côté avec une jolie mosaïque au sol, puis dans les suivantes.

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    Vitrail aux clématites de Raphaël Evaldre

    Au passage, je m’arrête devant une sorte de dressing, attirée par le vitrail aux clématites bleues du plus bel effet. « La maison surprend par le foisonnement de ses éléments décoratifs » (Cécile Dubois, Bruxelles Art Nouveau). Son mobilier dispersé se retrouve au Musée des Arts décoratifs à Paris, au Musée de l’Ecole de Nancy…

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    La grande fresque de Paul Baudoüin pour la Maison Hannon, vue du haut

    Il faut réserver sur le site de la Maison Hannon pour visiter ce chef-d’œuvre du patrimoine bruxellois, une maison qui fait rêver. La taille des pièces et leur disposition ne permettent pas d’y accueillir beaucoup de visiteurs à la fois. De l’extérieur, les façades méritent d’être regardées en détail – la notice de l’Inventaire du patrimoine architectural en donne un aperçu. Je me rends compte en la lisant que je n’ai pas tout vu. Tant mieux, on y retournera.

  • Portraits de femmes

    Portraitiste estimé, Jacques-Emile Blanche était un peintre autodidacte. Pour compléter l’aperçu de l’exposition en cours au musée Angladon, voici trois portraits de femmes qui m’ont frappée par leur qualité et la manière différente avec laquelle ils sont peints. En cliquant sur les titres, vous pourrez lire dans le Catalogue raisonné les explications données à leur sujet.

    Un portrait à distance, à l’anglaise :

    Musée Angladon (112) Louise Baignières (détail).jpg
    Jacques-Emile Blanche, Louise Baignères, 1887, collection particulière

    Un portrait plus intime de sa femme avec son chien :

    Musée Angladon (82) Rose Blanche allongée.jpg
    Jacques-Emile Blanche, Rose Blanche allongée, huile sur toile, 1896

    Un portrait tout en séduction d’une comédienne de théâtre : 

    Musée Angladon (127) Gilda Darthy.jpg
    Jacques-Emile Blanche, Gilda Darthy, huile sur toile, vers 1920

    Jacques-Émile Blanche. Peindre le temps perdu,
    musée Angladon, Avignon >
    dimanche 12 octobre 2025
  • Au musée Angladon

    La blouse rose de Modigliani, parmi les illustrations de l’album Rose de Michel Pastoureau, a éveillé ma curiosité pour un musée d’Avignon que je ne connaissais pas, le musée Angladon. Celui-ci abrite la collection d’œuvres d’art du grand couturier Jacques Doucet (1853-1929), collectionneur et mécène. A quelques minutes à pied de la place de l’Horloge, ce musée occupe un bel hôtel particulier du XVIIIe siècle.

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    Jean Angladon, Portrait de Paulettte Martin, musée Angladon
    (son épouse Paulette Angladon-Dubrujeaud)

    Dès le premier niveau, la littérature aussi y est présente avec ce portrait d’une lectrice par Jean Angladon (petit-neveu de Jacques Doucet) et André Gide et ses amis au Café maure de l’Exposition universelle de 1900 par Jacques-Emile Blanche. D’autres portraits d’écrivains nous attendent au dernier étage, où une très belle exposition de ses peintures est présentée sous le titre « J.-E. Blanche. Peindre le temps perdu » (jusqu’au 12 octobre).

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    Thomas Lawrence, Portrait de jeune fille, 1799, huile sur toile

    Près de nombreux tableaux sont affichés d’intéressants extraits de critiques d’art écrites par J.-E. Blanche, d’abord pour un Portrait de jeune fille signé Thomas Lawrence, puis près de grands noms de la peinture du XIXe siècle : Sisley, Daumier, Cézanne, Van Gogh, un autoportrait d’Odilon Redon… Des œuvres remarquables montrées sur le portail du musée.

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    Paul Cézanne, Nature morte au pot de grès, 1874, Huile sur toile, musée Angladon

    Le Modigliani est accroché près d’une grande vitrine où l’on expose des objets africains et de petites peintures du XXe siècle, notamment de Picasso. Sur un mur, une Rose dans un verre de Derain, près d’un amusant Hibou en bronze du même artiste. Sur un autre, côte à côte, deux œuvres de Foujita irrésistibles : son Autoportrait et Le portrait de Mme Foujita (1917, gouache et feuille d’or sur papier) – quelle finesse !

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    André Derain, Hibou, vers 1925, bronze

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    Tsuguharu Leonard Foujita, Mon portrait et Portrait de Mme Foujita, 1917,
    gouache et feuille d'or sur papier, musée Angladon

    A l’étage d’où j’ai admiré la vue depuis les fenêtres sont présentées des œuvres plus anciennes : une Vierge et un St Jean-Baptiste en bois du Moyen Age, deux volets d’un retable du Maître de la Légende de la Madeleine représentant Sainte Barbe et Sainte Catherine d’Alexandrie (XVe-XVIe), un Portrait de femme de 1566 par Nicolas Neufchâtel, un Portrait de gentilhomme attribué à Corneille de Lyon…

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    Maître de la Légende de la Madeleine, Sainte Barbe et Sainte Catherine d’Alexandrie,
    huiles sur bois, entre 1483 et 1527, volets d'un retable, musée Angladon

    Ce musée montre de belles choses ! Avant de monter à l’étage de l’exposition temporaire, nous traversons la bibliothèque aux reliures anciennes de Jacques Doucet, puis un élégant salon meublé dans l’esprit du lieu avec des bergères couvertes du même tissu que les murs, ainsi qu’un autre salon présentant ses porcelaines chinoises.

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    De la peinture de J.-E. Blanche, je l’avoue, je ne savais pas grand-chose en dehors de son fameux Portrait de Proust vu au musée d’Orsay et de celui, merveilleux, de la mère du peintre, choisi pour l’affiche. Blanche (1861-1942) était à la fois peintre, critique d’art et écrivain, ce qui le faisait passer pour un dilettante aux yeux de ses contemporains. L’exposition s’appuie sur le fonds qu’il a donné de son vivant au musée des Beaux-Arts de Rouen. Elle débute avec de beaux portraits de ses parents.

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    J.-E. Blanche, Docteur Emile Blanche / Madame Emille Blanche, huiles sur toile, 1890 au musée Angladon

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    Jacques-Emile Blanche, Lucie Esnault, le dessin, 1892, pastel, musée des Beaux-Arts de Rouen

    Un pastel délicat m’a beaucoup plu : Lucie Esnault, le dessin. Le commentaire précise que ce n’est pas un portrait mais une scène de genre. Son modèle était la fille du serrurier à Auteuil, que le peintre aimait costumer et mettre en scène comme une petite fille modèle – pour lui « un délassement et un exutoire, exempts des conventions du portrait de commande ». Jean Helleu à quatre ans, le fils du peintre Paul-César Helleu, est d’une présence remarquable. Manon aux poupées a un regard touchant dans sa robe formidablement rendue – quelle tristesse de lire que son dossier se trouve au mémorial de la Shoah (Madeleine Sussmann, 1905-1943).

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    Jacques-Emile Blanche, Regent Street, 1912, huile sur toile

    Puis viennent des paysages, des vues de ville à Londres et à Venise (un extrait de Virginia Woolf, dont il a peint le portrait (non exposé), est cité près d’une vue de Regent Street), des courses de chevaux... On se rend compte que Jacques-Emile Blanche fréquentait le Tout-Paris, le Tout-Londres (il y a vécu enfant)… C’était « un personnage incontournable de la Belle Epoque et de l’après-guerre » (feuillet de présentation).

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    Jacques-Emile Blanche, Le vestibule du manoir de Tot, Offranville, huile sur toile, vers 1910

    J.-E. Blanche a peint beaucoup de portraits (femmes, enfants, groupes, hommes). En consultant le catalogue raisonné établi par Jane Roberts et mis en ligne, on peut y chercher ses œuvres par genre ou par catégorie. Il a peint aussi des fleurs, des intérieurs, comme Le vestibule du manoir de Tot, Offranville (où on peut visiter un petit musée Blanche). Il recevait le beau monde artistique et politique de son époque. Il a peint un jeune Cocteau longiligne s’y promenant dans le jardin avec Hilda Trevelyan, une actrice anglaise.

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    Jacques-Emile Blanche, Portrait de Marcel Proust, 1892, huile sur toile

    En plus de son célèbre portrait de Marcel Proust, que celui-ci a conservé jusqu’à sa mort, Blanche a représenté de nombreux écrivains français comme Valéry, Max Jacob, Montherlant, Claudel… L’exposition et le musée valent le détour.

  • Regarde

    « On ne voit que ce que l’on regarde. »

    Merleau-Ponty

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    Michel Goulet, Les Espaces du dedans - Hommage à Henri Michaux - 2014 / Namur, VII/2025

    Parmi ces quatre chaises poèmes de Michel Goulet découvertes par hasard cet été près du Delta à Namur, voici celle dédiée à Henri Michaux dans sa ville natale.

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