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venterol

  • Septembre au vert

    De retour à Bruxelles, quelques instantanés pour partager avec vous le plaisir de se mettre au vert en septembre. Retrouver la Drôme provençale en ce dernier mois de l’été, c’est échanger un jardin suspendu en ville contre les espaces ouverts de ce pays de Nyons où l’on se promène entre les vignes, les oliviers, les lavandes. Mais si l’on monte à Venterol par la rue du Bout du Monde et qu’on emprunte ses ruelles étroites, on peut aussi entrevoir un jardin en pots à l’abri d’un mur.

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    Pour se rendre à pied d’une autre façon dans ce village plein de charme, on peut cheminer de l’autre côté de la route vers Nyons – la direction est renseignée par l’indication « Nyons-digue » – et puis retraverser la route à hauteur de Venterol, pour rejoindre un chemin qui mène au pied du village, entre des murets.

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    Dans l’après-midi, la lumière se fait plus caressante sur les herbes sèches et sur les pierres. Elle illumine les oliviers, elle offre à une belle entrée de maison la grâce des ombres sur le bois noble et fait briller une main en guise de heurtoir.

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    Je vous ai déjà montré ce bout de route vers Novézan qui réjouit le regard à toute heure du jour, avec ses lignes de lavandes taillées, en contrebas, et ses arbres traversés par les rayons du soleil.

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    Plus modeste, mais réjouissant aussi, voici le petit rosier qu’on salue au passage. En deux semaines, ses boutons ont pris couleur, les nouvelles roses de septembre s’y ouvriront bientôt.

  • Sympa

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    Sympa, ce panneau qui décline l’esprit maison d’un resto de village, affiché près de la cuisine. L’accueil à l’Auberge de Saint-Pantaléon-les-Vignes y correspond bien. C’est aussi cela, les vacances dans la Drôme : déjeuner sous les branches d’un immense platane.

     

    Sympa Grignan.jpgElle est belle, l’affiche aux couleurs d’Ann Veronica Janssens sur la grille du cimetière de Grignan.
    La chapelle était malheureusement fermée le dimanche où nous y sommes passés pour les revoir. Aurait-il fallu insister davantage comme lu ici ? « Attention la porte de la chapelle étant très lourde il faut pousser fort pour pouvoir l'ouvrir. » (Ce serait mieux de l’indiquer sur place.)

     

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    Sympa, la vieille Singer sous l’écriteau d’un atelier de couture à Venterol. Je découvre que le prolongement de la rue du Bout du Monde où j’ai pris cette photo s’appelle route de la Gare – où donc est-elle, cette gare ? Dans le passé, sans aucun doute.

  • JC Schmitt en lumière

    Drôme 2021 (22).jpgSchmitt expose à Venterol ?

    Il s’agit cette fois de Jean-Christophe Schmitt (°1956), qui vit et travaille dans le Vaucluse (et non de Jean-Louis Schmitt auquel j’avais consacré un billet il y a deux ans). Pour lui, « Peindre c’est aimer à nouveau. » (Henry Miller)

    A l’affiche de la galerie Ombre & Lumière, un portrait de femme aux yeux noirs, pensive, absorbée.

    © Jean-Christophe Schmitt, Qui es-tu

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    « Il y faut la couleur que la nuit a levée de l’ombre, il y faut la trame silencieuse d’un geste travaillé tout le jour. Car l’on n’abdique rien à veiller ainsi devant l’informe et bientôt cet informel que creuse un réel absorbant, visage ou paysage, fruits légendaires ou ligne sans âge comme une pelote de labyrinthe qui ne dit pas son nom et cherche son Ariane. » (Jean-Christophe Schmitt, Une toile à la mer (mécanique du peintre), juillet 2021)

    © Jean-Christophe Schmitt, Peintre et modèle

    Drôme 2021 (20).jpgLa plupart des œuvres exposées ici chantent la figure féminine et les couleurs. Quelques natures mortes, quelques paysages. Parmi ces peintures intimistes dont le sujet baigne « dans une lumière diaphane et miroitante » (Guylaine Carrot, 2013), j’ai aimé cette vue d’atelier toute en transparence. A voir à Venterol jusqu’au 10 octobre.

    © Jean-Christophe Schmitt, L’Atelier transparent

  • Echappée drômoise

    Echappée ? En peinture, cela se dit « d’une perspective de ciel ou de lointain entrevue par un espace libre, réservé à cet effet » (Jules Adeline, Lexique des termes d’art, citation du TLF). Voilà qui résume bien le lieu et l’esprit de mon séjour en Drôme provençale, dont voici un début d’abécédaire.

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    ARBRES. Oliviers scintillant sous le soleil, pins s’arrondissant à la rencontre du ciel, ombre accueillante des tilleuls, yeuses omniprésentes, les arbres sont des repères dans ce paysage de vignes et de lavandes.
    Ils font signe par la fenêtre ouverte. Ils vous attendent au bord de la route ou du chemin, comme ce « sempervirens » à la silhouette imposante.

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    BESTIAIRE. Les petits scorpions de Provence aiment rôder la nuit et, quand on a la chance de disposer d’une piscine, il convient de vérifier si l’un ou l’autre n’y est pas tombé en s’aventurant sous la bâche. Coup de filet.
    Une étonnante apparition d’un matin près de la fenêtre nous révèle la splendide épeire fasciée (araignée guêpe ou argiope frelon, elle ne manque pas de surnoms évocateurs) et son cocon raffiné, en forme de montgolfière retournée.

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    CLOCHERS. Autre écriture verticale dans le paysage, dont Proust a magnifié la présence, le clocher est la signature d’un village.
    A Venterol, le campanile en fer forgé du XVIIe siècle attire l’œil dès qu’on approche de ce beau village perché. De pierre, celui de l’église Saint-Michel à La Garde Adhémar se profile entre de hauts murs.

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    DE JOUR, les merveilles de la terre : lavandes, oliveraies, vignes, lointains si bleus dont le dégradé me charme. En passant, le regard se pose sur les cabanons de pierre au milieu des champs.
    DE NUIT, le ciel s’habille de larges rayures aux couleurs intenses puis de plus en plus douces avant de laisser leur toile aux étoiles.

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    ENSEIGNES. Non loin de la mairie de ce village médiéval classé parmi les plus beaux de France, je m’interroge devant la mystérieuse enseigne de « Gustave Comte de Salsifis », peintre à la palette un peu sorcier : qui m’en dira le secret ? Serait-ce lui qui a jeté un sort à La F..rmi ?

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    FLEURS. Avec les oiseaux, toutes sortes de fleurs décorent les jolies plaques en céramique (signées Dana) qui indiquent aux flâneurs le nom des rues et des traverses de La Garde Adhémar. Et aussi le « Jardin des herbes ». Le parvis de l’église offre une superbe vue panoramique sur la plaine de Pierrelatte. Une petite barrière ouvre sur l’escalier d’un « jardin remarquable », tout en terrasses, qui rassemble des plantes médicinales et aromatiques.  

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    « G » ? La lettre est presque au milieu du mot « encoignure » qui relie les deux dernières photos de ce billet. L’une, prise dans une ruelle de Venterol, joue sur la forme triangulaire ; certains détails y révèlent la présence d’un tigre de salon. L’autre encoignure, sur le site du Val-des-Nymphes (un endroit de culte païen puis chrétien à ne pas manquer, tout près de La Garde Adhémar), abrite un bénitier à l’entrée d’une petite chapelle dans un mur, non loin d’un bassin. Il y a beaucoup à découvrir autour de la chapelle prieurale (XIIe siècle) au centre de ce vallon plein de résonances.

    Merci pour vos commentaires sur T&P en mon absence.
    Ravie de vous retrouver bientôt pour de nouveaux échanges.

    Tania

  • Sur la terrasse

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    Le soleil sur ta peau joue à la marelle

    Je bois l’été et m’enivre des ombres
    tendres

    Nous danserons sur la terrasse d’un café
    improbable et je serai le badaud éternel
    du début des mondes

     

    Jean-Paul Schmitt, La pluie est amoureuse. Poèmes, 2019.
    © Jean-Paul Schmitt, Intérieur Café V (Péristyle de l’Opéra), huile sur toile, 116 x 89 cm

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