De retour à Bruxelles, quelques instantanés pour partager avec vous le plaisir de se mettre au vert en septembre. Retrouver la Drôme provençale en ce dernier mois de l’été, c’est échanger un jardin suspendu en ville contre les espaces ouverts de ce pays de Nyons où l’on se promène entre les vignes, les oliviers, les lavandes. Mais si l’on monte à Venterol par la rue du Bout du Monde et qu’on emprunte ses ruelles étroites, on peut aussi entrevoir un jardin en pots à l’abri d’un mur.
Pour se rendre à pied d’une autre façon dans ce village plein de charme, on peut cheminer de l’autre côté de la route vers Nyons – la direction est renseignée par l’indication « Nyons-digue » – et puis retraverser la route à hauteur de Venterol, pour rejoindre un chemin qui mène au pied du village, entre des murets.
Dans l’après-midi, la lumière se fait plus caressante sur les herbes sèches et sur les pierres. Elle illumine les oliviers, elle offre à une belle entrée de maison la grâce des ombres sur le bois noble et fait briller une main en guise de heurtoir.
Je vous ai déjà montré ce bout de route vers Novézan qui réjouit le regard à toute heure du jour, avec ses lignes de lavandes taillées, en contrebas, et ses arbres traversés par les rayons du soleil.
Plus modeste, mais réjouissant aussi, voici le petit rosier qu’on salue au passage. En deux semaines, ses boutons ont pris couleur, les nouvelles roses de septembre s’y ouvriront bientôt.