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écologie

  • En dernière page

    Koenig Humus J'ai lu.jpg« En achetant Libé au kiosque le jour de sa parution, une première pour lui qui lisait rarement la presse et jamais en format papier, Kevin ressentit une gêne étrange. Le personnage qui y était décrit en dernière page lui ressemblait incontestablement. A s’y méprendre. Mais il dégageait une cohérence qui n’était jamais venue à l’esprit de Kevin, lui qui s’était toujours laissé happer par les événements. C’était comme si on l’avait soudain mis dans la prison de papier d’un destin. Et puis, quelle inconvenance de s’étaler ainsi dans les foyers partout en France ! Il imaginait sa tronche sous les pelures de patate ou consumée par les flammes dans une cheminée. Il aurait voulu mettre une bulle sur sa photo, comme dans les BD : « Désolé, je ne fais que passer, demain je m’en vais. »
    En revanche, dans l’open space de Veritas, l’excitation était à son comble. Kevin s’en étonna auprès de Mathilde.
    – Il y a tant de gens qui lisent ce journal ?
    Mathilde le regarda sans rien dire, éberluée. Il semblait sérieux.
    – Mais non, plus personne ne lit
    Libé.
    – Alors…
    – Plus personne sauf les autres journalistes. Ils vont se jeter sur toi. Un entrepreneur validé par les gardiens du temple libertaire, c’est de l’or. J’ai déjà reçu deux messages : BFM et la matinale d’Europe 1. Tu vas devenir une star. »

    Gaspard Koenig, Humus

  • Un roman humique

    Humus de Gaspard Koenig a obtenu en 2023 une couverture médiatique très importante : qui n’a entendu parler de cette réhabilitation romanesque du formidable travail des vers de terre dans les sols fertiles ? Je l’ai trouvé sur la table d’une librairie d’occasion à Nyons et ce qui m’a décidée à l’acheter, c’est une dédicace manuscrite sur la page de garde : « Pour mon grand-père qui est toujours en train de lire, et qui reste curieux de tout. Joyeux Noël. »

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    Photo de couverture 

    Les lombrics, « première biomasse animale terrestre », sont présentés par le professeur Marcel Combe. Arthur, futur ingénieur en agronomie, a vu sa vidéo sur Youtube, ce qui l’a décidé à suivre sa conférence en faculté d’agronomie. « Dès le premier jour, Arthur s’était senti en exil. » le déménagement d’AgroParisTech « dans le désert bétonné du plateau de Saclay » lui semble aberrant. Le ton du roman est donné : critique.

    C’est là qu’il fait connaissance avec Kevin, un « garçon blond » qui respire « la bonne santé et la paix d’esprit ». Celui-ci en sait déjà beaucoup plus que lui sur les vers de terre. Tandis que le labour profond et les pesticides les font disparaître, ils sont pourtant « notre meilleur allié » pour refertiliser les sols et traiter les déchets organiques, le vermicompostage.  Pour le professeur, « c’est l’humus qui sauvera l’Homme. » L’amitié entre Arthur et Kevin naît de leur enthousiasme devant ce « domaine de recherche encore vierge ».

    « La nature en sursis les invitait à philosopher. Ils ne refaisaient pas le monde, comme les générations précédentes. Ils le regardaient se défaire et tentaient de se trouver un rôle dans l’effondrement à venir. » Fils d’avocat, Arthur a beaucoup lu les auteurs classiques et Jancovici, il admire Thoreau (Walden), « pour lui l’idéal d’un homme libre ». Son choix des sciences de la terre dit son désir de se retrousser les manches pour transformer le monde.

    Kevin est d’origine modeste, fils de travailleurs agricoles sans ambition. Ses bons résultats l’ont conduit à étudier avec « la future élite ». Arthur et lui deviennent inséparables. Le beau Kevin attire les filles plus que le timide Arthur, mais Anne, leur amie étudiante en Sciences Po, se tourne vers celui-ci après avoir vu Kevin embrasser un garçon « à pleine bouche ». (Questionné par Arthur, il ne s’identifiera ni comme gay ni comme bi – un « homme universel ».)

    Quand sonne l’heure de passer des études à l’engagement professionnel, tous deux cherchent à s’orienter dans la voie proposée par Marcel Combe : un avenir avec les vers de terre. Arthur a décidé de s’installer dans la vieille ferme de son grand-père qui avait gardé quelques hectares après avoir vendu le reste au voisin ; il va s’installer à la campagne avec Anne et relancer les cultures sur de nouvelles bases. Le RSA leur permettra de vivre au début. Anne l’aidera et voudrait écrire des romans.

    Kevin n’est pas du tout partant pour se joindre à eux. Il rêve de vivre à Paris, de vendre des vermi-composteurs en tant qu’indépendant. Cela demande des moyens financiers dont il ne dispose pas. La rencontre de Philippine, une rousse aux yeux verts et à la voix forte, va donner un véritable élan à son projet de vermicompostage. Elle récolte des fonds auprès de ses parents et de leurs amis ; Kevin sera le directeur technique de leur entreprise, Veritas. A elle les démarches administratives et commerciales, à lui le travail concret dans une vieille usine désaffectée où ils ambitionnent de recycler les déchets en humus grâce au travail des lombrics.

    Humus raconte leur parcours, leurs difficultés, la confrontation quotidienne avec les réalités de la vie rurale pour l’un, d’une entreprise innovante pour l’autre. L’histoire de leur vie de couple y sera intimement liée. Le roman avance sur deux fronts : d’un côté, Gaspard Koenig assure le réalisme de l’intrigue en l’appuyant sur de nombreuses explications techniques, sur une description sans fard des milieux côtoyés ; de l’autre, il cherche à faire ressentir les fluctuations personnelles des personnages, de leurs sentiments et de leurs idées. Rien ne se passera comme ces deux agronomes l’avaient espéré.

    Le roman a reçu plusieurs prix. Son sujet est très original, avec une réflexion bien documentée sur les problèmes de la terre et sur le business qui se développe autour de ces questions si actuelles : avenir de l’agriculture, de la nature, de notre planète. Le récit m’a semblé assez lourd, souvent long, et ses personnages assez stéréotypés, les femmes encore plus que les hommes. Une satire sociale provocatrice.

    En arrière-plan circulent des réflexions philosophiques sur l’existence, le sexe, l’ambition, une critique du système capitaliste et du « greenwashing ». Idéalistes au début, les deux amis vont perdre beaucoup d’illusions en cours de route, jusqu’à prendre des chemins extrémistes contre une société qu’ils espéraient transformer. Un livre où l’on apprend beaucoup, à condition de rester « curieux de tout ».

  • Alma Mater

    Les grandes rencontres avec le pape François, 87 ans, lors de sa récente visite en Belgique ont été retransmises à la télévision, ce qui m’a permis de suivre les deux visites, très différentes, qu’il a rendues, à l’occasion de ses 600 ans tout proches, à l’université catholique de Louvain, mon Alma Mater. D’abord à la KULeuven, néerlandophone, dans la ville du Brabant flamand où elle est née en 1425, puis à l’UCLouvain francophone, à Louvain-la-Neuve, ville nouvelle créée dans le Brabant wallon pour accueillir l’université francophone à partir de 1972.

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    Séance académique à la KULeuven : le recteur Luc Sels accueille le pape François (27/9/2024) Source : VRT

    A Leuven, le recteur Luc Sels a reçu le pape devant un public restreint pour une séance académique ; ses propos ne l’étaient pas. A notre époque qui autorise une « discussion ouverte sur des thèmes éthiques, sociaux et philosophiques », il a situé l’université comme « un centre de réflexion critique et fidèle qui inspire mais aussi qui interpelle la communauté catholique ». Des chants polyphoniques anciens ont servi d’intermèdes.

    Le recteur a insisté sur les changements des dernières décennies dans la société, donc aussi à l’université, confrontée à la problématique des réfugiés de plus en plus nombreux, tout en se référant à la lettre « Fratelli Tutti » sur la fraternité et l’amitié sociale. La KULeuven accueille au sein de sa communauté de nombreux étudiants réfugiés, de cultures et opinions diverses. 

    Le scandale des abus sexuels commis par des gens d’Eglise et la manière dont l’institution y a réagi ont affaibli « l’autorité morale avec laquelle l’Eglise peut parler dans notre monde occidental » a déclaré Luc Sels. « Pour rétablir quelque peu la confiance brisée, il faut un dialogue honnête, engagé et chaleureux avec les victimes ». Une autre pierre d’achoppement réside dans la place réservée aux femmes dans l’Eglise, ainsi qu’à une meilleure intégration des LGBTQ+.

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    Le pape François reçu à l'Aula Magna de Louvain-la-Neuve (28/9/2024) Source : RCF

    A Louvain-la-Neuve, l’accueil dans l’Aula Magna a été très différent dans la forme, plutôt joyeuse et chaleureuse : un air de jazz inspiré par « Laudato si » (encyclique sur la sauvegarde de la maison commune) a précédé l’accueil du pape par la rectrice Françoise Smets et par la communauté étudiante, représentée par des étudiants, de jeunes scientifiques et professeurs engagés sur les enjeux de transition environnementale et sociale. Ceux-ci s’étaient réunis au préalable sur plusieurs thèmes de réflexion, la synthèse en a été proposée au pape sous la forme d’une lettre.

    C’est Geneviève Damas, comédienne et romancière, diplômée de l’UCL et de l’IAD, qui a lu ce texte très engagé sur deux questions inévitables pour les jeunes d’aujourd’hui : comment réagir, comment agir pour la transition écologique, faire face au défi environnemental, d’une part – avec la chanson de Pomme, Les séquoias, pour l’illustrer – et d’autre part, quelle place pour les femmes dans l’Eglise actuelle où elles sont actives mais trop souvent « invisibilisées » (aucune théologienne, par exemple, n’est citée dans l’encyclique) ?

    Le pape François s’est montré en phase avec la préoccupation écologique des étudiants, mais il a déçu sur la question des femmes dans l’Eglise. Il s’en est tenu à une vision traditionnelle – « La femme est accueil fécond, soin, dévouement vital » – et a répété que « l’Eglise était femme », ce qui était loin des attentes. Malgré le désaccord flagrant sur ce sujet, j’ai apprécié l’engagement des deux recteurs actuels et la franchise des discours tenus sur les deux sites de mon alma mater.  

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    Sceau de l'université d'après la statue de Sedes Sapientiae
    (Collégiale Saint Pierre, Louvain/Leuven)

    Avant le départ du pape, la rectrice de l’UCLouvain lui a offert un jeune plant de tilleul, le premier des six cents qui seront plantés pour le 600e anniversaire de l’université, et l’a invité à accrocher un vœu à l’arbre symbolique dressé dans la salle. Une vidéo de la rencontre est disponible en ligne.

  • Nacres

    Travailleur bénévole à la cathédrale des Saints Michel & Gudule, Etienne Leurquin, qui nous a éclairés sur les expositions en cours « autour » d’Hildegard von Bingen, a installé près de l’entrée trois vitrines présentant des nacres, sous le titre « Sens chrétien de la nacre, de la perle et de la coquille Saint-Jacques ».

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    Une des trois vitrines exposées à la cathédrale

    Il y expose des objets d’art religieux reliés à la Semaine Sainte et à la fête de Pâques. Certaines pièces anciennes sont d’une beauté remarquable à la fois par leur aspect irisé comme un arc-en-ciel et par la finesse des scènes sculptées.

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    Nacre ancienne. Au centre : la Cène

    « A l’image de notre Eglise postconciliaire (Vatican II), les « nacres » exposées sont humilité par rapport à l’ivoire, pauvreté par rapport à l’or, et fruits de patience comme tout artisanat. La nacre est renouvelable et sa production écologique. » (Feuillet de présentation)

  • Expo à la cathédrale

    Le nom d’Hildegard von Bingen (1098-1179) m’a attirée la semaine dernière à la cathédrale des Saints Michel & Gudule (elle porte les deux noms des saints patrons de Bruxelles). Je m’attendais à une exposition sur la célèbre « sainte du XIIe siècle, à la fois bénédictine, poétesse, musicienne, compositrice, botaniste, linguiste, tacticienne, herboriste », « figure marquante de la médecine monastique (à qui l’on doit même d’avoir inventé la bière !) », selon le feuillet de présentation.

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    En réalité, les deux expositions de mai annoncées par Ars in Cathedrali sont reliées aux seules études botaniques d’Hildegard, qui a observé et dessiné les plantes, étudié leur qualités nutritionnelles et médicinales. Ce sont des installations de Françoise Lesage sur « Hildegard et le règne végétal » et d’Anne Mortiaux, « Flore, terre et eau du marais Wiels ». L’hommage à Hildegard von Bingen comprendra aussi trois concerts et deux conférences (du 24 au 26 mai).

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    Bannières : plantes d'Hildegard von Bingen par Françoise Lesage

    En entrant dans la cathédrale, le regard est attiré par les bannières suspendues entre les colonnes : des dessins de plantes avec leurs racines (pastel gras sur toile de lin). Mis à l’échelle de l’espace d’exposition par Françoise Lesage, ces dessins de plantes d’Hildegard sont présentés dans un style majestueux.

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    Anne Mortiaux, installation dans le baptistère d'eaux puisées et mélangées. 

    L’allée latérale de gauche (côté nord) mène au baptistère, où l’on découvre une installation très particulière près des fonts baptismaux (ci-dessus) : Anne Mortiaux y a mis dans des jarres et clepsydres de l’eau puisée au marais Wiels (une zone humide près d’une ancienne brasserie bruxelloise), à la roselière de La Louvière (friche des faïenceries Boch) et à l’étang de Ladrée à Ohey (ancienne fosse d’extraction d’argile). Ce rapprochement entre l’eau du baptême et la défense de ces zones de biodiversité à protéger est pour le moins inattendu.

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    Le marais Wiels, de formation récente, est apparu au début du siècle en région bruxelloise dans la commune de Forest, quand un chantier préparatoire à la construction de bureaux (obsession immobilière) a percé la nappe phréatique, engendrant un étang de près de neuf mille mètres carrés, où la vie a peu à peu repris : son histoire et son importance sont parfaitement présentées sur le site de Natagora Bruxelles.

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    Herbier du marais Wiels (Anne Mortiaux)

    En continuant, on découvre sur le sol, dans le déambulatoire qui longe le Trésor de la cathédrale, les herbiers d’Anne Mortiaux : ce sont ses cueillettes entamées au marais Wiels en octobre, identifiées sur une liste. Disposées en accordéon, elles illustrent le passage des saisons : automne, hiver et printemps. Ces herbiers font écho à ceux d’Hildegard von Bingen, qui avait inventé une langue, « la lingua ignota », pour renommer les plantes (elle compte mille dix mots). A la fin de l’article en lien, vous trouverez quelques-uns des noms qu’elle leur a donnés.

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    Françoise Lesage, 182 plantes (n° 752 à 935 de la "lingua ignota"), 2024 (détail ci-dessous)

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    Françoise Lesage s’en est inspirée. Une longue bande de soie et chanvre présentée sur la dernière colonne de la nef, du même côté, un travail d’aquarelle et broderie, reprend « 182 plantes » inventoriées par Hildegard. L’artiste a brodé ton sur ton sur le bord inférieur l’alphabet qu’elle avait conçu. L’autre tissu suspendu sur la colonne de l’autre côté de la nef a été tissé à partir de laine teinte avec ces plantes. Les bandes colorées suivent l’ordre des plantes indiqué dans l’herbier d’Hildegard, chacune étiquetée avec son nom et son numéro.

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    Françoise Lesage, 182 plantes (n° 752 à 935 de la "lingua ignota"), 2024 - teintures (détail)

    Sur la bannière du chœur, d’après le feuillet explicatif de Françoise Lesage, la grande ortie symbolise la célèbre bénédictine. Cette femme puissante « piquait » les puissants de son époque en s’exprimant en public, ce qui était interdit aux femmes, comme cette plante qui repousse après avoir été coupée.

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    Bannière du choeur : la grande ortie pour symboliser Hildegard von Bingen

    D’abord déconcertée par l’absence d’un panneau explicatif ou d’un petit guide pour les visiteurs, j’étais tout de même heureuse de revisiter la belle cathédrale des Saints Michel & Gudule. Une rencontre providentielle nous a permis d’en apprendre un peu plus sur place et de mieux comprendre le sens de ces expositions. Merci à notre guide, grâce à qui mon compagnon de visite et moi avons fait une autre découverte. Je vous en parlerai la prochaine fois.

    P.-S. Ces deux expositions restent visibles à la cathédrale jusqu'au 27.06.2024 (entrée libre).