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Balades - Page 2

  • Demi-tons

    Les couleurs fauves de l’automne ne s’affichent pas encore franchement en ce début du mois d’octobre, un mois qui offre souvent une si belle lumière, mais elles s’annoncent.

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    Au parc Josaphat, la douceur de l’air et les demi-tons s’accordent, caressent les promeneurs, tout comme le bruissement des feuilles dans le vent.

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    Certains feuillages en dentelle préparent déjà le festival : jaune or, rouge, vert déploieront bientôt toute leur gamme. L’eau verdie de l’étang joue sa note dans ce tableau de saison.

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    Verticales, horizontales, droites et courbes, lignes, formes, couleurs – même guidée par les jardiniers, la nature est artiste à sa manière. Voilà une photo qui ferait un bon puzzle, pour les amateurs.

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    Peut-être aussi cet îlot avec ses abris pour la faune locale, qui n’y sera pas dérangée. Les feuillages et les reflets dans l’eau seraient ici les parties les moins faciles à assembler.

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    En haut de la pelouse qui longe l’avenue des Azalées, leurs oreilles signalent les lapins qui grignotent l’herbe sans se soucier des promeneurs – pourvu qu’ils ne s’approchent pas. S’arrêter, regarder tout ce que la lumière du jour nous montre, par une après-midi d’octobre.

  • Aix au soleil

    aix-en-provence,balade,patrimoine,zola,cultureQuelques vues d’Aix-en-Provence pour compléter le tableau de cette journée de septembre consacrée d’abord à la visite de Bonnard et le Japon. L’Hôtel de Caumont est tout proche du Cours Mirabeau où l’on aime flâner, s’attabler à une terrasse. Le voici tacheté de lumière au pied du monument au Roi René (David d’Angers) qu’on admire de face ou de dos.

     

    aix-en-provence,balade,patrimoine,zola,cultureLe chantier des Deux Garçons (la brasserie a été incendiée en 2019) devrait se terminer l’an prochain, on aimerait y retourner. Plus loin, sur la place Ganay, je découvre avec plaisir le buste d’Emile Zola par Philippe Solari (un ami d’enfance, comme Cézanne), qui a retrouvé son emplacement d’origine l’an dernier, après bien des vicissitudes racontées dans cet article de La Marseillaise.

    aix-en-provence,balade,patrimoine,zola,cultureDe la place, un bâtiment original attire notre attention dans une rue voisine, à l’angle de la rue de la Mule Noire et de la rue de la Cépède : l’Atelier 8, un atelier de poterie. De style Art Déco, avec ses grandes baies surmontées de fenêtres rondes, cet immeuble contemporain impressionne surtout par l’oblique à l’angle, surmontée de deux élégantes colonnes en bleu et blanc. Une autre fois, on aimerait y entrer. Sur la façade, une plaque indique que l’hôtel de la Mule Noire, relais attesté en 1491 devenu hostellerie en 1630, s’élevait là jusqu’en 1984.

     

    aix-en-provence,balade,patrimoine,zola,cultureUn bel accrochage de plantes sur un mur jaune dans la très commerçante rue Thiers, des dipladenias blancs, m’ont fait penser à ceux en train de fleurir abondamment (en rose) sur ma terrasse et aussi à l’Andalousie, en particulier au quartier San Basilio à Cordoue, avec ses patios fleuris.

     

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    Au numéro 17 de quelle rue ai-je photographié cette belle porte d’entrée ? Je ne la trouve pas dans la liste des hôtels particuliers d’Aix-en-Provence.
    Vous en découvrirez de plus fameuses dans la brochure éditée par la ville pour les journées du patrimoine 2024, qui mettent à l’honneur cette année le travail du bois.

     

    aix-en-provence,balade,patrimoine,zola,cultureAvant de regagner le parking, nous avons fait le tour de la superbe fontaine de la Rotonde de plus près. Les trois statues de marbre au sommet symbolisent la justice, l’agriculture, les beaux-arts. Les couples de lions qui entourent le bassin sont plus visibles de loin que les enfants juchés sur des cygnes ou des oies, qui s’en donnent à cœur joie dans l’eau. 

  • Libellule

    Libellule 1.jpgDu bleu vif dans un jeune olivier, quelle était cette surprise ?
    Les libellules, nous les apercevons le plus souvent en vol et c’est quand elles s’immobilisent que nous pouvons mieux les regarder.
    Alignée sur une branche, ses ailes transparentes peu visibles dans le feuillage, celle-ci, spectaculaire, ne bougeait pas.
    Toute à l’émerveillement, je n’osais trop approcher pour la photographier avec mon téléphone, de peur de l’effaroucher.

     

    Libellule 2.jpgLe corps strié de ce beau bleu, du jaune sur le thorax et la tête, cette libellule est une aeschne mixte.
    J’ai pu l’identifier grâce à une application renseignée par Natagora que j’avais récemment installée et que j’ai utilisée pour la première fois pendant ce séjour en Drôme provençale.
    Son utilisation est réservée aux animaux ou aux plantes sauvages : Obsidentify permet de sauvegarder les identifications certaines (100%) et propose sinon d’autres réponses possibles.

     

    Libellule 3.jpgAvec ce bel outil, simple à utiliser, j’ai pu observer entre autres le lézard des murailles et la mauve sauvage (que je connaissais),

    l’orvet fragile (trouvé mort sur un chemin),

    l’azurite, une plante joliment surnommée oursin bleu (que je me contentais d’admirer sans connaître son nom),

    l’hypotelephium telephium (ou grand orpin, une crassulacée dont les fleurs sèches se dressaient joliment sur un mur de pierre).

     

  • Septembre au vert

    De retour à Bruxelles, quelques instantanés pour partager avec vous le plaisir de se mettre au vert en septembre. Retrouver la Drôme provençale en ce dernier mois de l’été, c’est échanger un jardin suspendu en ville contre les espaces ouverts de ce pays de Nyons où l’on se promène entre les vignes, les oliviers, les lavandes. Mais si l’on monte à Venterol par la rue du Bout du Monde et qu’on emprunte ses ruelles étroites, on peut aussi entrevoir un jardin en pots à l’abri d’un mur.

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    Pour se rendre à pied d’une autre façon dans ce village plein de charme, on peut cheminer de l’autre côté de la route vers Nyons – la direction est renseignée par l’indication « Nyons-digue » – et puis retraverser la route à hauteur de Venterol, pour rejoindre un chemin qui mène au pied du village, entre des murets.

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    Dans l’après-midi, la lumière se fait plus caressante sur les herbes sèches et sur les pierres. Elle illumine les oliviers, elle offre à une belle entrée de maison la grâce des ombres sur le bois noble et fait briller une main en guise de heurtoir.

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    Je vous ai déjà montré ce bout de route vers Novézan qui réjouit le regard à toute heure du jour, avec ses lignes de lavandes taillées, en contrebas, et ses arbres traversés par les rayons du soleil.

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    Plus modeste, mais réjouissant aussi, voici le petit rosier qu’on salue au passage. En deux semaines, ses boutons ont pris couleur, les nouvelles roses de septembre s’y ouvriront bientôt.

  • Place de l'Ange

    Gérard le renard, une des sculptures de Kalbut installées cet été à Namur, se trouve sur la place de l’Ange, dans la rue du même nom. Un article du Soir Magazine m’apprend que le poète, écrivain et peintre Henri Michaux est né dans une maison rue de l’Ange, aujourd’hui détruite.

    Namur (10) Ange.jpg« La foule qui, chaque samedi, arpente en tous sens la rue de l’Ange ne se soucie guère de l’angelot, naguère doré*, qui lui a donné son nom et qui, imperturbablement, fait mine de jouer de la trompette par-dessus les têtes. La plupart l’ont-ils seulement jamais remarqué ? Savent-ils encore que le bel édicule de style Louis XVI qui lui sert de support était à l’origine une pompe publique mise en place en 1791 à l’initiative du Magistrat (c’est-à-dire le collège échevinal de l’époque) ? Une pompe en effet, et pas une fontaine comme on l’affirme encore souvent. […] Qui veut se rendre compte de l’aspect initial de la pompe de l’Ange peut aller au Marché aux Légumes tout proche où la pompe qui occupe le centre de la place a par bonheur gardé son mécanisme. Ces deux survivantes d’un réseau beaucoup plus dense de pompes publiques témoignent d’une époque, pas si éloignée finalement, où, pour se procurer de l’eau, il ne suffisait pas de tourner un robinet. »

    Jean-Louis Antoine, conservateur du musée archéologique de Namur (Lire la suite sur « Ce que les lieux disent ») / *Monument rénové en 2011 (Wikipedia)