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nouvel an

  • Pensées d'hiver

    Au jardin de cette nouvelle année,

    prenons soin des pensées d’hiver,

    protégeons ce qui reprendra au printemps,

    déploiera ses couleurs en été

    ou ses charmes en automne.

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    Dans la ronde des saisons, je vous souhaite

    un temps chaque jour pour regarder

    le ciel, un oiseau, un arbre,

    quelque chose de beau,

    du temps pour aimer, du temps pour lire.

     

    Meilleurs vœux pour 2025.

    Tania

     

    Par un rare matin clair de décembre, comme un mirage... (Photo T&P, 28.12.2024)

  • Bonnes lectures !

    Bonne & heureuse année,
    Meilleurs vœux,
    Bonne santé !

    Ces formules traditionnelles, chères lectrices, chers lecteurs de T&P, je vous les adresse bien sûr en ce premier jour de l’an. Aujourd’hui, à l’instar du « A mercredi prochain, lisez bien ! » d’Augustin Trapenard pour terminer chaque Grande Librairie, je vous souhaite en particulier une bonne année de lecture ! Un vœu inspiré par l’excellent numéro 218 de la revue des Lettres belges de langue française, Le Carnet & Les Instants, le premier de cette nouvelle année.

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    Privat Livemont

    A la une, « Des Belges en poche », un dossier de Michel Torrekens qui va des 70 ans du Livre de Poche en 2023 aux 40 ans de la fabuleuse collection d’écrivains belges, Espace Nord (Numéro spécial à lire en ligne). Deux conditions pour accéder au format de poche : la durée (en général un an dans l’édition en grand format) et la rentabilité (« aujourd’hui on parle de 5000 étant donné qu’il y a de moins en moins de romans qui atteignent les 10 000 exemplaires vendus en première édition. ») Parmi les auteurs belges présentés dans les encadrés, j’ai noté Emmanuelle Dourson pour Si les dieux incendiaient le monde et Isabelle Bary pour Zebraska. Les connaissez-vous ?

    Un article signé Jan Baetens m’a fort intéressée : « Du roman à la bande dessinée ». Rappelant d’emblée que « roman graphique n’est pas synonyme d’adaptation littéraire », il examine les raisons du succès grandissant des « adaptations dessinées ». D’abord, « la crise du roman, qui est avant tout une crise de la lecture ». On lit de moins en moins de romans, la place de la littérature recule dans l’enseignement, son prestige s’effondre avec « la concurrence accrue d’autres formes de divertissement et d’information » et, dit-il, la « difficulté de trouver le temps de lire ». (Sans commentaire.)

    Il y a bien sûr d’autres raisons à ce succès, positives. Longtemps opposées, la littérature et la bande dessinée resserrent leurs liens. Baetens souligne que « le transfert du roman à la bande dessinée ne se limite pas à la seule trame narrative et au contexte socio-historique ». Un texte ne se limite pas au contenu, il propose aussi un style, un rythme ; il ne se lit pas de la même manière qu’une planche de bande dessinée. Comment se lit-elle et qu’y lit-on d’abord, le texte ou l’image ?

    Pourquoi Mariedl, une histoire gigantesque, a-t-il remporté le prix Espiègle de la première œuvre en littérature jeunesse ? L’univers de Simenon se prête-t-il au Neuvième Art ? Comment se fait-il qu’« aux  Archives et Musée de la littérature, il n’existe aucun fonds constitué d’une écrivaine avant Marie Gevers (1883-1975) ? De bonnes questions sont au menu de ce premier Carnet de 2024. J’y pêche cette citation d’Alain Resnais, un critère que je reprends volontiers à mon compte pour ce qui est de la littérature : « C’est vivant, ou c’est mort. »

    Bonne année de lecture !

  • Nouvel an

    Quoi de neuf, en réalité ? Un nouveau calendrier, un nouvel agenda peut-être. S’habituer à mettre  « 2023 » là où on écrivait « 2022 ». Quoi d’autre ?

    Spilliaert Voilier en mer du Nord (voile rouge) 1909.jpg
    Spilliaert, Voilier en mer du Nord, 1909

    Vous avez réveillonné ?  Pour ma part, le dernier jour de l’année, j’ai exploré ce que dit le TLF de « réveillon » et copié cet exemple sympathique : « Nous attendons joyeusement minuit, en compagnie de quelques camarades, assis devant des tasses de chocolat et des brioches, honnête petit réveillon de pensionnaires, et 1880 se termine ainsi » (Pierre Loti dans son Journal, à trente ans).

    Les années passant, je suis moins friande d’agapes tardives. On peut se contenter parfois d’un réveillon au sens étymologique – « petit repas fait la nuit en compagnie » – d’autant plus que la nuit commence encore à l’heure du thé (coucher du soleil à 16h45 le 31 décembre à Bruxelles), ce qui laisse libre de choisir son heure.

    Un autre sens de « réveillon » (vieilli, indique le TLF) s’emploie dans le domaine de la peinture et du dessin : « Touche claire ou brillante utilisée pour raviver, éclairer une couleur ou un tableau. » Voilà qui m’inspire davantage.

    Si les souhaits ne diffèrent pas forcément d’une année à l’autre, voici ce que je vous souhaite en particulier : une année 2023 qui réveille, qui ravive, qui éclaire ! Chacune, chacun complétera ces verbes à sa façon – il y a tant à réveiller, en nous et autour de nous.

    Meilleurs vœux !

    Tania

  • 2022

    Que nous réserve un tel millésime ? Je me garderai de toute prédiction. La symbolique du « deux » est ambivalente, elle ouvre à tous les dualismes.

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    Lac de Genval (21/12/2021)

    Aussi, préférant les duos aux duels, je vous souhaite

    une belle & bonne année 2022

    prodigue en amitié & amour,
    complémentarité & échanges,
    équilibre & partage,
    réciprocité & union !

    A bientôt & merci pour vos visites sur T&P.

    Tania

  • Dans l'atelier

    alice frey,peintre belge,peinture,ostende,ca ira,neuhuys,culture,nouvel an« Dada correspond à une des périodes les plus heureuses de ma vie, l’époque où dans l’atelier d’Alice Frey, aménagé à l’intérieur d’un hospice de vieillards, nous jouions entre nous et pour notre seul plaisir Le Serin muet de Ribemont-Dessaignes. Pour tout décor, une double échelle. Je me vois encore grimper les échelons, une cage de serin à la main et chevaucher le sommet de l’échelle en déclarant : « Je suis Gounod, compositeur de musique… » Dada nous séduisait alors par son nihilisme et son juvénilisme. La joie de faire craquer les cadres et, vraiment, j’avais l’impression de me trouver sur une échelle de valeurs entièrement nouvelles. »

    Paul Neuhuys, Mémoires à Dada (posthumes, éditées par ses deux fils Luc et Thierry en 1996), extrait trouvé sur le blog de la fondation Ça ira !

    © Alice Frey, Jeune femme et chat