« Le deuil que je porte n’est donc pas celui, classique sinon banal, et exemplaire, d’une femme aimée. Mais je reconnais que, tout en ayant trouvé précisément l’amour ailleurs, et donc le bonheur à l’heure où j’écris, Véronique a emporté avec elle une sorte de joie, une sorte de connaissance, une sorte de regard, comme une sorte d’interrogation dont je me retrouve aujourd’hui privé et donc veuf. Comme si elle avait, bien malgré elle, la pauvre, désenchanté une part du territoire de ma vie que je pensais pourtant avoir conquis pour toujours. »
Pierre Mertens, Paysage sans Véronique
Commentaires
Enchanter le paysage de l'autre...que c'est beau.
Merci, bonne journée Tania.
Le désenchanter par l'absence...pardon j'ai été distraite par des orages violents.