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Désenchanté

pierre mertens,paysage sans véronique,récit,littérature française de belgique,véronique pirotton,amitié,rencontres,procès,affaire wesphael,témoignage,lecture,culture« Le deuil que je porte n’est donc pas celui, classique sinon banal, et exemplaire, d’une femme aimée. Mais je reconnais que, tout en ayant trouvé précisément l’amour ailleurs, et donc le bonheur à l’heure où j’écris, Véronique a emporté avec elle une sorte de joie, une sorte de connaissance, une sorte de regard, comme une sorte d’interrogation dont je me retrouve aujourd’hui privé et donc veuf. Comme si elle avait, bien malgré elle, la pauvre, désenchanté une part du territoire de ma vie que je pensais pourtant avoir conquis pour toujours. »

Pierre Mertens, Paysage sans Véronique

Commentaires

  • Enchanter le paysage de l'autre...que c'est beau.
    Merci, bonne journée Tania.

  • Le désenchanter par l'absence...pardon j'ai été distraite par des orages violents.

  • Les deux sont vrais, l'avant et l'après... Week-end orageux, sans dégâts, j'espère.

  • Chaque perte est en effet un deuil, on y laisse toujours quelque chose, qu'il s'agisse d'un être cher, ami ou famille, ou de quelque chose à laquelle on renonce, cela nous transforme à jamais...C'est tellement vrai qu'on peut se sentir "veuf" d'une sorte de joie...de regard. Merci pour cet extrait.

  • C'est vrai, Manou, à des degrés divers. Un peu de tristesse ce matin en apprenant la mort de Diane Keaton, une actrice que j'aimais.

  • Diane Keaton il me semble qu'elle emporte une part de ma jeunesse .. c'est un peu exagéré, mais c'est quand même ce que je ressens. C'est frappant cette expression "désenchanter une part du territoire de ma vie".

  • Nous sommes sans doute nombreuses à le ressentir, chère Aifelle.

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