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Exposition - Page 53

  • Renoir à Martigny

    L’exposition Renoir à Martigny a de quoi séduire les estivants, habitués ou non de la Fondation Pierre Gianadda et de son jardin qui embellit d’année en année – arbres, étang, sculptures... 

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    Renoir, Femme s’essuyant la jambe droite, vers 1910,  Museu de Arte de Sao Paulo - Assis Chateaubriand

    Déjà autour dun Faisan sur la neige (1879), on reconnaît la touche mousseuse du peintre et sa manière singulière de capturer la lumière sur la toile. Pierre-Auguste Renoir (1841-1919), « peintre de la femme », a souvent privilégié la figure humaine, mais il n’a cessé de peindre aussi des paysages : ceux de la petite salle d’angle au début de l’exposition sont pleins de charme, lac ou bord de Seine, chemins de promenade, en été le plus souvent.

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    Renoir, Femme à l’ombrelle dans un jardin, 1873-1875, Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid

    Annonciatrice de son chef-d’œuvre exposé au musée d’Orsay, Au jardin – Sous la tonnelle du Moulin de la Galette, prêt du musée Pouchkine, montre une jeune femme de dos, en robe rayée bleue et blanche, appuyée sur une ombrelle pour bavarder avec des personnages attablés dans la verdure, une image de plaisirs simples et partagés. 

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    Renoir, Au jardin - Sous la tonnelle au Moulin de la Galette, Musée Pouchkine, Moscou

    Renoir est un portraitiste. La comtesse de Pourtalès, les fillettes Alice et Elisabeth Cahen d’Anvers (Rose et bleu) ou Madame X montrent une grande attention à la personnalité, aux visages, aux vêtements aussi – même si la préférence du peintre va aux modèles nus, ses célèbres « Baigneuses », qu’il peindra toute sa vie avec sensualité et enthousiasme. « Renoir me dit que le nu lui paraît être une des formes indispensables de l’art », écrit Berthe Morisot dans son Carnet, le premier janvier 1886, après une visite à son ami. 

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    Renoir, Rose et bleu – Alice et Elisabeth Cahen d’Anvers, 1881, Museu de Arte de Sao Paulo - Assis Chateaubriand 

    Dans la première partie du parcours, deux autres paysages m’ont frappée, issus de collections particulières : d’abord Etude de mer – Marine à Capri, une petite toile délicate où mer et ciel mêlent leur palette, puis Paysage d’Alger – Le jardin d’essai, qui m’a rappelé l’exposition de Gérard Edsme inspiré par ce jardin luxuriant. 

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    Renoir, Etude de mer (Marine à Capri), 1881, Collection particulière 

    Une autre salle d’angle présente, près des Enfants de Martial Caillebotte, Jean et Geneviève assis avec leurs livres (le peintre possède l’art de rendre la grâce enfantine, le garçon porte les cheveux longs comme il était courant à l’époque) et d’une Jeune fille au chapeau noir à fleurs rouges au regard franc, un magnifique portrait de Julie Manet, la fille de Berthe Morisot : avant de mourir, celle-ci avait confié sa fille à Renoir, qui devient son tuteur. Quel que soit le format de la toile, Renoir assure présence à son sujet, on peut encore le vérifier dans une ravissante petite huile appartenant à la fondation Gianadda, Jeune fille en buste, vue de profil. 

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    Renoir, Mlle Julie Manet, vers 1894, Musée Marmottan Monet, Paris

    Femme s’essuyant la jambe droite, affiche de l’exposition, annonce une série de nus, le plus souvent dans un cadre de verdure, où Renoir donne libre cours à son enthousiasme pour la beauté féminine, son type de femme plutôt ronde et colorée : « Ce que j’aime, c’est la peau, une peau de jeune fille, rosée, et laissant deviner une heureuse circulation. » Ses modèles devenaient ses maîtresses ou l’inverse, je ne sais. Renoir peignait ceux qui vivaient auprès de lui, ses enfants, ceux de ses amis. L’exposition se termine sur un autoportrait de 1910 où il s’est peint de profil, la barbe et la moustache aussi blanches que son chapeau, l’œil toujours vif, curieux. 

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    Renoir, Jeune fille au chapeau noir à fleurs rouges, vers 1890, Collection particulière, Photo Jean-Louis Losi

    Dans le forum, on peut admirer une nature morte aux fruits exotiques, Bananes et ananas. Près de sa célèbre Venus victrix en bronze (Renoir & Richard Guino), une belle Etude de nu – Baigneuse du musée Rodin m’a plu par son inachèvement, ses couleurs, l’attitude du modèle. Si vous passez par Martigny cet été, ne manquez pas le passionnant documentaire projeté au sous-sol, qui montre Renoir à l’œuvre et les lieux où il a vécu. Dans ses derniers jours, le peintre aurait dit en peignant, les pinceaux attachés à ses doigts pleins de rhumatismes : « Je commence à y comprendre quelque chose. »  

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    Une exposition annexe présente les vitraux offerts par la Fondation Pierre Gianadda aux deux chapelles de Martigny dont la rénovation vient de se terminer. Les fac-similés exposés permettent de les découvrir à hauteur des yeux, une occasion rare. C’est le Père Kim En Joong, créateur des nouveaux vitraux de la cathédrale St Lambert à Liège, qui a peint ceux de la chapelle catholique de la Bâtiaz. 

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    Pour la chapelle protestante, construite en 1932 par le grand-père de Léonard, Baptiste Gianadda, Hans Erni a dessiné dix-sept vitraux sur des thèmes bibliques liés à la vie et à la renaissance – il en a découvert la maquette le jour de ses 105 ans ! 

  • Impressions privées

    Il vous reste jusqu’au 6 juillet pour visiter à Paris l’exposition « Les impressionnistes en privé » : le musée Marmottan fête ses 80 ans avec ces « Cent chefs-d’œuvre de collections particulières » qui attirent beaucoup de monde. Trop, sans doute, pour regarder à l’aise certaines toiles comme ce petit « Voilier dans le port de Honfleur » de Jongkind non loin de « Bénerville, la plage » de Boudin ou de « Ville d’Avray, le grand étang et ses villas » de Corot. Ces précurseurs de l’impressionnisme rendent les variations de l’air et de la lumière dans des paysages où une ligne d’horizon assez basse donne au ciel sa part essentielle.

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    Johan Barthold Jongkind, Voilier dans le port de Honfleur, 1863 - Collection particulière © Brame & Lorenceau, Paris 

    Les impressionnistes peignent aussi la ville, comme Caillebotte avec ses vues plongeantes sur une rue de Paris ou un refuge pour les piétons au milieu d’un carrefour. C’est depuis une fenêtre d’un appartement du boulevard Haussmann qu’il a peint « Intérieur, femme à la fenêtre » : une femme de dos, en robe bleu foncé, regarde par la fenêtre ; près d’elle, un homme lit le journal. Mais dans l’immeuble en face (quelques lettres dorées permettent d’identifier l’hôtel Canterbury, détruit pour la construction des Galeries Lafayette) – voilà qui titille l’imagination –, on distingue une petite silhouette à une fenêtre. Le contre-jour, les rideaux de dentelle et les volutes du fer forgé, l’harmonie du blanc, du bleu et de l’or pâle, tout cela forme un magnifique tableau d’atmosphère. 

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    Gustave Caillebotte, Intérieur, femme à la fenêtre, vers 1880 - Collection particulière

    « La petite danseuse de quatorze ans », la célèbre sculpture de Degas exposée ici est un bronze fondu après 1922 dit la notice, un des rares exemplaires encore en mains privées « sinon le seul, parmi les vingt-neuf recensés à ce jour » (catalogue). De belles peintures de Degas montrent son sens original du cadrage, qu’il évoque le mouvement des chevaux sur le champ de courses, une femme à sa toilette ou une danseuse au repos. Ou encore sa fameuse gravure au format vertical représentant « Mary Cassatt au Louvre ». 

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    Eva Gonzalès, Le moineau, vers 1865-1870 - Collection particulière

    J’ai admiré un ravissant portrait au pastel de sa jeune sœur par Eva Gonzalès, « Le moineau », mais je me suis arrêtée bien plus longuement devant les Berthe Morisot : « Portrait de jeune femme » (en robe de mousseline à fleurettes), « Les lilas à Maurecourt » (sa sœur Edma et ses deux enfants dans un parc) et « La Fable » où Julie Manet, la fille de Berthe et d’Eugène Manet, sur un pliant, fait face à sa nourrice qui se repose sur un banc. 

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    Berthe Morisot, Jeune fille à la potiche, vers 1889 - Collection particulière

    Le génie de Berthe Morisot, son art de capter la vie en touches légères, dans toute sa fraîcheur, apparaît aussi dans « Jeune femme remettant son patin » où une patineuse en robe sombre est entourée d’un tourbillon glacé, un décor presque abstrait. Autre découverte – rien que pour ces Morisot, l’exposition vaut le voyage, à mon avis – « Jeune fille à la potiche », où elle a peint sa nièce : une œuvre inachevée, mais un portrait plein de présence de la jeune fille au regard franc.  

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    Il y a d’autres figures à découvrir dans l’exposition : chez Renoir,  le « Portrait de Lucie Bérard au tablier blanc » par exemple, ou ces « Jeunes filles au bord de la mer » reprises en couverture du catalogue. Et cette charmante « Gardeuse d’oies au bord du Loing », un pastel de Sisley. Tous ces portraits et paysages portent les signatures les plus fameuses de l’impressionnisme.  

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    Alfred Sisley, Gardeuse d’oies au bord du Loing - Collection particulière

    Pour ce qui est de Monet, le musée Marmottan a de quoi combler ses visiteurs dans ses collections permanentes. En descendant au sous-sol, quel bonheur de retrouver tant de chefs-d’œuvre et cette fois dans des salles vastes et paisibles, des « Glycines », des « Nymphéas »… Michel Monet, le fils de Claude Monet, a légué sa collection personnelle au Musée Marmottan en 1966. Trente ans plus tard, les descendants de Berthe Morisot lui ont eux aussi légué de nombreuses œuvres qui forment à présent la collection Morisot la plus importante réunie dans un musée (salles au premier étage).

  • Elle c'est toi

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    Ella ets tu (détail) © Rafel Joan, 1995

    « Ella ets tu » (Elle c’est toi, 1996) est aussi une peinture sombre et mystérieuse, au pinceau rapide et gestuel, dont la composition évoque une Annonciation, sujet fréquemment abordé par les grands peintres italiens de la Renaissance et du Baroque. Dans la partie inférieure droite du tableau, on perçoit une tache foncée, dont le contour rappelle une tête de femme, à la manière d’un sphynx ; l’artiste m’explique que c’est une pierre qu’il avait gardée, qui ressemblait, effectivement, à une tête de femme et qu’il voyait comme une sculpture de déesse primitive. Elle est comme tapie dans les branches et les feuilles d’un arbre, peut-être aux aguets. Le fond blanc du tableau fait penser à un écran de cinéma. Une autre silhouette, sombre et curviligne, aux formes organiques, flotte dans l’angle supérieur gauche : c’est une charcuterie en train de sécher. 

    Enrique Juncosa, La fixité : la peinture de Rafel Joan (Catalogue Es Baluard, Palma de Mallorca, 2014)

  • Rafel Joan Peintures

    Es Baluard (le rempart), le musée d’art moderne et contemporain de Palma de Majorque, s’est ouvert en 2004. Ses terrasses accessibles de l’extérieur offrent de belles vues sur la ville, la mer et la montagne. Après avoir découvert ses collections d’art en lien avec les îles Baléares, nous y avons visité la belle rétrospective consacrée au peintre mallorquin Rafel Joan (elle vient de fermer ses portes). 

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    Près de l’entrée, Ritual (Ben Jakober & Yannick Vu, 1994) : un fil de néon passe entre des aiguilles géantes, l’effet est étonnant, très réussi, et aussi vu d’en haut, depuis l’étage. Le parcours chronologique débute en 1900, avec des paysages mallorquins signés Degouve de Nuncques (Baie de Palma), Joaquim Mir, Santiago Rusiñol, Joaquín Sorolla (Cala San Vicente), Pilar Montaner 

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    Ritual © Ben Jakober & Yannick Vu, Es Baluard

    Des œuvres modernes, ensuite, dont Chevaux en fuite par le vol de l’oiseau-terreur de Miró (1976). Des Flûtistes de Juli Ramis très matissiens, des peintures de Tapies (je vous renvoie à l’index des artistes sur le site du musée). Une salle Picasso propose une belle photo de lui et des céramiques.

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    Chevaux en fuite par le vol de l’oiseau-terreur © Miró, Es Baluard

    Une salle Miró montre ses illustrations pour Ubu et pour d’autres ouvrages, Colo y a consacré un billet. Le parcours se termine sur des œuvres plus récentes comme Ile d’un monde parfait III (2007-2008), une sculpture de Baltazar Torres. 

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    Island of a perfect world III © Baltazar Torres, Es Baluard

    Dans les salles du bas, la rétrospective Rafel Joan Pintures 1983-2013 nous a révélé l’univers de ce peintre autodidacte, né à Palma en 1957. Le bleu domine dès ses premières œuvres, comme dans « Carn i fruita » : un homme dévore un morceau de pastèque tandis que sa compagne contemple la mer, accoudée à une balustrade, vue de dos – ses rondeurs répondent à celles des plats et des fruits.

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    Femater, aigües brutes i cementeri, 1988 © Rafel Joan (Photo AraBalears)

    Rafel Joan a peint de nombreux paysages de Majorque loin des clichés, dans leur aspect quotidien, par exemple « Femater, aigües brutes i cementeri » (Ordures, eaux sales et cimetière) dans des tons de terre rouge et d’ocre, image de chaleur et de sécheresse. Plus sereine, « Cala Bóquer », une belle vue de la baie à Portocolom, décline tous les tons du bleu clair au bleu foncé.

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    S’estudi (détail), 1984-1985 © Rafel Joan 

    Un autoportrait m’a fait forte impression, « S’estudi » : dans l’atelier, où une lumière très blanche s’engouffre par la porte, l’artiste travaille, assis à sa table en tricot blanc et pantalon d’un bleu intense. La main droite dessine, la gauche trifouille dans un tiroir ouvert. Concentration. 

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    Eleazar (détail), 1992 © Rafel Joan 

    Le peintre mallorquin a vécu à Palma, au Maroc, à Barcelone, à New York – ses carnets de voyage exposés en vitrine sont très vivants – et il a peint aussi les villes avec leurs enseignes, les rues étroites fréquentées la nuit par les prostituées, les cafés et les bars. Les personnages s’y réduisent souvent à des silhouettes. Ce sont des peintures d’atmosphère, où la configuration des lieux est très bien rendue.  

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    Une autre série de toiles, très différentes dans leur cadrage et dans leurs couleurs, évoquent la contemplation de la nature, avec une grande attention aux feuillages, aux ramures et surtout, avant tout, à la lumière. « Niu » (Neige) est une ode à la lumière d’hiver qui baigne des rameaux noirs et nus, comme à l’encre. 

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    Niu (détail), 2001 © Rafel Joan

    Dans les années 2000, Rafel Joan a eu l’occasion de survoler son île en avion ultraléger et il s’en est inspiré pour peindre la terre vue du ciel (on pense parfois à Klee). Ensuite, changement complet de point de vue avec ses œuvres sous-marines, en bleu et vert, un magnifique ensemble dans lequel il cherche à rendre les impressions quil a eues en marchant sous l’eau (en tenue de plongée) parmi les poissons, les effets de la lumière sous la surface de la mer.

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    Rafel Joan vit en solitaire et peint à l’écart des tendances esthétiques contemporaines, ce qui ne l’empêche pas de participer à la vie artistique de Majorque, où il habite actuellement à Vilafranca de Bonany. Il a de nombreux amis écrivains et artistes, les peintres Barceló et Claramunt, entre autres – le premier signe un texte intitulé « Si j’ai 3 amis, l’un d’eux est RJ ». Le catalogue en catalan offre tous les textes traduits en castillan, en français et en anglais et propose en plus des œuvres exposées de belles photographies du peintre et de son atelier. 

  • Reliances

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    « Je montre peu, juste un univers. »                             (Gérard Edsme)

    « A la manière de Brancusi, qui dans « le cube blanc » installait ses œuvres pour les mettre en écho, G. Edsme compose trois ensembles de peintures. 
    Entre elles se tissent des liens formels et poétiques  « RELIANCES » lieux où la narration prend source et où les formes dialoguent. » (L. S.)

     

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    Gérard Edsme / Parcours Off /

    Parcours d’Artistes Saint-Gilles & Forest / 

    16/5 > 1/6/2014.