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exposition - Page 42

  • Umbra / Vertige

    Pour la première fois, je suis allée jusqu’au monument érigé au bout de la plage d’Ostende et de la promenade Roi Baudouin, à la limite de Mariakerke.

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    Umbra, un bronze de 2002 signé Herlinde Seynaeve, est un hommage à Léon Spilliaert.

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    Posé sur des gradins circulaires, il s’inspire de son fameux Vertige (1908) où une femme en noir, son long foulard flottant sous le vent, affronte le vide du haut d’un escalier monumental.

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    A l’arrière-plan, les galeries royales et l’Hôtel Thermae Palace d’Ostende

     

  • Spilliaert à Ostende

    Depuis longtemps, j’ai envie de vous parler de Spilliaert, un peintre belge pour qui j’ai une admiration particulière. Vendredi premier juillet : pas encore la foule à Ostende, nuages et pluie assombrissent le début de l’été. Un bon jour pour découvrir la nouvelle aile du Mu.ZEE consacrée à « Deux grands maîtres ostendais : Ensor et Spilliaert » puis Het Spilliaert Huis (La Maison Spilliaert), ouvertes depuis mai 2016.

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    Cabines de bain sur la plage d'Ostende

    « Ensor et Spilliaert ont beau être ‘le jour et la nuit’, leur œuvre témoigne de la même fascination pour la lumière d’Ostende, le rythme de la mer, les pêcheurs et la vie sur la plage. » (Brochure du Mu.ZEE) James Ensor (1860-1949) et Léon Spilliaert (1881-1946) y sont nés, y ont vécu, y ont peint. Tous deux étaient fils de commerçants : on peut encore visiter la Maison Ensor où sa mère vendait coquillages, masques et objets exotiques ; en revanche, la Grande parfumerie Spilliaert n’existe plus – sa devanture annonçait « Fleurs des Flandres », « Brise d’Ostende », des parfums fabriqués par le père de Spilliaert.

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    http://www.visitoostende.be/fr/het-parfum-van-oostende

    Deux grandes photos à l’entrée des nouvelles salles du « Musée d’art-sur-mer » au rez-de-chaussée montrent l’une, Ensor contemplant la plage noire de monde de la terrasse du Kursaal (casino) en 1926 et l’autre, Spilliaert en compagnie d’Oscar Jespers, également sur le balcon du casino (ils y ont exposé ensemble en 1925) devant la plage et ses cabines de bains. On verra de nombreuses photos des peintres, des affiches, des livres, des lettres qui les montrent en relation avec d’autres artistes et amis, des écrivains, des galeristes... Une lettre d’Ensor à Eugène Demolder, juge de paix, montre leur amitié – comparée à celle de Don Quichotte et Sancho Panza. Celui-ci a écrit la première biographie d’Ensor en 1882.

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    http://www.muzee.be/fr

    Le parcours présente leurs liens avec la ville et leurs points communs : Ensor peint Ostende encore provinciale, la ville de pêcheurs que le roi Léopold Ier va choisir comme villégiature et transformer en ville mondaine ; l’insomniaque Spilliaert, de vingt ans son cadet, peint les galeries royales (édifiées sous Léopold II au début du XXe siècle, aujourd’hui décrépites), la plage, la mer au clair de lune, les rues désertes, des silhouettes solitaires.

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    Ensor, Les toits d'Ostende, 1901 (Mu.ZEE, Ostende) © SABAM BELGIUM 2016

    Ensor n’a pas quinze ans quand il peint une toute petite toile lumineuse que je connaissais pas, Couple de pêcheurs. Après l’orage (1880) montre sa fascination pour les nuances du ciel, on y voit déjà sa palette de tons nacrés qui feront merveille sur de nombreuses toiles. Une composition de coquillages du magasin Ensor est présentée près de la grande tapisserie de la fameuse Entrée du Christ à Bruxelles en 1889 – la toile originale est au Getty Museum de Los Angeles. Elle a été réalisée en 2010, grâce à un mécène, sur un projet de tapisserie colorié par Ensor lui-même. Des écouteurs permettent de l’entendre discourir, déclamer, et commenter la composition de cette toile, qu’il met en rapport avec le montage de coquillages.

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    Ensor, Autoportrait au chapeau fleuri, 1883 (Mu.ZEE, Ostende) © SABAM BELGIUM 2016

    Ensor s’est moins souvent représenté que Spilliaert. Son célèbre Autoportrait au chapeau fleuri a été peint d’abord sans chapeau, ajouté quelques années plus tard ainsi que des traits bleus au-dessus de sa moustache, une façon géniale d’instiller fantaisie et humour dans ce chef-d’œuvre. Un petit autoportrait plus tardif du Baron Ensor avec son diable et son blason affiche la devise : « Pro luce nobilis sum ».

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    Un chat dans les dunes, extrait des Images d'Ostende de Henri Storck

    Un autre Ostendais célèbre a rencontré Ensor et Spilliaert : le cinéaste Henri Storck, dont on peut regarder « Images d’Ostende », premier film centré sur l’eau, l’écume, les ancres, le vent, les reflets, les dunes, souvent des gros plans, des vues en plongée, et d’autres films sur la vie à Ostende, les passants, la plage, des documents précieux.

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    Spilliaert, Le hibou (collection particulière)

    Anne Adriaens-Pannier, spécialiste de Spilliaert, avait donné pour titre au catalogue de la rétrospective bruxelloise en 2006, « Léon Spilliaert, un esprit libre ». Passionné de littérature et de philosophie, Spilliaert reçoit sa première boite de pastels à Paris en 1900 (elle est exposée), où il visite avec son père l’Exposition Universelle. Il travaille d’abord comme illustrateur pour l’éditeur Deman et entre ainsi en contact avec Maeterlinck (Serres chaudes) et Verhaeren qui l’introduit dans les cercles parisiens. Verhaeren et Zweig ont été parmi les premiers à lui acheter des œuvres.

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    Spilliaert, La digue d'Ostende vue depuis l'estacade, vers 1910  (La Libre Culture) © SABAM BELGIUM 2016

    Léon Spilliaert souffrait de maux d’estomac et d’insomnie, il a longtemps vécu chez ses parents à Ostende où il se promenait le soir, noctambule solitaire attentif aux lumières crépusculaires et nocturnes. Ses nombreux autoportraits où le noir et le blanc dominent révèlent une personnalité inquiète, introspective, d’une part, et aussi sa fascination pour les objets, les plantes, les miroirs, les éclairages, les ombres. Peintre symboliste, il annonce l’expressionnisme.

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    © Spilliaert, Le nuage, 1902 © SABAM BELGIUM 2016

    Ensor et Spilliaert n’avaient pas vraiment de sympathie l’un pour l’autre. Spilliaert a des amis poètes – son mariage en 1916 avec Rachel Vergison est endeuillé par la mort accidentelle de Verhaeren. Le couple s’installe à Bruxelles, où leur fille Madeleine naît l’année suivante. L’œuvre de Spilliaert devient plus sereine. Quand il revient à Ostende à la demande de sa mère, en 1922, ses rapports avec Ensor s’améliorent. Il est à présent reconnu, exposé, des collectionneurs français achètent ses œuvres. 

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    Spilliaert, Femme au bord de l’eau © SABAM BELGIUM 2016

    Comme Ensor, il peint la vie des pêcheurs, leurs femmes, les quais, et aussi des promeneurs, des baigneuses. Et toujours des marines, dans de magnifiques couleurs où le ciel et l’eau se confondent. Ses diagonales ouvrent l’espace de la toile jusqu’à l’infini. Le dessin de Spilliaert est très graphique, il a le sens de la ligne, du cadrage. Sa technique est très variée : encre de Chine, lavis, pastel, gouache, crayons de couleur, aquarelle, huile…

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    Het Spilliaert Huis (ce n’est ni sa maison, ni un musée) tout au bout des galeries royales (entrée par le 7, Koningin Astridlaan), propose depuis deux mois une très belle sélection (par Anne Adriaens-Pannier) de 32 œuvres issues de collections privées. A ne pas manquer si vous allez à Ostende : l’exposition est ouverte tous les jours pendant les vacances scolaires. Vous y verrez aussi la passion plus tardive de Spilliaert pour les arbres, leurs troncs, leurs branches entrelacées. Vous m’en direz des nouvelles.

  • Aller à pied

    Liège Boverie (33) bis.jpg« Le promeneur au 18e et au 19e siècle, tout comme aujourd’hui bien sûr, est un homme potentiellement issu de toutes les classes sociales ; nulle d’entre elles n’échappe à cette envie de se retrouver seul, en couple, en famille ou en groupe, avec la nature et ses « ornements » – ainsi que les artistes et les théoriciens du paysage nomment les arbres, les rochers, les plantes ou les cours d’eau. Que cela soit par nécessité – un déplacement professionnel ou familial – pour le plaisir de la marche et du sport aussi bien que dans un désir de méditation ou de détente, à tous les âges, on a toujours été amené à « aller à pied ».   

    Vincent Pomarède, Fragments introduisant à la représentation picturale des loisirs in Catalogue En plein air, La Boverie, Liège, 2016.

  • La Boverie nouvelle

    Entre la Meuse et sa dérivation, le parc de la Boverie n’est pas si facile à trouver pour qui connaît peu Liège – où se garer ? – mais une fois la voiture laissée sur l’autre rive, cela ne manquait pas de charme de découvrir à distance la nouvelle galerie vitrée du musée de la Boverie, de longer l’eau à pied jusqu’au pont Albert Ier, puis d’aborder le site côté jardin à la française, en pleine saison des roses.

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    « En plein air », l’exposition inaugurale, correspond bien à l’esprit du lieu. Le nouveau musée de la Boverie, installé dans l’ancien Palais des Beaux-Arts de Liège construit pour l’Exposition universelle de 1905, vient d’être réhabilité. Pourquoi y a-t-on ajouté cette « nouvelle salle hypostyle » (21 colonnes élégantes quoique en béton conçues par Rudy Ricciotti, le bureau d’architecte qui a œuvré à la rénovation de l’Hôtel de Caumont) laissée quasi vide pour l’instant ? Sa fonction n’apparaît pas, mais ce vaste espace permet de jouir largement de la vue sur les alentours.

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    On entre au musée de la Boverie du côté du parc à l’anglaise – après la visite, nous le quitterons par là et découvrirons la manière sans doute la plus agréable d’accéder au site : descendre à pied de la gare des Guillemins (700 m), traverser l’esplanade et emprunter la nouvelle passerelle « la belle Liégeoise » qui mène au parc de la Boverie. On peut aussi y accéder avec la navette fluviale qui le relie au Grand Curtius.

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    « En plein air », en collaboration avec le musée du Louvre, montre à travers une centaine de peintures, la plupart de musées français et étrangers, que la nature n’a pas attendu l’impressionnisme pour inspirer les peintres. Au XVIIIe siècle, certains travaillaient déjà « sur le motif », comme Alexandre-François Desportes. Au fil du temps, les couleurs se feront plus claires, plus vibrantes. J’aurais voulu vous montrer une belle Vue de Villerville en Calvados (musée de Liège) où Daubigny annonce l’impressionnisme, et Cernay, avril en fleurs d’Emmanuel Lansyer, mais ces peintures ne sont pas visibles sur la Toile.

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    Avant de découvrir le parcours chronologique en sept thèmes, j’attire votre attention sur le « Transparent du paysage des quatre saisons » de Carmontelle qui défile en fac-similé à l’entrée de l’exposition. Je n’ai regardé que les « Scènes nocturnes » de ce long rouleau « animé » de 42 mètres, par ignorance. Le catalogue où il est reproduit (en petit) indique que l’original (aquarelle, gouache et encre de Chine sur 119 feuilles de papier doublé de soie) est conservé au musée de Sceaux.

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    Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1715-1793), La joute des mariniers entre le pont Notre-Dame et le pont au Change, 1751
    (Paris, Musée Carnavalet)

    « Leçon d’amour dans un parc » : les sujets historiques et religieux font place, dans la peinture du XVIIIe siècle, à des sujets plus légers, plus proches de la nature et du quotidien, en tout cas pour les gens aisés. Dans Ascension d’une montgolfière à Aranjuez (1784), un prêt du Prado dont un détail est à l’affiche de l’exposition, Antonio Carnicero Mancio montre le public aristocratique rassemblé dans le jardin royal pour l’événement, mais aussi des bourgeois, des enfants, une marchande. Le musée des Beaux-Arts de Liège montre ici un des chefs-d’œuvre de ses collections : Promenade du dimanche au Bois de Boulogne (1899), signé Henri Evenepoel – on verra plus loin d’autres promeneurs sur l’esplanade des Invalides qu’il a peinte d’en haut.

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    Henri Evenepoel, Promenade du dimanche au Bois de Boulogne, 1899
    (Liège, Musée des Beaux-Arts)

    Les voyages des Anglais et des personnes fortunées en Europe et en Italie au XVIIIe siècle assurent le succès des « Vedute », ces panoramas de villes célèbres ou de paysages fameux à ramener chez soi, comme Vue du port de Toulon par Vernet. Une vue parisienne peinte par Raguenet en 1751 permet de revoir les habitations d’alors sur les ponts de la Cité, un Paris disparu difficile à imaginer aujourd’hui. Dans la même salle, un Monet prêté par le musée de Dallas montre avec une fraîcheur d’esquisse le Pont-Neuf un siècle plus tard, non loin du Louvre au printemps par Pissarro.

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    Claude Monet, Le Pont-Neuf, 1871 (Etats-Unis, Dallas Museum of Art)

    Aux promenades en ville, beaucoup préfèrent les bords de l’eau, les guinguettes au bord d’une rivière sont très populaires et c’est aussi un sujet de prédilection pour les peintres. Amusants, les costumes des dames dans Le chalet du Bois de Boulogne de Jean Béraud, « un de ces petits maîtres à grand succès » (catalogue). Dans Dimanche à Bougival de Félicien Rops, Léontine et Aurélie Duluc sont plus déshabillées. Max Liebermann peint les jeux de lumière et l’animation en terrasse au restaurant « De Oude Vink » à Leyde.

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    Félicien Rops, Dimanche à Bougival (Léontine et Aurélie Duluc), 1876 (Namur, Musée provincial Félicien Rops)

    Dans la vaste salle vitrée, deux espaces cubiques accueillent quelques toiles pour illustrer « les jeux » en plein air et « chambre avec vue » (thème un peu usurpé). Un coup de cœur pour L’enfant dans la mare de Maurice Denis, une petite toile presque carrée prêtée par le musée de Zurich (comme le Liebermann).

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    Max Liebermann, Le restaurant « De Oude vink » à Leyde, 1905 (Zurich, Kunsthaus)

    La dernière salle est consacrée aux vacances à la mer avec plusieurs scènes de plage de Boudin, des toiles du XIXe et du XXe dont un superbe Bonnard, Conversation à Arcachon ou Jeunes filles à Arcachon. D’autres artistes connus sont annoncés (Cézanne, Chagall, Dufy, Léger, Matisse, Picasso…), mais ne vous attendez pas à une succession de chefs-d’œuvre, la qualité est inégale. On peut voir dans un des petits films de Louis Lumière projetés à mi-parcours des enfants se jeter à l’eau du haut d’un ponton (1895).

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    Pierre Bonnard, Conversation à Arcachon, Jeunes filles à Arcachon, 1926-1930 (Paris, Musée du Petit Palais)

    Les toiles choisies rendent compte de l’évolution de la peinture européenne du XVIIIe au XXe siècle : couleurs, lumière, mise en page, touche, la façon de représenter la nature et les loisirs n’a cessé de se transformer.  « En plein air », première exposition de la Boverie, peut se visiter jusqu’au 15 août. N’hésitez pas à prendre un ticket combiné pour découvrir aussi les collections permanentes, elles en valent la peine.

  • L'abeille d'or

    « Au centre de l’affiche, une femme de profil en kimono porte dans sa chevelure quelques fleurs de tournesol. La tête est entourée d’une double auréole où figure le nom de la marque L’Abeille d’Or, puis un motif d’abeilles, entre lesquelles s’insèrent de petites feuilles et fleurs de caféier.

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    A gauche, une cafetière, placée sur un support Art nouveau rappelant Paul Hankar, laisse échapper des volutes de vapeur qui évoquent des formes végétales.

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    A droite, un vase contient une haute plante de caféier (Coffea arabica L.). Ses petites fleurs blanches caractéristiques à 4 ou 5 lobes sont reprises sur l’écharpe et la ceinture du kimono, évoquant de manière métaphorique et subliminale la diffusion de l’arôme du café. »

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    Eric Hennaut, Caféier/Koffieplant in Catalogue Flora’s Feast. Le motif floral dans l’Art nouveau, Bruxelles, 2015.