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création - Page 6

  • Lodge et l'écriture

    En 1989, Jeu de société est publié en français chez Rivages, et depuis lors « l’augmentation remarquable » du nombre de ses lecteurs français est « l’un des aspects les plus surprenants et les plus gratifiants » de sa vie d’écrivain, confie David Lodge (né en 1935). Dans A la réflexion (2004), le romancier anglais, qui a été professeur de littérature anglaise à l’université de Birmingham, a rassemblé des articles et des conférences sur ses propres romans, au risque de paraître égocentrique, pour les lecteurs intéressés par cette « entreprise de réflexion et de révélation » sur sa pratique d’écrivain. 

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    David Lodge -
    Photo Sophia Evans (The Guardian)

    David Lodge écrit dans de nombreux registres : romans, nouvelles, critique universitaire, comptes rendus de lecture, journalisme… Ecrire – « la seule chose que je sache vraiment faire » – offre des résultats durables : « Les textes n’appartiennent pas seulement à la mémoire. Ils sont recréés chaque fois que quelqu’un les lit. » Issu de la « toute petite bourgeoisie » catholique, l’écrivain a grandi dans la banlieue de Londres, unique enfant d’un mariage mixte entre un père « non-catholique » et une mère « croyante, mais sans ostentation ». Vers seize ans, ses lectures le rendent de plus en plus critique « à l’égard de la culture « ghetto » catholique » hostile envers les arts et lorsqu’il lit Portrait de l’artiste en jeune homme, il s’identifie immédiatement à Stephen Dedalus.

    « J’appartiens à la dernière génération d’Anglais pour qui le mariage était la seule façon socialement autorisée d’avoir des relations sexuelles » affirme Lodge dans « L’amour et le mariage dans le roman ». Il constate que les deux plus grands romanciers modernes de langue anglaise ont défié la conception traditionnelle du mariage tout en s’y conformant : D. H. Lawrence s’enfuit avec Frieda Weekley, la femme d’un professeur de lettres françaises, avec qui il aura trois enfants – une union chaotique mais il lui reste fidèle ; Joyce s’enfuit avec Nora Barnacle, une femme de chambre, et proteste quand on l’accuse d’immoralité : « de toute ma vie, je n’ai aimé qu’une seule femme. »

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    Joyce est pour Lodge la référence majeure. En 1979, il assiste au Symposium international James Joyce à Zurich, ville où l’Irlandais a passé la première guerre mondiale et où il est mort pendant la seconde. On y trouve un authentique bar de Dublin (démonté et rebâti), le James Joyce Pub. Bien sûr les spécialistes s’y retrouvaient le soir – les congrès internationaux sont pour Lodge « un matériau de fiction » d’une grande richesse. « Mon Joyce » revient sur ce compagnonnage avec un écrivain lu et relu, commenté et enseigné. « Je lisais Joyce mais (…) en un certain sens, je fus aussi « écrit » par lui ».

    Vous trouverez dans A la réflexion de quoi éclairer les romans de David Lodge, de Un tout petit monde à Pensées secrètes, ainsi que de nombreux éléments autobiographiques, même si avec son humour habituel, l’écrivain prévient : « Il faut reconnaître que ce qui se donne ici pour une sorte de confession ou d’aveu est souvent une façon de dissimuler ou de se construire une image – mais n’est-ce pas là l’origine de la fascination qu’exercent les miroirs que se tend un auteur ? » (Préface)

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    Lodge raconte comment ses sujets lui viennent, comment il griffonne dans un cahier « entièrement consacré au projet »,  comment il trouve les lignes directrices avant de composer. Il insiste sur l’importance de concevoir une « idée de structure », comme Joyce l’a fait dans Ulysse avec L’Odyssée, cest pour lui « le stade le plus important de la genèse d’une œuvre. » Par exemple, dans Thérapie, il voulait écrire sur la dépression et c’est quand il a pensé que son narrateur « devrait peut-être lire Kierkegaard » que son projet a pris forme.

    Les rapports entre réalité et fiction sont « ambivalents et contradictoires ». Dans son œuvre, Birmingham devient « Rummidge », un lieu fictif, ce qui permet à l’auteur d’exagérer ou de déformer la réalité : « Un roman est un jeu, un jeu qui nécessite la présence de deux joueurs, un lecteur aussi bien qu’un écrivain. » Il va sans dire que les lecteurs fidèles de David Lodge retrouvent avec plaisir dans cet essai ses personnages et leurs situations souvent comiques (mais pas « frivoles », selon sa distinction).

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    A la réflexion s’attache à situer le roman actuel dans l’histoire du genre et dans la société contemporaine, « un statut ambigu entre l’œuvre d’art et le bien de consommation ». Lodge remarque qu’au moment où la critique universitaire poststructuraliste a décrété la « mort de l’auteur », les auteurs contemporains suscitent vers leur personne un intérêt public sans précédent. « Le succès commercial de la littérature dépend de la collaboration entre l’écrivain, l’éditeur et les médias. » Il évoque la dérive financière des grands groupes d’édition et la recherche « frénétique » du best-seller. Lodge revient en particulier sur l’à-valoir faramineux obtenu par Martin Amis pour L’information en 1995. Il aborde aussi la question des cours de création littéraire et le rôle de la critique.

    Moi qui aime partager mes lectures avec vous, j’ai lu avec une attention particulière « Le roman comme forme de communication ». David Lodge rappelle qu’« il est quasiment impossible de discuter d’un roman sans le résumer ou sans supposer que votre interlocuteur connaît l’histoire ; ce qui ne signifie pas que l’intrigue soit la seule ou même la principale raison de s’y intéresser, mais plutôt, que c’est le principe fondamental qui le structure. (…) Le récit s’intéresse au processus, c’est-à-dire au changement qui intervient dans un certain état de choses ; ou bien, il convertit les problèmes et les contradictions de l’expérience humaine en processus pour les comprendre ou les résoudre. »

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    « La conscience et le roman », un texte plus ambitieux d’une centaine de pages, termine le recueil. J’ai apprécié la simplicité avec laquelle David Lodge explique sa conception de l’écriture et expose son « savoir-faire ». Et aussi qu’il se réfère, dans la littérature anglo-saxonne principalement, à des écrivains comme Graham Greene ou Henry James, mais aussi à Jane Austen, Virginia Woolf ou Jane Smiley, entre autres. S’il n’en parle pas, Lodge est sans doute très conscient de ce qu’aujourd’hui, la plupart de ses lecteurs sont des lectrices.

  • Fantaisies d'une fée

    Qu’y a-t-il qui rende plus optimiste que de rencontrer de jeunes talents ? Le monde dessiné par Valentine Iokem pétille et sourit de telle manière qu’il nous met de bonne humeur, une vraie cure de jeunesse. Cette illustratrice wallonne expose avec d'autres jeunes créateurs à la galerie-boutique « Il était une fois », près de la place Dumon à Stockel, bien connue pour son marché, ses commerces et sa foire, au bout de la ligne 1 du métro bruxellois.

     

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    iI était une fois © Valentine Iokem

    Valentine se présente comme une « croqueuse de fantaisies à pois, de petites fleurs etcetera…». Quelle fantaisie, en effet, chez cette fée espiègle de vingt-trois ans, pleine d’imagination et de joie de vivre ! Depuis l’enfance, elle se passionne pour la littérature enfantine et l’art de l’illustration. Elle donne vie sur le papier à un petit monde follement gai, plein d’amour et d’humour. Des cœurs s’envolent d’une page à l’autre, comme des papillons. Des fillettes s’élancent sur des balançoires. Des guirlandes de lettres se balancent. Il pleut des pétales de fleurs.

    Vous savez comme j’aime quand les mots se font images, quand les images s’ouvrent au texte. Valentine Iokem joue avec les lettres, avec les mots, mêle à ses papiers lumineux des calligraphies légères et dansantes. Ici tout le monde s’amuse, l’alphabet aussi. Les mots doux font son bonheur, et le nôtre.

     

    Voyez son logo-nuage, un flocon de neige. Les joies enfantines riment avec Valentine. Rien de mièvre, des tons vifs et frais. Les couleurs sont à la fête, le rose et le vert, et tout ce qui va du rose au rouge et du vert au bleu... Ses cartes illustrées déploient l'arc-en-ciel de son imaginaire dans un jardin peuplé de fleurs et de papillons, d'arbres et de « pioux-pioux », et même des « hibouchoux » – pour tous les goûts.

     

    Si vous n’en pouvez plus d’attendre le printemps, poussez la porte de « il était une fois ». Vous y trouverez en exposition-vente les créations d’une vingtaine de jeunes talents « 100% made in Belgium » dans des registres divers – céramique, tissus, bijoux, cuirs… – et quelques nouveaux noms du monde de l’illustration belge. Une sélection de Chantal Couture, « illustratrice et sculptrice de papier », qui a pris l’initiative du mouvement Il était une fois « dédicacé à l'enfant, l'ado mais aussi à l'adulte qui n'a pas oublié qu'un jour il était lui-même un enfant... » Au fond de la galerie-boutique, Valentine Iokem présente ses cartes d’inspirations diverses et un lumineux « bric à brac » : carnets, badges, tasses et boîtes à thé – comment résister ?

     

     

     

     

  • L'eau et le feu

    « A notre surprise, nous le voyons tirer des poches de la vieille veste de velours qu’il semble affectionner un pinceau, de l’huile, diverses fioles et il commence à travailler un petit morceau de la toile que Simon avait recouvert d’un fond sombre. La surface opaque s’anime, s’éclaire, le fond vert foncé ne disparaît pas, mais il n’est plus qu’un reflet, un fond lointain et au-dessus il y a une étendue ou une profondeur d’eau. Ce n’est qu’un petit carré dans la vaste surface recouverte par Simon. Celui-ci est impressionné par ce qu’il voit, intéressé aussi, mais il doute d’y parvenir : « C’est très délicat, dit-il, très minutieux et je n’y connais rien. » Florian ne répond pas, il secoue seulement la tête, l’air de dire : « Tu trouveras. » J’ai l’impression qu’il invite aussi Simon à inventer, à découvrir avec lui et j’ai peur pour Simon. »

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    « Nous voyons que le feu va devoir affronter toujours le mouvement des océans, des fleuves, des orages, et le froid des longs hivers terrestres.

    Florian, Simon et moi nous élevons sur les échafaudages pour faire monter le feu. Il produit une telle chaleur, un tumulte si effrayant que nous devons nous prendre constamment par la main et respirer ensemble en nous rappelant que c’est nous qui peignons ce feu qui ne peut nous consumer. »

     

    Henry Bauchau, Déluge

  • La folie de peindre

    L’épigraphe du roman est de Proust, à qui Noé dans l’arche pendant quarante jours semblait si misérable quand il était enfant : « Plus tard, je fus souvent malade, et pendant de longs jours je dus rester dans l’« arche ». Je compris alors que jamais Noé ne put si bien voir le monde que de l’arche, malgré qu’elle fût close et qu’il fît nuit sur la terre. » Noé hante Déluge (2010) d’Henry Bauchau, de part en part. C’est d’abord le récit d’une rencontre entre une femme à peine guérie d’un cancer avec un peintre qui brûle ses dessins au bord de la mer. Le feu est pour Bauchau (né en 1912) lié à un traumatisme originel, celui de de l’incendie de Louvain où il se trouvait chez ses grands-parents pendant la première guerre mondiale.

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    Lever de soleil sur le volcan © Abdel OULAI

    « Pendant ma promenade ce matin, raconte Florence (c’est la première phrase), j’ai pensé de nouveau que, jusqu’à la mort de ma mère, je n’ai pas vécu ma vie mais celle qu’elle aurait voulu avoir. » Son amie Margot l’a décidée à changer de vie, à quitter le monde universitaire parisien, pour vivre autrement dans un port du Sud. Florence y est heureuse, elle travaille dans un jardin d’enfants mais redoute que la mort rôde encore en elle.

    Du côté de l’ancien port dont elle aime l’activité, le va-et-vient des barges et le tumulte des oiseaux de mer, elle voit un homme grand, maigre, les cheveux gris en désordre sous sa casquette de marin, qui s’installe au pied d’un escalier pour dessiner. Quand il a terminé, il regarde sa feuille, la froisse, la jette en boule à ses pieds. Elle comprend que ce doit être Florian, « le fameux peintre dont on dit qu’il jette ou brûle la plupart de ses œuvres. » 

    Impulsivement, elle s’assied près de lui et dit son admiration. « Ne parlez pas, ne regardez pas, dessinez », lui répond-il. Elle tente d’esquisser un plan, où le peintre ajoute quelques traits ; elle y voit alors un mur, « celui qui barre (sa) vie ». La présence du peintre lui rappelle le père qu’elle n’a jamais connu, parti avant sa naissance. Elle se sent bien avec lui.

     

    Mais quand il met le feu à ses dessins avec son briquet, un type costaud surgit et l’invective – c’est très dangereux si près des barils d’essence et du pétrole –, bientôt suivi d’un autre, plus jeune et très beau, armé d’un extincteur. Celui-ci, Simon, a entendu parler de l’artiste pyromane et calme Albert, son collègue. Florian s’excuse : « J’ai été trop longtemps à l’hôpital. Je peux dessiner n’importe où mais faut pas que des gens viennent. »

     

    Ainsi commence une histoire d’amitié et d’amour. Le vieil homme demande à Florence de le ramener à l’hôtel et de l’aider, comme le faisait à Paris Hellé, celle qui l’a tiré de l’hôpital et « s’occupe de tout, de l’argent, des tableaux, de (sa) folie. » Dans sa chambre, il lui fait composer le numéro de la doctoresse avec qui il échange de « petits mots tendres et sans suite » avant de lui passer Florence.

     

    Hellé – personnage inspiré sans doute par Blanche Reverchon et par le travail de thérapeute de Bauchau lui-même – aimerait que Florence reste aux côtés de Florian, l’aide à travailler, prenne soin de lui. Elle sent de la sympathie entre eux, le peintre aime sa voix qui le rassure, elle est « légère à son bras » comme il a dit. Elle explique qu'il a besoin d’elle pour peindre une très grande toile, qu’il ne peut faire seul – « il la brûlerait ». Comme Florence évoque sa propre maladie, Hellé insiste : « Travailler avec Florian vous aidera. » Elle l’a vu peindre à l’hôpital, revenir à la vie après des années d’errance – « Il a des côtés fous, est-ce que nous n’avons pas tous nos moments de folie ? »

     

    Florence se met donc à dessiner en compagnie de Florian,. Le peintre ne brûle plus ses feuilles, mais les met dans son sac, pour Hellé qui en fera ce qu’elle voudra. Il y glisse aussi les dessins de Florence. Un soir, elle lui propose de l'accompagner, avec Margot et une amie, à une grande soirée chez un armateur et son épouse avocate, des gens très riches qui possèdent de beaux tableaux, mais rien de lui.

     

    C’est Margot qui les introduit, annonce « la célébrité » à leur hôtesse : enchantée, celle-ci réserve au peintre « un petit espace protégé ». Assauts d’amabilités, curiosité des invités. Florence se sent belle, danse, s’amuse, et Florian lui-même veut danser avec elle. Il danse très bien mais se fatigue vite, réclame du vin, du café, s’assoupit. Quand il ouvre les yeux, un jeune garçon descend l’escalier en pyjama, c’est Jerry, le fils de la maison, que le vieil homme prend sur ses genoux et rebaptise « Jerry dans l’île ». Il lui parle à l’oreille, l’enfant sourit. Florian demande son carton à dessins et commence à dessiner avec Jerry contre son épaule, qui ne veut pas retourner dormir et s’endort là, tandis que Florian le dessine, beau et fragile dans son sommeil. Une grande complicité naît entre eux ce soir-là.

     

    Au téléphone, Florian raconte à Hellé comment il a voulu brûler le portrait de Jerry, comment il a ordonné à Florence d’en approcher l’allumette jusqu’à roussir le centre du dessin par en dessous, puis de verser de l’eau dessus. Elle est la première, dira Hellé à Florence, à avoir pu l’arrêter à temps, c’est un signe. Elle lui propose de démissionner de son emploi pour s’occuper de Florian à plein temps, devenir son assistante, l’aider à faire la grande œuvre qu’il porte en lui sans la laisser détruire. Le peintre a plein d’argent, Hellé versera sur un compte de quoi acheter une voiture, louer un grand appartement pour y installer un atelier – «  ce sont ses dernières années, ses dernières chances de s’accomplir. Vous me comprenez ? » Abasourdie, Florence prend le temps de réfléchir, puis accepte.

     

    Déluge, publié un an après Le Boulevard périphérique, est le roman de la folie de peindre et aussi, selon l’auteur lui-même, « un livre d’espoir ». Florence ne sait pas dans quelle aventure elle s’engage, quelle force la pousse à s’occuper de Florian, à peindre avec lui, elle, l’intello qui ne sait pas dessiner, mais aime les couleurs et l’art. Simon et Albert viendront renforcer l’équipage de l’atelier où se prépare une toile fantastique, une arche de Noé en plein déluge.

     

    Bauchau dit les gestes de la peinture, les effervescences et les découragements, les orages et les délires. « Ecrit au présent, Déluge est la sismographie des tremblements de l’être », écrit Claire Devarrieux dans Libération. L’acte de créer, la quête de l’absolu – on se souvient de la vague sculptée dans Oedipe sur la route – occupent une place essentielle dans l’univers de ce romancier qui offre ici une prodigieuse fable sur la vie à réinventer sans cesse pour rester vivant, dans le mariage improbable de l’eau et du feu.

  • Des signes

    « J’étais seule, debout, et le monde oscillait. Je suis une fugitive, je vagabonde, et dans ce lieu où je séjourne, je cherche des signes. »

    Annie Dillard, Pèlerinage à Tinker Creek

    Signes au Moeraske.jpg

    P.S. La Libre Blogs propose un lien vers Wikio. A titre d’expérience, je viens de l’activer pour quelque temps. J’espère observer ainsi, d’une part, si cet outil permet de toucher de nouveaux lecteurs et, d’autre part, si cela y améliore le signalement du blog, souvent fantaisiste comme plusieurs d’entre vous l’ont déjà remarqué.

     

    Tania