Qu’y a-t-il qui rende plus optimiste que de rencontrer de jeunes talents ? Le monde dessiné par Valentine Iokem pétille et sourit de telle manière qu’il nous met de bonne humeur, une vraie cure de jeunesse. Cette illustratrice wallonne expose avec d'autres jeunes créateurs à la galerie-boutique « Il était une fois », près de la place Dumon à Stockel, bien connue pour son marché, ses commerces et sa foire, au bout de la ligne 1 du métro bruxellois.
iI était une fois © Valentine Iokem
Valentine se présente comme une « croqueuse de fantaisies à pois, de petites fleurs etcetera…». Quelle fantaisie, en effet, chez cette fée espiègle de vingt-trois ans, pleine d’imagination et de joie de vivre ! Depuis l’enfance, elle se passionne pour la littérature enfantine et l’art de l’illustration. Elle donne vie sur le papier à un petit monde follement gai, plein d’amour et d’humour. Des cœurs s’envolent d’une page à l’autre, comme des papillons. Des fillettes s’élancent sur des balançoires. Des guirlandes de lettres se balancent. Il pleut des pétales de fleurs.
Vous savez comme j’aime quand les mots se font images, quand les images s’ouvrent au texte. Valentine Iokem joue avec les lettres, avec les mots, mêle à ses papiers lumineux des calligraphies légères et dansantes. Ici tout le monde s’amuse, l’alphabet aussi. Les mots doux font son bonheur, et le nôtre.
Voyez son logo-nuage, un flocon de neige. Les joies enfantines riment avec Valentine. Rien de mièvre, des tons vifs et frais. Les couleurs sont à la fête, le rose et le vert, et tout ce qui va du rose au rouge et du vert au bleu... Ses cartes illustrées déploient l'arc-en-ciel de son imaginaire dans un jardin peuplé de fleurs et de papillons, d'arbres et de « pioux-pioux », et même des « hibouchoux » – pour tous les goûts.
Si vous n’en pouvez plus d’attendre le printemps, poussez la porte de « il était une fois ». Vous y trouverez en exposition-vente les créations d’une vingtaine de jeunes talents « 100% made in Belgium » dans des registres divers – céramique, tissus, bijoux, cuirs… – et quelques nouveaux noms du monde de l’illustration belge. Une sélection de Chantal Couture, « illustratrice et sculptrice de papier », qui a pris l’initiative du mouvement Il était une fois « dédicacé à l'enfant, l'ado mais aussi à l'adulte qui n'a pas oublié qu'un jour il était lui-même un enfant... » Au fond de la galerie-boutique, Valentine Iokem présente ses cartes d’inspirations diverses et un lumineux « bric à brac » : carnets, badges, tasses et boîtes à thé – comment résister ?
Commentaires
C'est chaud c'est gai et ses "coeurs à croquer sont appétissants" . C'est une jeune artiste douée qui a du talent , celui de transmettre la joie et la douceur , tout le contraire de l'artiste tourmenté que vous décriviez dans votre billet précédent .
Mais avec un peu de retard je m'associe également à votre silence pour ces enfants qui n'auront jamais plus l'occasion de rêver .*******
Oh ! c'est à deux pas de chez moi, cela à l'air trop charmant... j'irai certainement, grand merci pour l'info !!
et le contact se situe sur le Mont des Frênes, non loin de Namur...
Le monde des jeunes illustratrices m'enchante. Il y en a des talents dans ce domaine là !
@ Gérard : Voilà qui devrait encourager cette jeune créatrice, merci pour elle !
@ MH : Je vous souhaite de bons moments là-bas, MH.
@ JEA : Nul lieu n'échappe au toponymiste...
@ Aifelle : Je me souviens de tes billets enthousiastes pour l'une ou l'autre, j'admire aussi leur univers qui se renouvelle sans cesse, pour le plaisir de tous.
Des univers qui font rêver les grands et leur donnent à nouveau le goût de l'enfance c'est superbe
@ Dominique : Au fond, n'est-ce pas toujours l'enfant en nous qui rêve ? Bon week-end, Dominique.
Des illustrations pleines de charme, un univers naïf et coloré, un paradis qui n'a pas perdu son enchantement enfantin et qui vous émerveille parce qu'on y retrouve le goût des senteurs perdues.
@ Armelle B. : Heureuse que vous y soyez sensible, Armelle, et que vous l'écriviez ici, ce qui ne manquera pas de stimuler cette jeune fée.