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Passions - Page 199

  • Kelen et les contes

    Après L’Esprit de solitude, j’avais envie de lire autre chose de Jacqueline Kelen. Une robe de la couleur du temps (2014) est un essai sur « le sens spirituel des contes de fées ». Bruno Bettelheim, dans Psychanalyse des contes de fées, avait défendu leur valeur thérapeutique pour les enfants. Ici, le prologue en fait aussi l’éloge pour les lecteurs adultes, « car il est bien mort, celui qui ne souhaite entendre conter merveilles, celui qui n’a pas soif d’amour et de beauté, celui qui ne sait plus frissonner de joie. »

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    Jacqueline Kelen revisite les contes traditionnels – de Perrault, Grimm et Andersen – qu’elle considère comme « des messagers et des médiateurs » qui « restaurent les fils qui relient la Terre au Ciel, l’humanité aux dieux, l’âme à sa patrie d’origine. » Ce n’est donc pas pour la morale ou l’effet thérapeutique qu’ils importent, mais pour leur « portée initiatique : ils appellent à une autre conscience, à une seconde naissance, à une vie supérieure. »

    Elle explore cette sagesse tournée vers l’invisible et à rebours d’une vision moderne réduisant l’existence terrestre au socio-économique et au physique en nous invitant à « écouter à la porte du mystère ». Elle distingue l’âme – si bien approchée par François Cheng – du psychisme. Même si « l’âme ne va pas nue », puisque dotée d’une enveloppe charnelle, les contes « montrent aussi les multiples liens, visibles et invisibles, qui tissent une vie humaine et, devant les yeux émerveillés, ils déplient avec délicatesse la robe d’apparat qui seule convient à l’âme. »

    Le premier chapitre dit l’importance des contes : ils rappellent « aux petits humains » qu’ils ont « à apprendre et à grandir ». Jacqueline Kelen les relit pour y déceler les correspondances « entre le monde extérieur des phénomènes et des choses concrètes et l’univers impalpable des réalités spirituelles ». Les contes s’adressent « au plus intime » de notre être, quel que soit notre âge.

    Dans un ordre de « progression sur la voie spirituelle », Une robe de la couleur du temps aborde dix-sept contes, du Vilain Petit Canard à Peau d’âne qui donne son titre à l’essai. Rappelant chaque fois leur histoire, l’essayiste interroge les personnages, les faits, le texte, afin de dégager leur signification bien au-delà du visible, voire leur sens métaphysique.

    « Vivre avec les autres, sous le regard des autres, est sans doute rassurant, mais cela empêche de se connaître soi-même, d’explorer ses ressources intérieures. En quittant le lieu où il est né, le milieu où il a été éduqué, le Petit Canard laisse derrière lui les habitudes et conventions familiales, les certitudes et les préjugés transmis, tous ces conditionnements qui façonnent l’individualité extérieure et qui la rendent conforme aux autres. En partant seul sur les chemins, il va découvrir sa singularité précieuse en même temps que sa solitude, se dépouiller des mauvaises images qu’on lui infligeait et rencontrer sa vraie nature de cygne. » (Chapitre 2, De l’exil à l’envol, Le Vilain Petit Canard, Andersen)

    Lisant Le Roi-Grenouille de Grimm, Jacqueline Kelen insiste sur la diversité de points de vue possibles sur le récit. On peut s’identifier à un ou à plusieurs personnages, à un animal, y distinguer « plusieurs strates », de l’apparent au caché. « Adopter des points de vue différents est un exercice qui ouvre le cœur autant que l’intelligence. » Tous les détails, et même les personnages secondaires, ont quelque chose à dire : si l’on y est attentif, tout « s’ouvre et se déploie. »

    Ainsi, le petit poids du petit pois déposé sous les matelas de La princesse au petit pois d’Andersen amène à l’essentiel : « Que pèse l’âme en effet ? A quelle aune la mesurer ? Existe-t-il une pierre de touche pour s’assurer de sa valeur ? […] L’amour, la beauté, le silence, la joie ont une valeur inestimable : ils ne pèsent rien du tout dans la balance ni sur le trébuchet […] Le petit pois, apparemment sans intérêt, représente bien ce rien du tout qui est tout. »

    Parfois, comme à propos des Habits neufs de l’empereur d’Andersen, Jacqueline Kelen déconcerte en réhabilitant les vêtements hors de prix et invisibles de tous. Quand l’empereur se regarde dans le miroir sans y voir sa nudité, serait-ce qu’il « contemple une beauté céleste qu’il a cherchée passionnément durant son existence entière » ? En revanche, sa lecture de Cendrillon est pleine de trouvailles et aussi celle de Peau d’âne, qu’elle conclut ainsi : « Les contes de fées ne cessent de parler de l’au-delà et de l’outre-temps, de nous y préparer aussi. »

    J’ai pris plaisir à redécouvrir certains contes dans cet essai, même si je l’ai trouvé parfois répétitif ou systématique. La parole « enchantée » des contes, leur riche mystère, on n’a jamais fini d’en tirer les fils, conclut Kelen, et il est bon de continuer à les transmettre.

  • Contraste

    pont albert,canal de willebroeck,réverbères,pont bow-string,béton armé,patrimoine,culture,schaerbeek,bruxelles,laekenPlus habituée à traverser le canal sur le pont Van Praet que sur le pont Albert dont je ne connaissais même pas le nom (ni celui de la Rampe du Lion qu'il prolonge), j’ai été surprise en m’y promenant par ces charmants réverbères en fonte d’inspiration art nouveau.

    Quel contraste avec ce pont « bow string » (Wikipedia), érigé entre 1923 et 1925, dont le béton armé vieillit mal.

    La description du pont Albert à l’Inventaire du patrimoine architectural (datée de 2016) le confirme : « En mauvais état, l’ouvrage serait aujourd’hui menacé de démolition. »

  • En long et en large

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    Après l’enlèvement de ses 134 platanes qui avait ému les riverains, la réfection des trottoirs, l’aménagement de pistes cyclables et enfin d’un plateau ralentisseur muni de passages pour piétons très attendus, l’avenue Demolder a retrouvé son chic.

     

     

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    Au lieu de platanes, elle est à présent bordée de 88 tilleuls à petites feuilles. Le mois dernier, au lieu des roses trémières qui s’y plaisaient encore l’été dernier, des espèces principalement indigènes et mellifères ont pris place au pied des arbres. Des verveines de Buenos Aires jouaient les vedettes dans des fosses agrandies, à présent en joli duo avec des gauras.

     

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    L’avenue Demolder, une des plus belles de Schaerbeek avec son patrimoine remarquable, entre la place Verboekhoven et le square Riga, est à nouveau une belle avenue où marcher – en long et en large.

  • Encorbellement

    2020,estivale,schaerbeek,patrimoine,promenade guidée,place colignon,quartier colignon,architecte,néo-classique,néo-renaissance,art nouveau,cultureJe n’avais jamais remarqué ces trois maisons art nouveau rue Verwée (22, 24, 26) malgré leur toiture bombée peu ordinaire : conçues par Henri Jacobs en 1903, sur des parcelles de moins d’un mètre cinquante de profondeur, elles abritaient des échoppes au rez-de-chaussée. L’encorbellement aux étages porte leur profondeur à deux mètres soixante.

     

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    Discrètes et jolies, elles prouvent une fois de plus que rien ne vaut une visite guidée et à pied (merci à Geneviève van Tichelen) pour découvrir vraiment un quartier où l’on passe en voiture sans voir grand-chose.

  • Colignon & alentour

    Première des trois « estivales » où j’ai pu m’inscrire, la visite guidée de la place Colignon et de ses alentours m’a permis, dimanche dernier, de découvrir d’autres curiosités du patrimoine schaerbeekois. La guide avait donné rendez-vous devant l’Hôtel communal où le vent fort s’amusait à relever sa visière. Chaque participant (masqué) a reçu un récepteur et des oreillettes – une nouveauté qui s’est avérée très pratique pour le respect des distances et pour le confort à l’audition.

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    L'Hôtel communal de Schaerbeek

    Lorsque la Belgique devient indépendante en 1830, Schaerbeek ne compte que 1.800 habitants. Rien n’est construit là où nous nous tenions, au milieu des champs, mais la perspective de la rue Royale Sainte-Marie (dans l’axe entre l’église Sainte-Marie et la gare) était déjà en projet. La population augmentant (51.000 habitants en 1870), le besoin d’un hôtel communal s’impose et on projette de l’édifier sur ces terrains communaux. Le 21 juillet 1887, le roi Léopold II inaugure le tout nouvel hôtel de ville construit d’après les plans de Jules-Jacques Van Ysendyck. La place reçoit le nom du bourgmestre de l’époque (de 1879 à 1891), Achille Hyppolite Colignon.

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    La devise de Schaerbeek, en face de l'Hôtel communal

    En 1911, un incendie criminel dévaste l’hôtel communal et c’est le fils de l’architecte qui va le reconstruire et l’agrandir en passant de 40 à 70 mètres de profondeur, dans ce style néo-Renaissance flamande très prisé à l’époque pour se démarquer des styles français : jeux de briques, frises colorées, décor imposant au-dessus de l’entrée monumentale… Une vue aérienne sur le site de l’IPA vous donnera une bonne idée du volume des bâtiments si vous ne connaissez pas l’hôtel communal de Schaerbeek.

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    Quelques maisons dans l'ovale de la place Colignon, en face de l'Hôtel communal

    Celui-ci devient le noyau d’un nouveau quartier qu’on veut dynamique, mais les parcelles qui entourent la place tardent à trouver preneur. Alors on lance un concours d’architecture imposant un bâti de qualité pour les maisons qui y seront construites : elles auront au moins 7 mètres de large, 15 m de haut ; le rez-de-chaussée doit être au niveau du trottoir, pour favoriser l’installation de commerces ; chaque maison sera dotée d’un cartouche à son nom.

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    Vers la rue Royale Sainte-Marie, en face de l'Hôtel communal

    Les deux immeubles identiques avec tourelle qui font face à l’hôtel communal, de part et d’autre de la rue Royale Sainte-Marie, ouvrent une enfilade cohérente dans le style néo-Renaissance ; ils sont nommés dans les deux langues, au n° 1 « In de Boogen » côté place et « Aux Arcades » côté rue, au n° 2 « In ‘t Zicht des Gemeentehuis » et « A la vue de la Maison communale ». Un peu plus loin dans la rue, côté impair, la guide montre une série de six maisons bourgeoises de style éclectique conçues par le même architecte, et, en haut d’une maison d’inspiration néo-gothique signée Albert Dankelman, elle nous fait remarquer les chats en pierre bleue de part et d’autre d’une lucarne surmontée d’une arcade.

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    Lucarne aux chats, rue Royale Sainte-Marie, 241

    Sept artères partent de la place Colignon. Nous nous dirigeons d’abord vers la rue Verhas, du nom d’un des premiers peintres belges à peindre dans la nature à la fin du XIXe siècle. En face des numéros 38 et 40, elle fait remarquer côte à côte les deux styles les plus répandus dans ce quartier, alors « nouveaux » : néo-Renaissance et néo-classique. Ce dernier caractérise une enfilade de maisons rue Emmanuel Hiel, où la guide attire notre attention sur les hauteurs de porte impressionnantes.

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    rue Verhas, 38 et 40

    Aux 35 et 37, l’architecte-entrepreneur Frans Van Ophem a choisi un style néogothique d’inspiration brugeoise pour sa demeure personnelle dotée d’écuries (aujourd’hui transformées en habitations). Les mascarons de la façade ont des expressions différentes, les blasons de la tourelle représentent divers métiers. N’hésitez pas à cliquer sur les liens vers l’Inventaire du patrimoine architectural (IPA), dont les notices sont bien illustrées.

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    rue Emmanuel Hiel, 35 et 37

    En passant par la rue Rubens, où une maison très soigneusement restaurée attire notre attention au numéro 79 – elle est signée Ernest Delune, dont j’avais vu de magnifiques réalisations près des étangs d’Ixelles –, nous arrivons dans la rue Renkin. Nous y admirons au 33 l’ancienne maison-atelier de Frans Van Ophem, qui opte en 1897 pour une nouvelle habitation art nouveau en grès rose. Les arts et métiers sont illustrés dans une frise de sgraffites au-dessus des fenêtres de droite du rez-de-chaussée et dans un tympan, à gauche, la sculpture, avec un bas-relief où figurent une femme allongée et la coupole de l’église Sainte-Marie. En dessous de cette fenêtre, un remarquable graphisme art nouveau pour la signature de l’architecte et la boîte aux lettres.

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    rue Renkin, 33 et 38

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    Rue Renkin aussi, on peut admirer une belle enfilade néo-classique de huit maisons, où une seule comporte un étage ajouté (38). A côté de l’hôtel particulier de 1910 dû à l’architecte Paul Saintenoy que nous regarderons plus loin, au 76, de style Beaux-Arts et d’inspiration Louis XV, une petite porte a gardé son fronton classique indiquant l’entrée de l’atelier d’un peintre, symbolisé par sa palette.

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    rue Gallait, Ecole communale n° 2

    Nous verrons aussi des écoles. A la rue Gallait, la façade néo-Renaissance de l’importante école communale n° 2 (1897) vaut la peine d’être détaillée, riche en ornements symboliques : lyre, globe terrestre, livre... Rue Verwée, la façade néo-classique de l’Athénée royal. Rue Rubens, Mariaschool, une école flamande, porte encore le nom de la paroisse Saint-Servais dans les deux langues, autour d’un bas-relief art déco montrant au pied de la croix un pélican nourrissant ses petits, entre alpha et oméga.

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    rue Verwée, Athénée royal Alfred Verwée

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    rue Rubens, Mariaschool

    En laissant derrière nous la place du Pavillon, qui doit son nom au pavillon servant jadis d’embarcadère royal « implanté à l'ouest de la voie de chemin de fer en provenance de la gare du Nord » (IPA), nous empruntons la rue des Ailes, jadis petite rue du Moulin (à vent). Au 117, une des plus anciennes maisons de Schaerbeek, une ancienne étable-laiterie, est en restauration.

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    rue des Ailes, 117

    Un petit crochet par la rue Vondel nous fait découvrir, au 121, une maison d’architecte néo-Renaissance de 1897 qui a conservé une céramique très schaerbeekoise, un chérubin aux cerises – la griotte est comme l’âne un symbole communal. La guide nous fait remarquer que les maisons néo-classiques sont souvent dénaturées par des parements de briquettes ou par des couleurs plus marquées qu’à l’origine.

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    rue Vondel, 121

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    rue des Ailes, 82

    Retour à la rue des Ailes où la maison du 82 est joliment restaurée. Au 71, l’ancien atelier du sculpteur Godefroid Devreese, « conçu en 1894 par son ami et collaborateur l'architecte Victor Horta » a été profondément transformé à partir de 1965 en style dit « brutaliste » (l’IPA montre les plans d’origine).

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    rue des Ailes, 71

    Nous revenons vers l’hôtel communal par la rue Maréchal Foch où trois belles maisons art nouveau d’Henri Jacobs nous retiennent : l’élégante façade du 7 est en très bel état, elle date de 1905, construite après sa voisine de 1899, au 9, qui était son habitation personnelle avec atelier. Le décor est splendide, avec un immense sgraffite végétal de Privat Livemont sous la corniche et plein d’autres ornements remarquables, comme la grille d’aération aux initiales de l’architecte. Plusieurs fois vendue, elle est en restauration. A côté, le 11 abrite un foyer pour jeunes. L’IPA vous en montre de beaux détails.

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    rue Maréchal Foch, 7, 9 et 11

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    Monument en hommage à Alfred Verwée

    Les inscriptions à l’arrière et sur le côté de l’hôtel communal vaudraient des commentaires, mais nous irons terminer notre promenade guidée autour de la place Colignon à la maison Verwée, dont l’angle intègre un monument-fontaine sculpté par Charles Van der Stappen en l’honneur du peintre animalier Alfred Verwée, décédé en 1895 dans la commune. Le roi Albert Ier et la reine Elisabeth étaient venus à son inauguration en 1904 et avaient eu droit à la drache nationale !

    (Mise à jour 11/7/2020 - merci à Cécile Dubois de m'avoir signalé quelques erreurs.)