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Présent côté jardins

Musée Van Buuren / 3

Le petit film diffusé à l’étage de la maison-musée Van Buuren résume aussi l’histoire de ses jardins, de celui dessiné par Jules Buyssens en 1924 sur 26 ares – la roseraie Art Déco et le jardin pittoresque – à ceux dus à René Pechère, 45 ans plus tard, à l’initiative d’Alice Van Buuren, sur plus d’un hectare au total.

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Des plates-bandes entourées de buis, répondent aux lignes géométriques de l’entrée. A gauche de la maison, on accède à la roseraie sous une arche de verdure. Jadis jardin privé, le parc du musée comporte des arbres exotiques – deux érables centenaires, un citronnier sauvage de Chine – et des arbres nains évoquant les jardins japonais, le minéral aussi y a de l’importance – dalles de pierre naturelle, briques, graviers.

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Le Labyrinthe, aux couloirs constitués de treize cents ifs, a été dessiné par René Pechère pour figurer celui du Cantique des Cantiques. Je n’y suis pas entrée cette fois, j’ai préféré emprunter l’allée qui longe les pelouses, d’où l’on a divers points de vue sur la maison, fascinée par les pins que j’avais déjà admirés de l’intérieur. Elle mène à une gloriette où Douglas Eynon a juché un oiseau qui se contemple, tel Narcisse, dans une bassine d’eau, Un peu vague.

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Plus bas, la grande roseraie (ancien court de tennis) ne contient que « des variétés anciennes à pedigree » (guide des jardins), une couleur par parterre. Bente Skjöttgaard a installé au bout d’étonnants cumulonimbus de céramique émaillée.

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Je descends vers le boulingrin – un mot que je découvre ici – où m’attire un joli fouillis de diascias en deux tons, puis au verger : plusieurs œuvres contemporaines y sont installées dont une fresque spectaculaire de Martin Belou, à l’extrémité, Hall of river scene.

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Dans les arbres à la limite du terrain flottent deux formes rouges très attirantes, Principe d’incertitude de Tatiana Wolska : la Polonaise n’utilise que des matériaux de récupération, ici des bouteilles en plastique thermosoudées. Un rouge que l’on retrouve dans un des plus fameux jardins des Van Buuren, appelé « le jardin secret du cœur », hommage d’Alice à son mari décédé en 1955, le rouge des bégonias plantés dans les cœurs.

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Ces jardins, ces sculptures et installations (47 oeuvres contemporaines) valent assurément une visite au merveilleux musée d’Uccle, un lieu unique, chargé d’amour et d’amour de l’art, sur lequel veille la Fondation Van Buuren. On y est accueilli aimablement, comme dans une maison, et on se promet de ne plus attendre dix ans pour y retourner.

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Commentaires

  • je pense que c'est ce qui fait une part de sa beauté, cet amour qu'on sent, non seulement pour les belles choses et les jardins, mais aussi dans le couple... en tout cas tu en parles très bien :-)

  • C'est ce que je ressens aussi, une belle harmonie.

  • Ma sœur m'avait parlé de cette composition de cœurs, je suis ravie de la voir! L'ensemble, avec ses parties un peu sauvages et d'autres plus géométriques et si...oui, harmonieux. merci!

  • Le pluriel de "jardins" est tout à fait justifié, comme tu vois. Bonne après-midi, Colo.

  • On sent dans ce lieu une grande sérénité. J'aimerais y aller un jour, au moment où justement les bégonias sont en fleurs.

  • Ce sera pour l'été prochain, peut-être ? En début d'après-midi, il n'y avait pas trop de monde, c'est aussi l'avantage d'y aller en semaine.

  • Voilà une visite que j'aimerais beaucoup faire, préférant définitivement les roseraies aux cours de tennis. Merci, Tania !

  • L'heure de gloire des roses était déjà passée, il faut dire que cette année elles se sont ouvertes en mai déjà. Avec plaisir, Annie.

  • Cette harmonie des couleurs, des cœurs et des formes fait chaud au cœur . J'aime tout : des briques rouges au vert omniprésent du jardin, ces touches de couleurs fleuries ou ajoutées, cet Art Déco séduisant; bref une balade que j'aurais vraiment appréciée. De plus tu es une excellente ambassadrice pour l'art.

  • Merci, Maïté, pour ce très gentil compliment.

  • C'est un lieu très séduisant, j'aimerais ces jardins et leurs oeuvres contemporaines c'est certain. Tout a l'air très bien entretenu, si je n'habitais pas loin, je crois que j'irais tous les ans ...

  • Cet endroit te plairait certainement. C'est la deuxième édition de cette exposition estivale et j'ai bien l'intention d'y retourner l'été prochain.

  • Cet endroit est fait pour toi ;-)

  • Je me rends compte que j'ai pas mal oublié... Je ne sais plus si je suis allée dans le labyrinthe, je pensais que dans le jardin des Coeurs, il y avait des roses (les souvenirs trompent), je n'avais pas trop aimé le jardin secret du coeur, ce qui est tout à fait paradoxal.

    Par contre j'avais beaucoup aimé le verger. Je pense que j'aime tellement les jardins un peu sauvages (pas trop, mais juste comme il faut) que je suis influencée. Je déteste ce qui est tiré au cordeau, avec des pelouses à tondre... Et pourtant, j'admire les jardins anglais qui sont remarquablement organisés.

    René Péchère a vraiment conçu de tout... Le parc du Mont des Arts est très décrié, mais il y a eu, à une époque, des bacs - plates-bandes très fleuris que j'aimais bien, de même pour le parc derrière la Cité Administrative - où il y avait plein de pièces d'eau très rafraîchissantes ...............................

  • Tout en étant soignés, ces jardins du musée Van Buuren ne sont pas trop "apprêtés", si je puis dire. Iras-tu t'y promener pour rafraîchir tes souvenirs, quand il fera moins chaud ?

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