Si les parcs accueillent volontiers des sculptures, l’art peut aussi s’exprimer dans un agencement inédit. Au parc de Woluwe, ce trio m’a séduite, chaque arbre entre deux pierres dressées. De profil, on a l’impression de voir les pierres porter des branches. De plus près, on peut presque entendre une conversation entre amis. C’est très beau.
Le site de Bruxelles environnement renseigne sur cette œuvre originale intitulée « Les arbres protégés » (1998) : « La sculpture de Nathalie Joiris (1964) a été sélectionnée dans le cadre du concours annuel organisé par la Fondation européenne pour la sculpture. Trois aubépines poussent chacune entre deux stèles de granit, comme protégées par elles. Le vivant et le statique s’allient, l’art et la nature se marient. »
Les arbres inspirent, comme le montrait Anne, l’ArtisAnne-textile, il y a peu, avec les « anastyloses » de Valentine Armand exposées à Brantôme, une autre manière de « retenir la présence de l’arbre » (V. A.) et de le recréer.