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  • Enigme

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    « L’Autre reste une énigme. Son visage est à la fois comment il se présente à nos sens, mais c’est aussi un masque cachant un être à jamais inaccessible et irréductible à son portrait. »

    Guy Duplat et Jean-Marc Bodson, « L’Autre ou l’énigme du portrait » (La Libre Belgique, 9/2/2015)

    Faces then, Bozar, Bruxelles, jusqu'au 17/5/2015

    Joos van Cleve, Autoportrait, c.1519, Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Portraits du XVIe

    Faces then, Faces now : ces deux expositions sont présentées en parallèle au Palais des Beaux-Arts (Bozar) jusqu’en mai prochain. Seul point commun, le genre : d’un côté des portraits de la Renaissance aux Pays-Bas, une cinquantaine d’œuvres, de l’autre des portraits photographiques européens depuis 1990 (que j’irai voir plus tard).  

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    Quentin Metsys, Portrait d'un Homme avec un rosaire, c. 1515-1520 Huile sur bois Collection particulière

    Au XVe siècle,  le portrait se développe en tant que genre autonome en Europe, mais c’est au XVIe qu’il devient vraiment populaire aux Pays-Bas, où de nombreux bourgeois commandent le leur. L’exposition montre comment, sur un siècle, ce genre s’est diversifié. Les deux premiers portraits présentent un même type de cadrage, un cadre dans le cadre, comme pour cet homme avec un rosaire dans les mains de Quentin Metsys, entre deux colonnettes sous un fronton. Un air austère, un regard perdu au loin, des mains blanches égrenant un rosaire corail.

    Le buste, les mains, le regard, la ressemblance, voilà ce que les peintres privilégient. Le Portrait d’un homme vu de profil, au centre de la première salle, tranche avec les autres : sur fond clair, un visage âgé au nez tombant, la lippe en avant, esquisse un sourire ironique. Quentin Metsys rend avec finesse les détails de la peau et aussi le vison du grand col d’où émerge cette figure originale. 

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    Catharina van Hemessen, Portrait de dame

    Les peintres des Pays-Bas cherchent alors une synthèse entre réalisme et idéalisation, ils soignent les détails du costume, des accessoires, des bijoux – presque tous les hommes portent des bagues, et les femmes des coiffes blanches. Joos van Cleve, dont on expose plus loin un bel autoportrait, a peint un couple séparément, avec une grande précision, l’homme et la femme dans leurs plus beaux atours.

    Très vivant, un Portrait de dame par Catharina van Hemessen (ci-dessus) rend hommage à son élégance. Ici, ce ne sont plus des mains tenant un chapelet ou un livre de prières, mais une main droite poussant une bague sur la main gauche. Le mouvement des bras, le regard révèlent davantage la personnalité. 

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    Double affiche Faces Then / Faces Now

    Beaucoup de portraits anonymes, on n’en connaît ni le peintre ni le modèle, c’est le cas pour ce jeune homme à la fraise choisi pour l’affiche. Le noir est la couleur la plus fréquente pour les vêtements, presque toujours éclairés par du linge blanc. Un homme à l’air affable, peint par Jan Sanders van Hemessen (père de Catharina), porte sous sa veste noire un haut de couleur rouge du plus bel effet.

    D’Ambrosius Benson, le portrait d’Anne Stafford révèle un caractère très marqué, des habits luxueux : manches de fourrure, manchettes rouges se terminant par un bord blanc plissé ; celui d’un homme tenant une bague entre les doigts, qui en portent déjà plusieurs, avec de jolis boutons fleuris à sa veste. Anonyme, un autre beau portrait d’homme tenant un œillet, sur un rare fond doré. 

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    Ambrosius Benson, Portrait d'un homme, c.1530, huile sur panneau, Collection particulière

    Le magnifique Portrait d’un homme barbu au béret noir du même Benson, un Brugeois, laisse voir un décor à l’arrière-plan : derrière lui, une armoire, un volet en bois, et par la fenêtre sur le côté, des fleurs, des arbres, une colline, une église. De la main gauche, il touche son béret, la droite tient des gants ; il porte un rubis au petit doigt.

    J’ai aimé la simplicité du Portrait d’une vieille femme par Maarten van Heemskerck, en noir sous une coiffe blanche : son visage est très expressif et ce portrait a quelque chose de très naturel, par l’attitude sans doute, et l’ombre sur le mur. Plus loin, on verra son très intéressant portrait du savant Gemma Frisius 

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    Marteen van Heemskerck, Portrait d'une femme âgée, c.1530, Huile sur bois, Collection particulière

    Vers le milieu du siècle se manifeste davantage le désir des commanditaires de montrer non seulement leur visage mais aussi leur condition sociale. Après deux autoportraits de peintres à leur chevalet (Anthonis Mor, Isaac Claesz van Swanenburg), on découvre deux impressionnants portraits à l’huile signés Pieter Pourbus : Jan van Eyewerve et Jaquemyne Buuck posent dans un intérieur cossu, les deux œuvres sont symétriques. Le peintre a écrit leur âge, 29 et 19 ans, en haut du tableau, où figurent aussi leur blason, des angelots (qui, quoique censés ne pas avoir de sexe, me fait remarquer un sympathique gardien, ont l’un, un visage de garçon, l’autre de fille) – toute une mise en scène.

    Avez-vous bien regardé les chiens ? me demande-t-il (après m’avoir signalé gentiment que c’est moi qui déclenche une alarme quand je m’approche trop de l’étiquette près du tableau pour la lire). Le plus craquant, c’est celui de la corpulente Vieille femme avec son chien de Frans Floris de Vriendt. 

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    Frans Floris de Vriendt, Portrait d'une vieille dame, 1558, huile sur bois, Musée des Beaux-Arts de Caen

    Ne manquez pas, dans une alcôve tout au bout du parcours (il faudra rebrousser chemin, bien que des portes vitrées donnent là sur l’autre exposition), le tout petit portrait (anonyme) d’une enfant de trois ans tenant un oiseau sur son poing, c’est charmant.

  • Impressions privées

    Il vous reste jusqu’au 6 juillet pour visiter à Paris l’exposition « Les impressionnistes en privé » : le musée Marmottan fête ses 80 ans avec ces « Cent chefs-d’œuvre de collections particulières » qui attirent beaucoup de monde. Trop, sans doute, pour regarder à l’aise certaines toiles comme ce petit « Voilier dans le port de Honfleur » de Jongkind non loin de « Bénerville, la plage » de Boudin ou de « Ville d’Avray, le grand étang et ses villas » de Corot. Ces précurseurs de l’impressionnisme rendent les variations de l’air et de la lumière dans des paysages où une ligne d’horizon assez basse donne au ciel sa part essentielle.

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    Johan Barthold Jongkind, Voilier dans le port de Honfleur, 1863 - Collection particulière © Brame & Lorenceau, Paris 

    Les impressionnistes peignent aussi la ville, comme Caillebotte avec ses vues plongeantes sur une rue de Paris ou un refuge pour les piétons au milieu d’un carrefour. C’est depuis une fenêtre d’un appartement du boulevard Haussmann qu’il a peint « Intérieur, femme à la fenêtre » : une femme de dos, en robe bleu foncé, regarde par la fenêtre ; près d’elle, un homme lit le journal. Mais dans l’immeuble en face (quelques lettres dorées permettent d’identifier l’hôtel Canterbury, détruit pour la construction des Galeries Lafayette) – voilà qui titille l’imagination –, on distingue une petite silhouette à une fenêtre. Le contre-jour, les rideaux de dentelle et les volutes du fer forgé, l’harmonie du blanc, du bleu et de l’or pâle, tout cela forme un magnifique tableau d’atmosphère. 

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    Gustave Caillebotte, Intérieur, femme à la fenêtre, vers 1880 - Collection particulière

    « La petite danseuse de quatorze ans », la célèbre sculpture de Degas exposée ici est un bronze fondu après 1922 dit la notice, un des rares exemplaires encore en mains privées « sinon le seul, parmi les vingt-neuf recensés à ce jour » (catalogue). De belles peintures de Degas montrent son sens original du cadrage, qu’il évoque le mouvement des chevaux sur le champ de courses, une femme à sa toilette ou une danseuse au repos. Ou encore sa fameuse gravure au format vertical représentant « Mary Cassatt au Louvre ». 

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    Eva Gonzalès, Le moineau, vers 1865-1870 - Collection particulière

    J’ai admiré un ravissant portrait au pastel de sa jeune sœur par Eva Gonzalès, « Le moineau », mais je me suis arrêtée bien plus longuement devant les Berthe Morisot : « Portrait de jeune femme » (en robe de mousseline à fleurettes), « Les lilas à Maurecourt » (sa sœur Edma et ses deux enfants dans un parc) et « La Fable » où Julie Manet, la fille de Berthe et d’Eugène Manet, sur un pliant, fait face à sa nourrice qui se repose sur un banc. 

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    Berthe Morisot, Jeune fille à la potiche, vers 1889 - Collection particulière

    Le génie de Berthe Morisot, son art de capter la vie en touches légères, dans toute sa fraîcheur, apparaît aussi dans « Jeune femme remettant son patin » où une patineuse en robe sombre est entourée d’un tourbillon glacé, un décor presque abstrait. Autre découverte – rien que pour ces Morisot, l’exposition vaut le voyage, à mon avis – « Jeune fille à la potiche », où elle a peint sa nièce : une œuvre inachevée, mais un portrait plein de présence de la jeune fille au regard franc.  

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    Il y a d’autres figures à découvrir dans l’exposition : chez Renoir,  le « Portrait de Lucie Bérard au tablier blanc » par exemple, ou ces « Jeunes filles au bord de la mer » reprises en couverture du catalogue. Et cette charmante « Gardeuse d’oies au bord du Loing », un pastel de Sisley. Tous ces portraits et paysages portent les signatures les plus fameuses de l’impressionnisme.  

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    Alfred Sisley, Gardeuse d’oies au bord du Loing - Collection particulière

    Pour ce qui est de Monet, le musée Marmottan a de quoi combler ses visiteurs dans ses collections permanentes. En descendant au sous-sol, quel bonheur de retrouver tant de chefs-d’œuvre et cette fois dans des salles vastes et paisibles, des « Glycines », des « Nymphéas »… Michel Monet, le fils de Claude Monet, a légué sa collection personnelle au Musée Marmottan en 1966. Trente ans plus tard, les descendants de Berthe Morisot lui ont eux aussi légué de nombreuses œuvres qui forment à présent la collection Morisot la plus importante réunie dans un musée (salles au premier étage).

  • Portraits en touches

    Seurat et Signac sont les représentants majeurs de la peinture « divisionniste » (ou « pointilliste ») à la fin du XIXe siècle. Leurs paysages nous sont plus familiers que leurs portraits. C’est pourtant le thème original de l’exposition « To the point » à l’Espace ING à Bruxelles (Place Royale, en face du musée Magritte). 

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    Georges Lemmen, Les deux soeurs ou les soeurs Serruys, 1894 (détail pour l'affiche) 

    Deux spécialistes américaines ont exploré cette thématique du portrait en vue d’une exposition au musée d’art d’Indianapolis (IMA), « Face to face », en juin prochain. Celle de Bruxelles, en « première mondiale », fait la part belle aux artistes belges qui ont suivi Seurat en juxtaposant sur la toile de petites touches de couleurs primaires et complémentaires. 

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    Les Français ouvrent le bal, avec un magnifique tableau de Signac jamais montré ici, Portrait de ma mère (collection privée) : près de la mer où vogue un voilier blanc, accoudée au dossier d’une chaise de jardin, elle baisse les yeux sur l’œillet qu’elle tient à la main. A côté, un beau portrait au crayon Conté de Paul Signac en haut de forme par Georges Seurat, celui qui a ouvert la voie avec « Une après-midi à l’île de La grande Jatte ». 

    En 1886, dans la revue bruxelloise L’art moderne, le critique Félix Fénéon est le premier à parler de « néo-impressionnisme » pour caractériser la technique divisionniste. D’autres peintres l’adoptent : Maximilien Luce, Pissarro dans un bel Intérieur d’atelier (IMA) qui n’est pas vraiment un portrait, ou des artistes moins connus comme Albert Dubois-Pillet, officier et peintre autodidacte, Henri Delavallée et son étonnant Groom ou Cireur de bottes, et Achille Laugé surtout, avec plusieurs toiles fascinantes. Son Contre-jour, portrait de la femme de l’artiste, est un autre coup de cœur. Derrière elle, des roses trémières, un paysage, un saule, dans une lumière vibrante. 

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    Pour introduire à la deuxième partie de l’exposition, axée sur les divisionnistes belges, une centaine d’affiches et de reproductions rappellent l’effervescence des avant-gardes en Belgique de 1883 à 1904 : Les Vingt à Bruxelles, L’Association pour l’Art à Anvers, dans une moindre mesure, puis La Libre Esthétique. (Des artistes à retrouver au Musée Fin de siècle, si vous avez toute la journée libre.) 

    Trois noms émergent ici : Henry Van de Velde, Théo Van Rysselberghe et Georges Lemmen. Van de Velde est bien représenté avec Portrait d’une femme venu de Berlin, Femme à la fenêtre d’Anvers, et deux toiles plus petites, des portraits de lecteurs : le Père Biart lisant au jardin (IMA) et le Portrait de Laurent à Blankenberghe (Bruges), son plus jeune frère.  

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    Si le nom de Georges Lemmen vous est moins connu, vous le découvrirez avec de merveilleux dessins « intimistes », trois portraits d’Aline Maréchal, sa future épouse, qu’on retrouve sur un portrait à l’huile du musée d’Orsay, et une étonnante évocation de Loïe Fuller – une vidéo, tout près, montre ses « Danses serpentines », spectaculaires variations de formes et de couleurs.  

    Des écrans tactiles interactifs font apparaître, à partir de visages en médaillon, une notice, des textes, des images qui éclairent les relations entre ces personnes, et aussi, projetées sur le mur, des lignes qui relient leurs résidences en Europe – un « who's who » informatisé qu’on aimerait voir un jour en ligne. 

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    En dernière partie, Van Rysselberghe, le principal portraitiste parmi les néo-impressionnistes belges. D’abord son amitié avec Verhaeren, dont il a peint plusieurs portraits – et aussi celui de Marthe Verhaeren-Massin (au bouquet de jonquilles). Dans une vitrine sont exposés des photos et des objets du cabinet de travail de Verhaeren, qui possédait de petits bronzes de Minne. On voit sur son bureau une grenouille en bronze présentée comme le symbole des XX – on sait combien Verhaeren a soutenu l’art moderne de sa plume. La fameuse Lecture de Van Rysselberghe, absente, est évoquée sur écran.  

    Un autre cadeau de cette exposition, c’est la présentation côte à côte des trois magnifiques portraits par Van Rysselberghe des sœurs Sèthe, filles d’un industriel ucclois ouvert aux arts, à la musique et à la littérature : Alice devant un miroir, en 1888 ; Maria à l’harmonium (l’épouse de van de Velde), en 1891 ; et Irma au violon, en 1894. 

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    Bien introduit dans la bourgeoisie, Van Rysselberghe a peint de nombreux portraits aux décors raffinés. Certains sont particulièrement expressifs comme celui de Claire Demolder (fille de Félicien Rops, l’épouse d’Eugène Demolder signait ses dessins et illustrations du pseudonyme Etienne Morannes). 

    Je vous laisse la surprise des « vidéofilms » intrigants de Paul Hendrikse et vous renvoie à l’article de Guy Duplat si vous voulez en savoir davantage. Dans le « studio » expérimental aménagé au sous-sol, on peut se familiariser de façon amusante avec la physique des couleurs, et un atelier est prévu pour les enfants. 

  • L'âme des objets

    « À travers la description minutieuse des textures, des couleurs, des matériaux, le peintre plonge dans l’âme des objets les plus humbles et leur insuffle une dignité particulière. » (Guide du visiteur) 

    Zurbarán, maître de l’âge d’or espagnol, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles, 29/1/2014 – 25/5/2014. 

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    Francisco de Zurbarán, La maison de Nazareth (détail)