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Cicatrices

Arenz Le parfum des poires.jpg« Quelle était l’histoire de cette jeune fille ? Elle aurait voulu ne pas y penser, mais c’était impossible. Sally était là, et son histoire avec. Il y avait les cicatrices sur ses jambes. Certains avaient des cicatrices visibles, d’autres à l’intérieur. Avait-elle des frères et sœurs ? Elle secoua la tête. Non. Ne pas poser de questions. Il valait toujours mieux ne pas connaître l’histoire. Chaque question et chaque réponse serait un nouveau fil tendu entre la jeune fille et elle. Quand on savait tout de quelqu’un, on le tenait au bout d’un millier de fils.
Comme son père la tenait. »

Ewald Arenz, Le parfum des poires anciennes

Commentaires

  • "on le tenait au bout d’un millier de fils."
    Voilà qui me plaît.....
    Nous sommes tous tissés.
    Merci de" te partages, des découverts que nous faisons. Je t'embrasse et forme mille vœux pour toi!! Love.

  • Chère ArtisAnne, toi qui crées de fil en fil, merci de t'arrêter ici & d'y déposer ces mots. Nous sommes tissés, oui, de tous ces fils que nous acceptons de tendre entre nous. Bises.

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