Nous faire entrer dans une bibliothèque aux rayonnages vides comme dans un sous-bois : c’est la belle idée de Tatiana Wolska, une artiste polonaise qui vit et travaille à Bruxelles, toujours avec des matériaux de récupération. Elle a utilisé pour cette installation monumentale des branches trouvées au parc Josaphat et construit « un nuage végétal, aux allures flottantes, dans lequel elle invite le spectateur à se déplacer ». Une des plus belles interventions que j’aie vues dans cette pièce de la Maison des Arts.
© Tatiana Wolska, Un passage sans attente, 2021, bois, installation in situ
A l’extérieur, des chutes de bois de construction ont servi à l’aménagement d’une cabane « nichée tel un cocon dans le jardin ». Bonne idée d’avoir invité cette artiste (son nom de famille n’est pas très éloigné de « wolk », « nuage » en néerlandais). Je me souviens des formes rouges flottantes qu’elle avait suspendues dans les arbres au musée Van Buuren (lien rectifié) il y a trois ans.
© Tatiana Wolska, Prototype d'une sculpture/architecture sociale à propager dans nos villes, 2021, planches de bois récupérées. Courtoisie de l'artiste et Irène Laub Gallery
Pour qui n’aurait jamais vu le jardin de la Maison des Arts, où beaucoup s’étaient assis pour profiter de ce dernier dimanche de l’été, en voici une photo. Un havre urbain où s’asseoir, lire, prendre un verre (l’estaminet était ouvert).
Le jardin de la Maison des Arts de Schaerbeek (19/9/2021)