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Déconnexion

yves marry,florent souillot,la guerre de l'attention,essai,littérature française,écrans,smartphones,captologie,protection des enfants,éducation,lève les yeux,société,culture,attention,déconnexion« Les bienfaits de la déconnexion commencent à être reconnus. A l’échelle individuelle, sanctuariser des espaces et des temps sans écrans, qu’il s’agisse d’Internet, de la télévision ou du téléphone, s’impose peu à peu comme un besoin impérieux dans une société moderne en proie au burn out. Les entreprises reconnaissent progressivement à leurs employés le « droit à la déconnexion », les vacanciers sont de plus en plus nombreux à opter pour des séjours de « digital detox », et rien de mieux, en matière de prévention auprès des enfants, que des expériences telles que le « Défi dix jours sans écrans ». Ces moments où l’on préserve son esprit des parasitages numériques peuvent susciter l’envie de recommencer. Ils offrent un avant-goût de la joie libératrice de la déconnexion. Cette motivation est la meilleure arme contre l’addiction, en complément de la crainte de ses effets. Toute personne qui a passé un week-end sans smartphone loin de la ville, après une phase de panique liée à la « peur de manquer », a pu éprouver cette sensation de libération. L’esprit, tout à coup, n’est plus assujetti aux impératifs professionnels et sociaux, il est livré à lui-même. Il peut flâner, errer, créer, rêver, et, par moments, renouer avec l’instant présent – avec l’ami attablé à ses côtés, avec ce chat de passage, avec l’arbre qui nous fait face… »

Yves Marry et Florent Souillot, La guerre de l’attention

Photo Nelly Kim Chi pour 20 minutes.fr

Commentaires

  • Il y a des restaurants aussi qui commencent à demander aux clients consentants de laisser leurs portables à l'entrée de la salle. Ce qui me paraît une bonne initiative.

  • Ou de mettre son téléphone en mode avion, comme ça personne n'est dérangé.

  • Je rebondis sur le message d'Aifelle qui illustre parfaitement les propos de mon voisin qui travaille dans la restauration (la discussion date de la semaine dernière). Il dit que des familles entières ne se parlent plus face à leurs écrans autour d'un bon repas qui ne les intéresse vraiment que pour faire une photo des plats à partager avec leurs réseaux...et que c'est exceptionnel qu'un des gamins aient un livre entre les mains au lieu d'un jeu...Les restaurants ont raison d'obliger les gens à se déconnecter le temps d'une soirée, cela ne peut pas leur faire de mal ! Merci pour cet extrait

  • C'est fou ! Cela montre une autre forme de déconnexion souhaitable : ne pas tout photographier tout le temps.

  • Oui et l’autre jour je visitais un site merveilleux et tout le monde photographiait sans regarder. Je n’avais pas pris mon appareil, j’étais déçue mais finalement j’ai plus apprécié le moment. Je n’étais pas derrière un appareil comme tout le monde, je rêvais, je contemplais, je humais…

  • C'est bien cela. Quand je visitais une expo, "avant", je prenais des notes et à présent je photographie souvent dans l'idée de revisionner mon parcours pour mieux le partager.
    Mais savourer l'instant, le capter par tous les sens, tu as raison, c'est l'essentiel.

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