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Bains publics

« La plage de Jambes rappellera d’agréables souvenirs à ceux qui l’ont fréquentée dans les années 60… « La plage », comme on l’appelle, est un établissement de bains publics fondé à la fin du XIXe siècle. Par beau temps, les Namurois et les Jambois profitent de ses infrastructures : une lingerie, un buffet et un magasin d’accessoires. Une caisse à l’entrée et un local pour les surveillants complètent l’aménagement. Les 50 cabines couvertes de tôle ondulée offrent un accès direct à la Meuse. Les soldats de la garnison disposent d’un grand local séparé. Au début du XXe siècle, il existe deux catégories d’entrées. La première, réservée à la bourgeoisie, fournit deux essuies, une paire d’espadrilles et un costume de bain. Les ouvriers et les soldats se contentent de la seconde catégorie. Il existe aussi un « bassin des dames », qu’un treillis cache à la vue des autres nageurs. Avec la démocratisation des loisirs, certaines infrastructures sont réaménagées.  

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© Renée Prinz (1883-1973), Les bains publics près du pont de Jambes (détail)

Depuis la rive droite, Renée Prinz nous montre cette vue en amont du pont de Jambes avec la citadelle. Le ponton permet de plonger dans une zone balisée par des bouées. La Plage offre ses services de mai à septembre. A la fin de la saison, les infrastructures en bois sont démontées pour l’hivernage. (…) »

Fabien De Roose, Namur vue par les peintres

Commentaires

  • reconvertie en petit port de plaisance
    la plage de Jambes faisait un pied de nez espiègle au Casino de Namur et à ses coffres-forts entassés et encombrant l'autre rive d'où, quel contraste, partait le très ancien "tienne des biches" (sentier en pente raide)
    depuis les berges de Meuse, les baigneurs entendaient grincer des dents une crémaillère promettant de ne pas défaillir avant d'avoir atteint les sommets du Château de Namur (pas celui des Comtes mais un haut de forme style Léopold II)
    un téléphérique aux cabines très Fantasio remplaça la grincheuse crémaillère, les cabines n'acceptaient que deux passagers et l'envolée en plein air faisait battre les coeurs
    il n'en reste plus (du téléphérique) que des pilones-colonnes d'un temple rouillé du tourisme
    toujours de la plage, les petits et grands baigneurs étaient encouragés à fantasmer grâce aux yeux noirs percés au front de la Citadelle
    par ces tunnels collectionnant les mystères, se glissait avec une souplesse métallique un tram alpiniste, plus il montait à destination du Théâtre de verdure adossé à un imposant "Ludus pro Patria", autant de gradins et de plateaux pour des spectacles éphémères
    NB : il semble que dans ma famille ont été commis l'un ou l'autre écrits sur Renée Prinz...

  • Toute une époque, dont il ne reste peut-être plus énormément de traces aujourd'hui ? sauf sur les tableaux.

  • @ JEA : Voilà un tableau qui prend vie en audio-visuel, merci ! Le temps a passé mais pas sur la toile de Renée Prinz (un nom que je retiens avec celui de Dandoy).

    @ Aifelle : N'est-ce pas ? Précieux tableaux des paysagistes.

    @ Mado : Moi non plus, avant de lire Fabien De Roose.

    @ Colo : Pudeur, bienséance ? Non mixité d'un autre temps.

  • j'avais déjà acheté "bruxelles par les peintres" grâce à toi - j'ai l'impression sur namut va suivre

  • Amusant, c'était déjà la séparation des genres. Ou ce n'était que sa continuation. C'est fou ce que l'homme a toujours aimé catégoriser. Cela ne lui a pas toujours réussi !

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