Dans la seconde partie de l’exposition Léon Navez. Une peinture de l’âme au Rouge-Cloître, j’ai été frappée par la sérénité qui émane des figures féminines telles qu’il les a peintes dans les années soixante. En voici trois exemples aux tons particulièrement solaires (que mes photos rendent très imparfaitement).
© Léon Navez, La Martiniquaise, 1960, huile sur toile, 65 x 98 cm, Collection privée
La Martiniquaise est drapée dans un grand tissu jaune. Les courbes du visage, du torse et des mains contrastent avec les plis droits du paréo. Les bandes larges du châssis de fenêtre derrière elle tranchent avec les lignes fines qui la dessinent.
© Léon Navez, Femmes sur la digue, 1960, huile sur toile, 81 x 100 cm, Collection privée
La composition de Femmes sur la digue présente le même contraste entre le traitement de la figure humaine et celui du décor. Les aplats de couleur leur confèrent une immobilité tranquille, alors que le ciel et la mer sont en mouvement.
© Léon Navez, Goûter sous le parasol, 1962, huile sur toile, 81 x 100 cm, Collection privée
Si le duo étonne – l’une est nue, l’autre habillée – que dire de Goûter sous le parasol qui m’a fait bien rire, au fur et à mesure que j’observais le jeu des contrastes (couleurs & formes) de haut en bas de la toile. Amusant, non ?
Léon Navez. Une peinture de l’âme, Centre d’art du Rouge-Cloître
> 17 juillet 2022.