Le beau temps de ces derniers jours incite à prolonger la balade, enfin sans veste – la belle saison a véritablement commencé (même s’il n’y en a pas de vilaines, je vous le concède). Les coquelicots n’attendaient que cela et j’ai l’impression qu’ils ont tous choisi le même jour pour sortir leurs premiers jupons, comme ceux-ci au pied d’un tilleul de l’avenue Demolder.
Au parc Josaphat, la faune locale se porte bien : ce petit lapin semble déjà habitué aux promeneurs, il ne s’encourt pas et me laisse gentiment le temps de le photographier.
Le couple de moutons de la race Soay, nés en 2019, qui ont emménagé au parc cette année, semble très uni. En général, leur laine brune tombe naturellement au printemps – à vérifier la prochaine fois.
Enfin, bien que ce collage ne soit pas récent, j’ai remarqué sous la plaque de l’avenue Huart Hamoir une nouvelle appellation : « rue Léonie Keingiart de Gheluvelt ». Cette féministe a été la première femme bourgmestre de Belgique, en 1921.
A peine 6 % des rues bruxelloises – seulement 4 à Schaerbeek – portent des noms de femmes, comme on peut le voir sur une carte interactive. D’où cette action féministe pour « inciter les communes à donner des noms féminins aux futures nouvelles rues » (Elisabeth Groutars, RTBF Info).
Commentaires
jolie balade, jolies photos! bon week-end, Tania :-)
Merci, à toi aussi.
Trop marrant tu as regardé le pourcentage des noms de femmes. Oui enfin le beau temps et les ballades. Là je vais au musée :-)
Les 6 % étaient dans le titre de l'article, je n'ai pas vérifié ;-). Bonne visite au musée !
Merci Tania pour les jolies photos de ta balade, cela fait du bien.
Je te souhaite un bon wek-end, bisous :-)
C'est toi qui nous gâtes avec tes photos. A bientôt, Denise.
Pour moi, homme- femme...on a tous le même cœur, la même âme. Donner un nom de rue à une femme que personne ne connait...ne la ressuscite pas...mais n'abolit pas ses actions non plus. Je n'ai pas ce féminisme.
Je suis contre toutes sortes de quotas. Notre monde n'est fait que d'antagonismes et certains président parlent de paix....
Pour moi, je suis rentrée, mais je vais repartir dans un des lieux de France que j'aime le plus.
Balades....Enfin!
En tout cas, cette "plaque" m'a fait découvrir cette inconnue - tant de femmes qui ont joué un rôle dans l'histoire et dans les arts sont laissées dans l'ombre. Celle-ci aura connu une gloire locale - quel événement, il y a un siècle !
Personnellement, je suis pour ce choix de noms de femmes pour les nouvelles rues, un bon moyen de promouvoir plus d'égalité dans l'espace public - comme le square Maurane pas loin de chez moi. (Il y a tant d'inconnus sur les plaques, note.)
Bon week-end, Anne, où que tu sois.
Merci pour ces jolies photos et la petite dose de nostalgie : il y a bien longtemps que je me suis promenée au Parc Josaphat... où je n'ai jamais vu de lapin !
Ils sont discrets, mais nous en voyons souvent l'un ou l'autre au bout du parc vers la "cascade". Tu as habité Schaerbeek ?
Je partage ton avis sur les noms de rues, tant de femmes mériteraient d'avoir la leur et surtout d'être sorties de l'oubli. Je suis frappée actuellement du nombre de femmes grandes résistantes dont on n'avait jamais entendu parler jusqu'à présent, alors que leur rôle a été à l'égal des hommes, largement médiatisés eux. Le maire actuel de ma ville y est sensible, mais ça ne va pas sans quelques résistances .. Le temps fait un peu le yoyo ces jours-ci, soleil à nouveau aujourd'hui et belle journée, profitons-en pour admirer ce que la nature nous offre.
Merci, Aifelle. Temps gris et frisquet hier, soleil aujourd'hui, nous avons le même climat. Bonne après-midi.
J'adore la photo du lapin !
Tu sais que nous en avons beaucoup mais ...dans des clapiers.
Le beau temps invite à la balade, où vais-je aller PM ?
J'espère que tu as trouvé une bonne réponse ;-).
Oui, une bonne initiative de rappeler que les femmes méritent d'être honorées pour leur courage, leur intelligence, leur combat.
Bien d'accord, Zoë.
Il y a donc du travail pour qu'il y ait plus de noms de rues donnés à des femmes ! Sans atteindre, il est vrai, un comptage trop contraignant. Donner un nom de rue à quelqu'un qui a fait des choses importantes, c'est bien, que ce soit un homme ou une femme. D'ailleurs, y a-t-il quelque part dans le monde une rue Laïka, de la petite chienne envoyée dans l'espace ?
Euh... je trouve ton rapprochement surprenant, Marie (bien que les noms de rue relèvent de domaines très divers, et pourquoi pas une rue Laïka, il en existe peut-être une en Russie). Mais c'est bien l'idée : offrir plus de noms de femmes remarquables dans l'espace public.