« Léon Spilliaert n’a pas eu que l’obsession du vide (du vide métaphysique ?), il a aussi eu celle des arbres. Il en a peint, dessiné et lithographié des centaines, des milliers. Je verrais bien une rétrospective où ils seraient tous réunis et qui pourrait constituer une gigantesque forêt imaginaire sans doute unique dans l’histoire de l’art. »
Jean-Baptiste Baronian, Dictionnaire amoureux de la Belgique
Léon Spilliaert, Maison au crépuscule, 1921, Collection particulière
(Gouache, huile sur carton, 740 x 490 mm)
Commentaires
La plupart des arbres de Spilliaert sont nus mais j'ai trouvé celui-ci, joliment habillé.
https://www.pba-auctions.com/lot/1399/447920
Un beso Tania
L'arbre, quelle présence, il faut dire.
J'en suis entourée, Ce sont des mondes bruissants...et des muses, semble- t-il!
C'est toi qui m'a fait découvrir ce peintre que j'aime désormais beaucoup. Son univers me parle..
Bon dimanche !
Mystérieux Spilliaert, il m'attire énormément , et ce tableau de fenêtres où veille une présence silencieuse et bienveillante , nous projette dans un au-delà onirique qui me fait penser à Gaston Bachelard dans " La flamme d'une chandelle " , et aussi au roman d'Henri Bosco " Hyacinthe " , auquel Bachelard a d'ailleurs dédié son livre !