« Le dépouillement ne consiste pas à se défaire des choses mais de soi. »
Christian Bobin, La nuit du coeur
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« Le dépouillement ne consiste pas à se défaire des choses mais de soi. »
Christian Bobin, La nuit du coeur
Commentaires
Certes, certes , c'est le leit-motiv de tous les maîtres en spiritualité . Mais la vie s'en charge elle-même :tout se défait si bien !
Certes, certes, c'est le leit-motiv de tous les maîtres en spiritualité ... mais la vie s'en charge d'elle-même : tout se défait si bien !
Cela ne me paraît pas si simple.
J'approuve Béatrice!
Quant à moi, je n'ai pas encore fait le tour de cette phrase qui laisse plus à penser qu'il n'y paraît, me semble-t-il.
Contrairement aux commentatrices qui m'ont précédée, je ne suis pas certaine que les coups de butoir de la vie y suffisent, j'ai même cru voir le contraire dans mon entourage proche.
coups de boutoir !
Il y aurait matière à dissertation sur cette définition si peu dans l'air du temps.
Je pense que ça dépend vraiment des gens, de leur "modestie" profonde, c à d leur capacité à se voir tels qu'ils sont ou sont devenus. Et prendre des décisions. L'ancien "examen de conscience" du soir qu'on nous faisait faire petits a, chez moi en tout cas, apporté une forme d'objectivité qiu m'a souvent aidée (mais je sais aussi être d'une mauvaise foi crasse, hein!).
Ce qui me paraît très juste dans la phrase de Bobin, c'est de ne pas mettre l'accent uniquement sur la sobriété matérielle mais de remettre en question aussi le "tout à l'ego". Merci pour ta réaction, Edmée.
Bonjour Tania
je n'avais pas commenté jusqu'ici, comme d'autres l'ont dit ici Bobin ne me "parle" pas du tout,
Cela posé, je vous rejoins dans la formulation de votre réponse à Edmée ! Je dois reconnaître que c'est fort bien vu !
Une manière pour le dire vite de sortir de l'opposition sempiternelle matériel/spirituel.
En effet pourquoi ne pas conjuguer sobriété ou dépouillement d'un seul ensemble, sur tous les plans ?
Merci.
Bonjour, K. Voilà qui prolonge bien les échanges ici. A bientôt.
Pour ma part je "résiste" beaucoup à cette phrase. Il me semble inutile de se demander si on est, ou pas, défait, ou encombré, de soi.
La question me paraît plutôt d'essayer d'être avec les autres : les voir, les écouter, entrer en communication avec eux (à sa façon bien sûr, sans tout accepter d'eux, ni en étant aveugle sur ce qui paraît négatif dans leur comportement ).
Cette communication avec l'autre, par les textes et autres productions, c'est exactement ce que m'apporte votre blog, Tania.
Merci pour cette réaction, Ariane. Oserais-je ajouter qu'il faut un peu se défaire de soi pour être avec les autres ?
Bonne après-midi.
il tape dans le mille et c'est toujours difficile à accepter
Tout juste. Bon dimanche, Dominique.
Se défaire de tout ce qui nous entrave, non pas seulement (et peut-être) des objets qui nous encombrent, mais faire le ménage à l'intérieur de soi. Je ne crois pas que l'on puisse se défaire de soi, même partiellement. Le Dalaï-Lama ? Mathieu Ricard ? Les ermites ?
C'est une phrase superbe, mais c'est une phrase. Et je rejoins votre circonspection quand vous écrivez “ça ne paraît pas si simple”.
Je préfère l'idée de tenter d'apprendre à se connaître mieux et en tirer parti pour éviter d'être en difficulté, d'en souffrir. Bref, faire avec soi.
"Faire avec soi"' est une belle formule que je reprends à mon compte. Merci à vous.
Un chemin d'exigence.
Certes.