« Nous ne pouvons toucher de la main la plus haute feuille des grands arbres, cette faveur est réservée aux choses les plus pures du monde : la pluie, la neige, le vent. Mais l’étang me permettait de les atteindre à la nage, de prendre en main l’eau vert-feuille, de la rejeter, d’éparpiller alors les images jumelles, de les maîtriser, de les franchir, puis, quittant l’étang, de les voir rapidement se reconstituer. »
Marie Gevers, Vie et mort d’un étang
Commentaires
La canopée à portée de main. J'aime beaucoup.
elle oublie les petits oiseaux :-)
@ La bacchante : Vert feuille, vert d'eau...
@ Adrienne : Comme les mésanges qui vont et viennent en ce moment dans le haut de l'érable sycomore derrière chez moi.
Que c’est beau !!! … Comme ça continue bien le texte de Tania … Elle et Marie Gevers, deux poètes qui se complètent harmonieusement. … Nous ajouterons que c’est le privilège des oiseaux que de toucher « le ciel et la terre » …
Merci, cher Doulidelle. L'eau, l'oiseau, l'azur...
Un autre beau texte pour accompagner ton image ! C'est une joie toute particulière de découvrir un texte qui s'allie à une photographie qui y fait écho :-)
J'ai commandé ce livre de Marie Gevers. C'est si beau.
@ Fifi : Exactement, bonne journée, Fifi.
@ Bonheur du Jour : Je vous souhaite une belle rencontre avec Marie Gevers.
L'eau vert-feuille et aussi l'eau bleu-ciel, et puis l'eau gris-brume ou même l'eau-lune. frémissante. Le ciel en-dessous, inversé.
Hier je suis repassée par là, toute cette eau stagne encore, mais la lumière magique avait disparu.
un vrai bonheur que cette explication si simple et poétique accompagnant ce reflet!Il fallait y penser!
Un souvenir de lecture qui venait bien à point.