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Venise d'automne

morand,paul,venises,récit,essai,venise,autoportrait,littérature française,culture« 1969. Venise d’automne, épouillée des touristes (sauf des hippies, bouddhas curieux, indélogeables), avec ses monuments houssés de coton, grillagés de pluie ; c’est la moins frivole. Venise de printemps, quand son pavement commence à suer et que le Campanile se reflète dans le lac de la place Saint-Marc. Venise d’hiver, celle de la temperatura rigida, du congelamento, lorsque les vigiles du feu surveillent les feux de cheminée, du haut des clochers, et que les loups descendent des Dolomites. Quant à la Venise d’été, c’est la pire… »

Paul Morand, Venises

Eugène Morand (1855-1930), Intérieur de la basilique San Marco

Commentaires

  • Un de mes rêves : voir la Piazza San Marco prise par les eaux en Novembre. Hélas, je pense que cela restera du domaine du rêve. Mais il est doux d'en avoir et de ne pas les réaliser tous. Bonne soirée. Chinou

  • Je ne connais aucune de ces "Venises" à part celles qu'on m'a montré dans les différents films , ces Venises de rêve pour voyages de noce, ces Venises chantantes et colorées.
    Malheureusement les documentaires actuels nous décrivent la face cachée de cette ville hors du commun. La montée des eaux associée à la pollution due au réchauffement climatique et à l'activité des hommes est une menace contre laquelle les solutions n'existent pas ou si peu .
    Une Venise "épouillée des touristes" dont il reste quand même les "indélogeables" , je reconnais bien là le style de cet académicien dont les valeurs ne m'inspirent pas que des choses agréables.
    Comme certain(e)s ici ( merci à Doulidelle de nous l'avoir rappelé) il y a des auteurs dont je préférerais ne pas connaître le passé. Ca gâche un peu mon plaisir de les lire car j'ai toujours beaucoup de mal à séparer l'homme de l'auteur . C'est la même chose pour les chanteurs , peintres, etc...
    Mais personne n'est parfait à commencer par moi.
    Belle journée Tania ( à l'abri je suppose malheureusement).

  • Je n'ai vu Venise qu'en été hélas, j'ai bien conscience que ce n'était pas le bon moment.

  • @ Chinou : Bien sûr, Chinou, ces rêves sont précieux aussi.

    @ Alezandro : Il écrit que "l'œil et l'oreille furent (ses) seuls maîtres, l'œil surtout."

    @ Claudialucia : Une autre citation : "Bien écrire, c'est le contraire d'écrire bien."

    @ Gérard : Je n'y suis allée qu'une seule fois, en été. Merveilleux décor où jouent la lumière et l'eau. Trop de touristes, en effet, dont nous grossissions la troupe, serveurs débordés, larcins, les paquebots de croisière n'y passaient pas encore.
    J'ai lu "Venises" sans me renseigner d'abord sur Paul Morand, je découvre depuis l'homme et ses bassesses - je vous comprends.
    Nous vivons assez normalement malgré l'alerte, les magasins du quartier sont ouverts, je n'ai pas vu de militaires en me promenant. Mais je n'ai pas encore remis les pieds dans le centre de Bruxelles. Aujourd'hui le métro circule à nouveau, les écoles sont ouvertes, tout le monde aspire à reprendre une vie normale.

    @ Aifelle : Comme moi. J'en ai de beaux souvenirs, notamment de l'arrivée en bateau (nous logions un peu plus loin sur la côte).

  • pavement? il a écrit pavement?
    la fois où je l'ai utilisé dans un billet, les Français me sont tombés dessus pour me dire que c'était "du belge" ;-)

  • Oui, c'est écrit, et la définition de "pavement" dans le TLF ne signale aucun régionalisme. Peut-être le mot est-il devenu moins courant en France qu'en Belgique où les mots ont une meilleure durabilité ? ;-)

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