Entre ces mille aujourd’hui qui datent déjà d’hier, que je reverrai peut-être demain, il y a ces petits signes d’urbanité auxquels je suis sensible, vous le savez, quand je me balade dans ma commune.
Comme ce nœud de ruban Louis XVI sur une porte, photographié à l’entrée d’une maison que je ne situe plus, peu importe.
Je raffole de ces ornements d’autrefois qui nous font encore la grâce de leur beauté, même avec une cordelette restée accrochée.
Les mosaïques des trottoirs de Schaerbeek participent à l’ambiance urbaine. Cette mésange bleue brillait sous le soleil de juin quand je l’ai découverte.
Variation en jaune et bleu, dessin naïf. Des fleurs, un mur, et de jolis détails qu’on n’aperçoit pas au premier coup d’œil.
Si l’on agrandit la photo, on voit mieux les dégradés de bleu et de gris à l’arrière plan, le vert et le gris se mêler au sol comme sur un trottoir où poussent les plantes sauvages, de petits motifs fleur bleue et même une étoile !
Y a-t-il plus bel endroit d’urbanité qu’un parc public ? Je ne résiste pas à vous montrer pour terminer l’or de ce ginkgo biloba du parc Josaphat – pas de demi-ton pour cet arbre. Ici l’alliance entre le jaune et le bleu fait un effet royal.
Ce ginkgo n’est pas repris à l’inventaire des arbres remarquables de la région, mais bien quatre des arbres aux quarante écus de l’avenue Huart Hamoir. Je les admire toujours au passage. Ils gardent bien plus longtemps leurs feuilles que mon jeune et modeste ginkgo en bac, déjà déshabillé pour l’hiver.
Commentaires
Sous le charme du ruban bleu et de la promenade. Je regrette les heurtoirs, devenus si rares. Comme le geste qui les accompagnait et le son du métal sur le bois.