Ce Paysage d’Ada Pula Beasley m’a incitée à découvrir le stand de la galerie parisienne Arts d’Australie à Antica Brussels. Deux grandes expositions récentes m’ont ouvert les yeux sur l’art aborigène et je me suis interrogée sur l’aspect figuratif de cette belle peinture-ci qui s’écarte des codes traditionnels. « Ses œuvres sont plutôt à concevoir comme un hommage à son environnement proche, riche en ressources bénéficiant notamment à la médecine traditionnelle encore en usage aujourd’hui », peut-on lire sur le site de la galerie. Ada Pula Beasley est peintre et soigneuse traditionnelle.
© Ada Pula Beasley (°1959), Paysage, 2021, , 61 x 91 x 3 cm
Entre tradition et innovation, Yam Seeds in my Grandmother’s Country [Graines d’igname dans le pays de ma grand-mère] a des reflets argentés et cuivrés que ma photo ne rend pas. « Avec cette toile, Elizabeth Kunoth retranscrit d’ailleurs l’ensemencement de la terre lorsque les femmes jettent au vent les graines d’une espèce locale d’igname qui leur permet d’assurer leur subsistance à la saison sèche. Les milliers de pointillés de différentes couleurs minutieusement apposés permettent de symboliser le mouvement des graines poussées par le vent et le scintillement de celles-ci sous les rayons du soleil. » (galerie Arts d’Australie)
© Elizabeth Kunoth Kngwarreye (°1961), Yam Seeds in my Grandmother’s Country (détail), 2020,
acrylique sur toile, 120 x 180 cm
Un clin d’oeil à Manou qui nous invite dans Un jardin en Australie.
Commentaires
Superbes ces peintures. Je note le nom de la galerie, pour une prochaine visite à Paris. (j'ai noté le livre chez Manou). Bon week-end Tania.
Ravie que tu les aimes aussi, Aifelle, bon week-end à toi.
J'avais vu une belle expo de ce type de peinture près de Nantes, il y a longtemps déjà. Elle est soigneuse et je remarque que souvent, l'art, la médecine, les plantes sont proches. Une philosophie de la vie.
Sur ce stand, on pouvait voir des peintures traditionnelles du "Temps du rêve", souvent collectives, et des peintures contemporaines plus individuelles comme celles-ci. Oui, la culture aborigène embrasse beaucoup d'aspects : le territoire, les rites, les pratiques...
J'aime cette culture aborigène, passionnante, découverte grâce à la lecture de Bruce Chatwin (Le chant des Pistes). Je note aussi le titre du livre chroniqué par Manou, l'as-tu lu, Tania ?
Je note ce "Chant des pistes" que je ne connaissais pas, merci, Anne. Non, je n'ai pas encore lu ce "Jardin en Australie", noté aussi.
Ces œuvres sont très belles, j'ai agrandi les images pour mieux en voir les détails et je ne suis pas déçue... Un jardin en Australie, je vais de ce pas y balader. Bises. brigitte
Tu as bien fait de cliquer sur les illustrations pour mieux entrer dedans. Les floraisons sont bien visibles dans la première peinture et la seconde m'a fascinée avec ses tourbillons et ses couleurs beaucoup plus brillantes et rayonnantes en réalité.
Bises, Brigitte.
Je comprends ton admiration Tania pour ces peintures. En agrandissant, quelles merveilles, un monde s'ouvre ! Merci !
Emerveillons-nous, Claudie ! Bonne journée.
Ces peintures sont vraiment magnifiques ! Je les ai mis en plein écran et c'est une belle découverte. L'idée de semer au vent me plait aussi, c'est une belle image d'harmonie parfaite avec la nature. J'ai toujours aimé en savoir plus sur les aborigènes que ce soient à travers des livres, des films ou des reportages à la TV. Mais j'ai encore beaucoup à découvrir ! Merci infiniment pour le clin d'oeil...
Avec plaisir, Manou & à bientôt.