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Trop sur terre

C’est à l’appel de mon cher parrain, fidèle de ce blog – certains reconnaîtront Doulidelle – que je reviens sur un sujet qui le hante : l’avenir de l’humanité, chaque jour plus nombreuse sur une planète surexploitée dont les ressources s’épuisent. D’où son appel à une prise de conscience forte qui mène à changer nos modes de vie en profondeur, sous l’égide du professeur Christian de Duve, prix Nobel de médecine, son maître à penser. 

Blog parrain.jpg
http://philippemailleux.blogs.lalibre.be/  & http://phmailleux.e-monsite.com/

L’état du monde est un vaste sujet. Chaque génération s’inquiète du futur, espérant une vie meilleure pour ses descendants. En 1970, on pouvait lire au dos du gros essai d’Alvin Toffler, Le choc du futur, cette question on ne peut plus actuelle : « Le monde de demain sera un système d’une extrême souplesse en situation de changement permanent. Comment l’homme supportera-t-il ces changements et les agressions qui, nécessairement, en résulteront ? »

Nous y sommes. La population mondiale augmente de plus en plus vite. Serons-nous bientôt trop nombreux sur terre ? Ce questionnement est aussi au cœur de La décroissance heureuse de Maurizio Pallante, dont j’ai parlé ici. Zoë Lucider, sous son Arbre à Palabres, y revient souvent avec des chroniques éclairantes comme celle-ci : « Osons rester humain. Les impasses de la toute-puissance. »

Comment faire le tour d’un tel sujet en quelques lignes ? Là n’est pas mon propos. Ce billet veut simplement relayer et diffuser plus largement l’appel à la réflexion et au changement que mon parrain détaille sur son site « Propos d’un octogénaire », sous-titré « Les motivations d’exister ».

Relai de l'appel du professeur de Duve pour sauver la planète
(Propos d’un octogénaire, 12/2/2015).

Bien qu’incroyant, il estime que le pape devrait user de son autorité morale pour appeler à la limitation des naissances, il le lui a écrit, comme à d’autres responsables spirituels ou civils. Le pape François, en précisant que l’accueil de la vie ne devait tout de même pas conduire à se reproduire comme des lapins, en rédigeant « Laudato si », une encyclique sur l’avenir de notre planète, va un peu dans le sens espéré.

Pour conclure, si le cours du monde actuel génère beaucoup d’angoisse, il n’oblige cependant pas au pessimisme total. L’optimisme consiste à croire en un « sursaut » de l’humanité pour échapper à sa destruction, en l’intelligence des hommes pour relever les défis, imaginer et réaliser des solutions durables et vivables. Mais il y faut aussi cette valeur essentielle sur laquelle, comme de Duve, mon parrain insiste : la solidarité entre êtres humains.

***

Malheureusement, un problème technique empêche actuellement tout échange sur le blog "Propos d'un octogénaire". 
Mon parrain vous prie de l'en excuser et vous répondra dès que possible. Merci pour votre compréhension(1/9/2015)

Bonne nouvelle, les commentaires passent à nouveau. (2/9/2015)

 

Commentaires

  • La meilleure solution sera d'aller sur ce site qui doit être très intéressant et va certainement nous donner l'occasion d'affiner notre point de vue sur cet épineux sujet. J'irai donc m'abreuver chez ton parrain comme tu t'es abreuvée si gentiment à mes fontaines.

  • J'ai été hanté tout l'été par le sort des grecs et des migrants et aussi en regardant les émissions de la 5 : sale temps pour la planète, je crois que c'est pire en vieillissant car cela me donne l'impression de laisser un héritage bien noir à mes petits enfants

  • @ Chinou : Bonne visite sur ce blog plein de ressources, Chinou.

    @ Dominique : Il est plus que temps de réagir, pour eux et pour nous.

  • Il y a des jours où l'on désespère de tout, et d'autres où l'on s'attache aux initiatives concrètes prises ça et là. L'espoir, c'est qu'elles se multiplient, mais il faudrait des actes à des niveaux beaucoup plus élevés.

  • @ Aifelle : C'est souvent rageant de voir les responsables politiques de nos pays ou de l'Europe se soucier seulement du court terme.

  • je partage ces nombreuses craintes pour l'avenir de la planète, pour l'avenir de nos jeunes, et je n'aime pas sentir en moi que ces craintes deviennent de plus en plus fortes, j'ai toujours cru que les mesures nécessaires pour la planète seraient prises, petit à petit, mais ne je vois que des préoccupations économiques et idéologiques... et que du court terme, en effet.

  • Merci de te faire la porte parole de Doulidelle, pardon pour la familiarité mais je connais ton parrain sous ce nom.

    Les hommes se sont toujours habitués aux changements, je n'ai pas de crainte à ce sujet, et il s'agit en effet de sauver les hommes. On a malheureusement la preuve criante ces derniers jours que les politiques ne regardent que leur nombril et se fichent pas mal de la solidarité. Même si individuellement la plupart des humains sont généreux et sensés, pour le reste...hélas.

  • Oui, l'inquiétude est palpable, les questions se posent et s'imposent, les réponses s'avèrent difficiles, pas toujours conciliables, et l'espérance vacille. Quel monde se profile, quelles solutions s'offrent à nous, quel courage nous anime ?

  • "Trop sur terre, ne plus se reproduire comme des lapins " oke... mais tout lapin que nous sommes, prenons soin d'abord de nos petits existants, des blancs, des noirs, des jaunes, oui, oui vous avez raison : la solidarité entre les êtres humains est indispensable pour relever tous ces défis planétaires et sortir du marasme migratoire !! Et en ce jour de la rentrée, n'ayons cesse de rappeler combien l'EDUCATION, qui va dans ce sens, est primordiale !!!

  • @ Adrienne : La tâche n'est pas simple, mais nos "petits gestes" au quotidien n'en sont pas moins utiles.

    @ Colo : Merci pour ton optimisme. C'est vrai que l'homme a de formidables capacités d'adaptation et nous voyons la solidarité concrète, souvent, compenser les faiblesses du pouvoir.

    @ Armelle B. : L'espérance est grande, c'est cela aussi qui pousse tant de familles à gagner l'Europe à tout prix - pourvu que celle-ci se montre à la hauteur de ce qu'on attend d'elle.
    P.-S. J'ai ajouté un lien vers votre beau texte sur "Le goût des lendemains" : http://interligne.over-blog.com/article-le-gout-des-lendemains-120028697.html

    @ Witchy : Bien sûr, balayons devant notre porte. Oui, l'éducation est primordiale, à l'école et en famille.

  • N’arrivant pas à publier des réponses à tous ceux qui sont comme moi inquiets de l’avenir de notre monde, (problèmes informatiques que j’essaye de solutionner) aussi je les prie de trouver ci-après mes réactions :

    Chinou : Merci, d’encourager à me lire, pas pour moi mais pour ce que j’écris en me référant aux plus avertis des spécialistes de l’évolution humaine …

    Dominique : Des actes à des niveaux plus élevés, ne seront possibles que si nous sensibilisons chacun à la problématique et surtout que nous agissions individuellement (les petits ruisseaux font les grandes rivières et les rivières vont à la mer de la solidarité).

    Aifelle : Le court terme est une lâcheté d’autruche, par tous les moyens, il faut faire bouger certains politiques qui pourraient conscientiser d’autres et leur clientèle …

    Adrienne : L’avenir de nos jeunes est angoissant, il faut tout faire même l’initiative personnelle « pour secouer le cocotier ».

    Colo : Merci de ton optimisme, il est essentiel de mobiliser tout un chacun et les politiques pour qu’ils se préoccupent d’autre chose que de contempler leur nombril.

    Armelle : Tu poses des questions et dis avec raison que les réponses s’avèrent difficiles … que l’espérance vacille … Cependant perdre courage est négatif et fataliste … Il faut garder l’optimisme pour un avenir qui ne sera compromis que si justement nous perdons courage …

    Witchy : La solidarité est le grand mot qui devrait être dans l’esprit et la bouche de chacun … Merci aussi de rappeler que l’éducation de nos enfants et petits-enfants est primordiale et qu’ils faut les préparer avec optimisme et réalisme à ce futur qui les attend …

  • Merci pour ce billet-relai, cette réflexion. Je reviendrai prendre le temps de suivre les liens et lire les commentaires, un rendez-vous enrichissant sans le moindre doute autour de ces questions et de ces échanges.

  • @ Philippe Mailleux : J'ai supprimé deux doublons involontaires, décidément le passage des commentaires est très bizarre. Il semble que malgré le message d'erreur signalé après la première tentative d'envoi du commentaire, ce qui nous fait recommencer, celui-ci a tout de même été enregistré et arrive en ligne plus tard !

    @ Marilyne : Merci pour ton passage, Marilyne, à bientôt.

  • @ Marilyne : Merci pour cet intérêt et l'intention prolonger l'échange, il nous permettra petitement de surmonter l’apathie et la facilité qui est permanente en nous ... Ph Mailleux alias Doulidelle

  • L'appel est entendu, je vais aller visiter le blog de votre cher octogénaire et je prendrai mon temps (qui manque un peu là tout de suite).
    Je sors d'un livre de Hermann Broch (Autriche) qui (outre une autobiographie psychique) propose une réflexion intellectuelle, politique et économique sur le monde agité du milieu du 20è siècle. Cet homme, qui fréquentait des groupes de réflexion avec des auteurs comme T. Mann, semblait persuadé que les thèses et propositions écrites des intellectuels pouvait influencer le cours des événements, en vue d'assure un meilleur pour l'humanité. Il avait en somme des préoccupations analogues à celles de votre parrain, même si elles se situent sur un autre plan. Ses projections semblent aujourd'hui complètement dépassées, à cause de l'évolution du monde, sur tous les plans, en moins d'un siècle et j'ai failli en sourire.
    Faudrait-il pour autant ne pas faire, chacun à son niveau, philosophe célèbre, écrivain reconnu ou blogueur anonyme, son possible pour assurer un avenir meilleur aux êtres humains ?

    Comme Dominique je pense que les petits ruisseaux font les grandes rivières et dommage pour ceux qui haussent les épaules en soupirant «après moi, les mouches» !
    Élevons-nous, merci à votre octogénaire, merci pour le relais que vous avez proposé.

  • @ Christw : Merci de votre intérêt pour ces questions auxquelles philosophes savants et savants philosophes tentent de répondre avec les connaissances de leur époque, et devant lesquelles chacun de nous est appelé à réfléchir.

  • Pour y réfléchir, il faut d'abord avoir accès aux savants et philosophes (vouloir, comprendre), et pour cela, il me semble que les livres – nous y voilà – ont un rôle essentiel à jouer. Conférences, émissions, films ne sont jamais aussi utiles que basées ou prolongées par une lecture. Avec cette exigence que la vulgarisation du propos des spécialistes soit bien faite et dégagée des passions polémiques.
    Bon dimanche Tania.

  • C'est cela. D'accord avec vous sur la nécessité de cet approfondissement par la lecture. Bon dimanche, éclairé ici par un peu de ciel bleu ce matin.

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