« Je me demandais comment décrire Emile Simonian. Ce dont je me souvenais, c’était ses yeux qui vous regardaient comme de très loin, et sa façon de s’asseoir, de marcher, de manger, tous ses mouvements qui étaient empreints de douceur et de calme. Mais tout cela n’avait guère d’importance aux yeux de ma sœur. « Il est grand, lui dis-je, élégant… bel homme. » Je regrettai aussitôt d’avoir dit ça. Le troisième chou à la crème s’immobilisa entre la boîte en carton et la bouche d’Alice. « Quel âge ? » »
Zoyâ Pirzâd, C’est moi qui éteins les lumières
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des éditions Zulma