Vue du livre-guide du visiteur, avec des cartes postales détachables
« La représentation de l’Homme est devenue une préoccupation pratiquement obsessionnelle dans l’histoire de la peinture occidentale. Contrairement à d’autres cultures, l’art européen et nord-américain a mis l’humain à l’avant-plan de manière proéminente. »
Guide de la « Biënnale van de schilderkunst 2012. De mens in beeld »
Commentaires
L'homme occidental se prendrait-il pour le modèle de la perfection , pour le nombril du monde ,pour le seul sujet digne d'intérêt ?
Pour être franc je ne suis pas très "fan" de cette peinture là que je trouve quelquefois et même très souvent d'une froideur extrême et ( pour employer un mot que je ne trouve pas dans le dictionnaire) , d'une "glauquitude" à donner le bourdon !
Où sont les tableaux de Monet , de Sisley ou encore de Gérard Edsme ?
Je passe te souhaiter un bon dimanche ensoleillé. A bientôt Tania.
Ce n'est pas la vanité, je crois, qui pousse en général les artistes occidentaux à continuer, encore aujourd'hui, à interroger l'image humaine. Ce serait plutôt dans la peinture ancienne que des personnages cherchaient à immortaliser leur apparence (même dans les scènes religieuses) et bien sûr dans les portraits d'apparat destinés à leurs demeures.
Ce qui m'étonne et me réjouit, c'est la façon dont certains peintres contemporains arrivent à aborder ce vieux sujet qu'est l'image de l'homme sous un angle neuf. Tout ne me plaît pas, mais ils m'intéressent. Cette main rouge et cette main verte, par exemple, de Michaël Borremans : couleurs complémentaires, approche de la toile ou de la table ou du papier où elles font de l'ombre, en suspens, absence du pinceau - mais comment cela a-t-il été peint, sinon avec les mains ? Bon, vous voyez comme je m'amuse parfois à regarder, à découvrir, à interpréter.
C'est le bonheur, je suis d'accord avec vous, Gérard, d'entrer dans les paysages des impressionnistes, dans l'univers d'un Edsme - des peintres qui chantent et enchantent. J'aime leurs lumières, leurs couleurs, leur regard qui entraîne le nôtre vers la beauté.
37° annoncés sur Bruxelles ! Bon dimanche à toi.
La vanité sans doute pas mais ce n'est peut-être que le reflet d'une angoisse existentielle qui pousse les artistes à se pencher sur eux-mêmes.
Les magnifiques gravures de la grotte de Lascaux représentaient la vie , des animaux , des scènes de chasse souvent très stylisées , les hommes n'étant représentés que par des bâtonnets que les enfants de maternelle aiment à dessiner .
Et pourtant il y a aussi d'innombrables tracés de mains ayant servi de pochoir . Ces humains sont morts depuis longtemps et pourtant on a l'impression qu'ils sont là derrière nous . Qu'en sera-t-il de tous ces tableaux "modernes" dans 10000 ans?
Mais je dois être trop primaire!
Merci Tania de nous avoir fait partager ces gouttes de peinture dans un océan de création. Bonne journée ou plutôt bonne nuit.
Je suis toujours extasiée de la qualité de vos "reportages".
J'ai eu la chance de visiter la grotte de Lascaux (sa réplique) et j'en garde un souvenir très fort. C'est une question que je me pose aussi, Gérard, de savoir quelles oeuvres contemporaines passeront le tamis des siècles. J'imagine que les artistes écartent ce genre d'interrogation, paralysante pour qui désire créer. Mais ne vous accusez surtout de rien, la franchise est la bienvenue sur ce blog, la discussion aussi.
La nuit a été plus fraîche, je respire mieux ce matin et les fenêtres sont encore ouvertes après le huis clos d'un week-end caniculaire (une pensée pour Colo sur son île aux 30° dépassés tout au long de l'été). Et chez vous ?
Merci, Zoë. Préparer ce billet m'a permis de revisiter l'exposition en prenant tout le temps et de grappiller avec gourmandise sur la Toile. Vos balades toulousaines et autres Banquets me plaisent beaucoup - et cette dernière photo de votre fille, quelle toile !