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Bons amis

« Ils vivaient côte à côte, en bons amis, mais étrangers l’un à l’autre, pleins d’un grand et sincère amour mutuel, mais de plus en plus conscients de tout ce qui les séparait. Et, dans sa tête à lui, avait germé une pensée dont l’obsession s’accentuait ; tourner le dos à cette vie et s’en créer une plus conforme à ses convictions. »

Tatiana Tolstoï,
Sur mon père

Tatiana Tolstoï Couverture Allia.jpg

 

Commentaires

  • Vivre côte à côte ne signifierait pas pour autant monter la même côte d'un même pas...

  • @ JEA : Certes, à chacun son rythme. Bonne soirée, JEA.

    @ Coumarine : Bonsoir, Coumarine. Comme indiqué ci-contre, "Sur mon père" est publié aux éditions Allia, où il existe aussi au format de poche, voir
    http://www.babelio.com/livres/Tolstaa-Sur-mon-pere/87213
    Pour une prochaine flânerie en librairie ?

  • Une citation tellement juste. Terriblement juste. Le saut vers l'inconnu engendre bien des interrogations. Courageuses et espérons-le, salutaires.

  • On peut s'aimer très fortement et pourtant ne pas partager les mêmes ambitions ! S'aimer ne veut pas dire tout accepter de l'autre mais au contraire en faire une force supplémentaire pour aller de l'avant .

    "tourner le dos à cette vie et s’en créer une plus conforme à ses convictions." . Tolstoï avait-il mauvaise conscience de sa qualité de "bourgeois aisé" ? Et pourtant être pauvre à son tour , ou vouloir en leur ressembler n'a jamais aidé l'humanité à être moins pauvre . Au contraire , ceux ou celles qui ont tout ont tous les moyens pour mettre en oeuvre leur générosité .
    Sur ces deux points je ne l'ai jamais compris , mais ce n'est que mon avis bien évidemment .
    Merci beaucoup Tania d'avoir tiré du livre de Tatiana "la substantifique moelle" !

  • @ Coumarine : Comme le disait un jour Catherine Samie (doyenne des sociétaires à la Comédie Française) en réponse à Bernard Pivot : "Alors c'est bien." Bonne journée, Coumarine.

    @ Damien : Merci, Damien. Les questions sont toujours salutaires, non ? Elles sont la recherche du sens.

    @ Gérard : Tolstoï se sentait coupable devant la misère du peuple, révolté par l'indifférence de sa classe sociale à leur égard. D'une infinie générosité, il aidait, donnait, aimait, partageait. Renoncer à posséder était pour lui la façon idéale de mettre ses idées en pratique. Sofia lui reprochait, non cette révolte ni cette quête de justice qu'elle comprenait, mais, dans sa quête quasi mystique de la perfection, le trop peu de souci qu'il avait de sa propre famille.
    La grandeur de Tolstoï, c'est de réussir à ébranler certitudes et habitudes chez ses lecteurs, sur le plan individuel, en les amenant à s'interroger sur la "vie juste", et de dénoncer les hypocrisies sociales dont on s'accommode trop souvent. Quoique son "anarchisme chrétien" me laisse souvent perplexe, Gérard, son questionnement m'interpelle, et je compatis aussi avec sa femme.

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