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Bruxelles - Page 73

  • Histoire de fantôme

    Ukiyo-e 13.jpg« Les « contes de fantômes » renvoient à un passe-temps populaire durant la période d’Edo, pour lequel on se réunissait le soir avant d’allumer cent bougies. Chaque participant racontait à son tour une histoire de fantôme. Après chaque récit, une bougie était mouchée, jusqu’à ce qu’il fasse complètement noir et que l’on attende dans l’angoisse l’arrivée d’un véritable esprit. » (N. V.)

    Ukiyo-e, les plus belles estampes japonaises, Musées royaux d’Art et d’Histoire, 21/10/16 > 12/2/2017

    Katsushika HOKUSAI (1760-1849), Le spectre de la résidence aux assiettes,
    Suite : Cent contes de fantômes, vers 1831-1832

  • Ukiyo-e, I

    Quelles merveilles ! Ne manquez pas « les plus belles estampes japonaises » au musée du Cinquantenaire. Les Musées royaux d’Art et d’Histoire présentent « Ukiyo-e », une sélection d’œuvres issues de leur collection fameuse, en deux temps, pour ne pas les exposer trop longtemps à la lumière – la seconde série à partir du 20 décembre prochain – 416 estampes au total (sur plus de 7500 pièces).

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    Un petit film à l’entrée permet de visualiser la technique de l’estampe et les différentes phases du travail et de l’impression, introduction prolongée dans les premières salles où sont exposés des outils, des bois de trait, des impressions de différents types : noir et blanc, monochrome, polychrome, jusqu’aux « images de brocart » (bois de teinte multiples), voire rehaussées de textile.

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    Un bel album en accordéon déplié, Le sanctuaire de Hie sous la neige de Kawase Hasui (1883-1957), illustre le procédé d’impression complet, de droite à gauche, du noir et blanc jusqu’à l’image en couleurs, en montrant à chaque étape quelles parties sont encrées ou colorées (détail ci-dessus). L’art japonais de l’estampe débute vers 1720, l’exposition rend compte de son évolution jusqu’au début du XXe siècle. Les estampes polychromes des XVIIIe et XIXe siècles ont enchanté collectionneurs et artistes occidentaux (Monet, Van Gogh, par exemple) dès la fin du XIXe. On découvre ici de nombreux artistes japonais moins connus chez nous que Hokusai ou Hiroshige.

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    Torii KIYONAGA (1752-1815), Le restaurant Kankanrō, Vers 1794

    « À partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, des artistes tels que Harunobu, Shunshô, Kiyonaga, Utamaro et Sharaku représentaient sur leurs estampes des courtisanes et des acteurs, stars de la vie nocturne d’Edo (l’actuelle Tokyo). » De jeunes femmes pêchent – la figure féminine est privilégiée par les peintres d’estampes – ou bien vaquent à leurs activités quotidiennes, comme dans ces séries de « Huit vues », caractéristique de l’art sino-japonais, par exemple Les huit vues du salon de réception de Harunobu.

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    Suzuki HARUNOBU (1725?-1770)

    Mais au théâtre de kabuki, les hommes jouent tous les rôles, masculins et féminins : de nombreuses estampes immortalisent des acteurs connus, leurs mimiques, leurs costumes, leur visage expressif et en gros plan (« okubi-e » ou « grosses têtes »). C’est l’occasion de peindre de beaux tissus, parures et coiffures, comme les courtisanes des « maisons vertes » (maisons closes) en offrent d’étourdissantes variétés. Les maisons de thé offrent souvent un cadre pittoresque où évoluent de jolies femmes ; ce sont des sujets très populaires pour un public majoritairement masculin, les femmes n’ayant aucun droit sous le régime shogunal de l’époque d’Edo.

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    Katsukawa SHUN’EI (1762-1819), L’acteur Ichikawa Omezō I dans le rôle de Momonoi Wakasanosuke, IV/1795

    Utamaro, un des artistes les plus productifs du XVIIIe siècle, se spécialise dans les albums érotiques et, le premier, représente des visages de courtisanes en gros plan, d’une beauté raffinée comme on peut le voir dans deux splendides portraits d’hôtesses de maisons de thé. Sur le parcours de l’exposition, on montre aussi les objets précieux en usage pour la toilette (miroir, peignes, pinces à cheveaux, boîtes, nécessaire à fumer).

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    Kitagawa UTAMARO (1753?-1806),
    Le bol à thé,  
    Suite : Huit vues de comptoirs de thé dans des endroits célèbres, Vers 1795-1796

    D’Utamaro encore, ces Modèles de jeunes femmes, tissés de brumes – brume d’« un vêtement d’été en gaze, jeté nonchalamment sur un portant à kimono », une estampe rare. Un pentaptyque d’Eishi (1756-1829), soit cinq estampes juxtaposées, montre une scène de réjouissance estivale sur un bateau de plaisance (Partie sur le Yoshinomaru). Non loin, du même, une jolie Chasse aux lucioles.

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    Ecritoire décorée sur le couvercle d'un prunier et d'un camélia en fleurs

    Près des estampes d’Hokusai (1760-1849), des vues célèbres du Mont Fuji et d’autres (affiche), on a rassemblé dans une vitrine divers albums de lui, certains ouverts, aux titres parfois intrigants et poétiques : « dessins impromptus, transmettant l’âme et éclairant la main ». C’est lui qui a introduit le fameux bleu de Prusse dans l’estampe en même temps que le paysage, sujet nouveau, montré pour lui-même et pas seulement comme un décor. Des chefs-d’œuvre aussi d’Hiroshige (1797-1858) : paysages panoramiques, vues d’endroits célèbres, jardins…

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    Katsushika HOKUSAI (1760-1849),
    Vent frais par temps clair,
    Suite : Trente-six vues du mont Fuji, Vers 1830-1832 

    Aux XIXe et XXe siècles, l’estampe japonaise se modifie au contact de la culture occidentale. Pour l’année de la Chèvre, Hokkei (1780-1850) présente une Européenne à la chèvre avec des maisons de type européen à l’arrière-plan, et signe même à l’horizontale, dans un cartouche en bas de la feuille, comme les Européens. On montre aussi de belles illustrations pour des scènes de roman, qui rendent l’atmosphère du récit, comme Jeune femme et deux silhouettes dans le brouillard du soir ou Jeune femme admirant la pleine lune.

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    Kawase HASUI (1883-1957), Le temple Tennō à Osaka,
    Suite : Souvenirs de mes voyages, troisième série, 1927

    Hasui, (1883-1957) le dessinateur d’estampes de paysages le plus important du XXe siècle, excelle dans le rendu de l’atmosphère météorologique : crépuscule, averses, neige… Sa vue du lac Kawaguchi, où le regard pénètre entre des arbres en ombres chinoises, est une splendeur. Shinsui séduit aussi avec ses portraits de femmes comme cette Jeune femme en longue tunique de dessous qui attache avec grâce ses cheveux dans la nuque et même une jeune femme nue au bord de l’eau, nudité impensable dans l’estampe ancienne.

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    Itō SHINSUI (1898-1972),
    Jeune femme en longue tunique de dessous, 1927

    Au bout du parcours, l’attention est moindre, le regard un peu fatigué d'avoir observé tant de beaux détails, c’est pourquoi je vous parlerai la prochaine fois (après avoir vu la seconde série d’estampes) de Dimitri Piot, dessinateur belge de bande dessinée qui combine l’ukiyo-e avec la représentation du monde contemporain, à l’honneur dans la dernière grande salle.

  • L'Espérance

    bxl art déco l'espérance.jpg« Une halte dans cette brasserie, une des ultimes réalisations de l’architecte, est indispensable ! Elle conserve sa devanture revêtue de marbre et dont l’imposte est garnie d’une composition géométrique de vitrages imprimés. L’intérieur a conservé la plus grande partie de son mobilier d’origine : lambris, banquettes, poufs, tables basses, bar-comptoir, vitraux, jardinières...

    L’établissement se double d’un hôtel dont les chambres étaient autrefois décorées dans le même style. Pendant longtemps, le lieu, caché entre l’église du Finistère et les boulevards, avec son atmosphère feutrée, a accueilli des couples désireux d’un peu de discrétion... »

    Cécile Dubois, Bruxelles Art Déco

    L’Espérance, Léon Jean Joseph Govaerts, 1930 (Photo Café L’Espérance, 2014 © Jean-Charles)

     

  • Bruxelles Art Déco

    A la lecture de leur Bruxelles Art nouveau, j’ai eu envie de découvrir aussi le premier guide de Cécile Dubois et Sophie Voituron : Bruxelles Art Déco. Même format et même présentation pratique pour ces promenades à travers différents quartiers, « un aperçu de l’architecture des années 20 et 30 ». L’Art nouveau, éphémère, ne survit pas à la première guerre mondiale. L’Art Déco et le Modernisme prennent le relais, de manière plus durable. Aujourd’hui encore, l’Art Déco inspire les architectes et les décorateurs.

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    (Vue arrière de la Villa Empain / Entrée du musée Van Buuren)

    Malgré les nombreux problèmes économiques et sociaux de l’entre-deux-guerres, rappelle Cécile Dubois dans l’introduction, la population bruxelloise voit son niveau de vie s’améliorer globalement, les loisirs se font plus accessibles et plus nombreux : jazz et musiques populaires, nouvelles salles de cinéma, constructions sportives… Les habitations deviennent plus confortables, pas seulement pour les privilégiés qui font appel à des « ensembliers pour la décoration de leur intérieur », mais aussi dans les logements ouvriers.

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    Villa Dirickz, Marcel Leborgne, 1933

    La construction du Palais Stoclet (1905-1911), par laquelle Josef Hoffmann révèle à Bruxelles la Sécession viennoise, « variation autrichienne de l’Art nouveau », a marqué les architectes belges et annoncé l’Art Déco. Celui-ci prolonge la veine décorative de l’Art nouveau géométrique : lignes épurées, motifs répétés et stylisés, mise en œuvre de matériaux traditionnels et modernes. « Le Modernisme, par contre, cherchait à bannir le recours à l’ornement et toute référence à des styles plus anciens. » Les deux styles se mélangent parfois. L’influence vient aussi des Pays-Bas avec l’Ecole d’Amsterdam et De Stijl. 

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    Ancien INR, place Flagey, Joseph Diongre, 1935-1938

    De nombreux bâtiments phares ont leur place dans ce guide bruxellois. Par exemple, au cours de la première promenade – « Les étangs d’Ixelles et l’avenue Roosevelt, de La Loge à la Villa Empain » – le Flagey, comme on appelle aujourd’hui l’Institut national de la Radiodiffusion (INR). Joseph Diongre, l’architecte gagnant du concours, construit de 1935 à 1938 ce bâtiment immense de style paquebot sur la place Flagey : brique de parement jaune, « fenestrages en bandeau », tourelle d’angle, aménagement intérieur très soigné. La RTB quitte les lieux en 1974, le bâtiment vivote et décline pendant une vingtaine d’années jusqu’à ce qu’un groupe de personnalités décide de le sauver et de le restaurer. Flagey a rouvert ses portes en 2002, ses studios accueillent à présent des activités culturelles et le café Belga un public nombreux.

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    Palais de la Folle Chanson, Antoine Courtens, 1928 © MRBC-DMS 

    La loi du 8 juillet 1924 a rendu légal le principe de copropriété, d’où l’essor de la construction d’immeubles à appartements destinés à la bourgeoisie. D’abord de style Beaux-Arts, pour rassurer la clientèle traditionaliste, ils se font de plus en plus modernes, avec une structure et des fondations en béton armé, et proposent sur un seul niveau toutes les commodités réservées avant cela aux hôtels de maître : « ascenseurs, cuisines équipées, salles de bain, concierge, garages, vide-ordures, chauffage central, buanderie, placards, téléphone… »

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    Habitation personnelle et appartements, Adrien Blomme, 1928 © MRBC-DMS

    Adrien Blomme construit à l’angle de la prestigieuse avenue Franklin Roosevelt et de l’avenue Antoine Depage, en 1928, une habitation personnelle pour sa famille de six enfants et intègre dans son projet « trois petits appartements et deux plus spacieux réservés à des locataires et tout à fait indépendants de son habitation à lui et de ses bureaux », par souci d’économie. La Ville le rejette d’abord pour des motifs d’esthétique et de gabarit, puis l’accepte à la suite de l’abondant courrier de ses confrères, dont Victor Horta, pour le soutenir – « un plaidoyer pour l’architecture moderne » – et critiquer la pratique du pastiche pour le bâtiment A de l’ULB (Université Libre de Bruxelles) de style néo-Renaissance flamande (1924-1928).

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    Etablissements Citroën, Alexis Dumont et Marcel Van Goethem, 1933-1934

    Bruxelles Art Déco propose aussi de se promener du côté du canal, « du Saillant de l’Yser à l’Archiduc » (piano-bar), en passant par les Etablissements Citroën dont on a beaucoup parlé ces dernières années à Bruxelles : l’ancienne concession automobile a été rachetée par la Ville de Bruxelles en vue d’y créer un musée d’art moderne et contemporain. Depuis la fermeture du Musée d’Art moderne, les collections nationales belges du XXe d’après 1918 n’ont plus de musée ad hoc (musée sans musée) et on a appris récemment un accord passé entre la Ville et le Centre Pompidou pour y présenter d’autres collections que celles des MRBAB*.

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    L'Archiduc, Franz Van Ruyskensvelde, 1937

    L’Art Déco n’est pas réservé aux maisons, villas et immeubles, il caractérise aussi des habitations sociales, des entrepôts, des bâtiments industriels, des commerces, des bureaux, des écoles et même des hôpitaux comme Saint-Pierre ou Bordet (promenade dans le centre-ville). Quant au Palais des Beaux-Arts (photo ci-dessous) où je vous invite régulièrement, rue Ravenstein et rue Royale, certains ignorent peut-être qu’il a été conçu par Victor Horta, le maître belge de l’Art nouveau, qui a su évoluer avec le temps. Art Déco « d’une veine sobre d’inspiration classique », ce magnifique complexe rebaptisé Bozar a été récemment restauré, pour le bonheur des visiteurs de ses expositions et du public mélomane (la salle Henry Le Bœuf est réputée pour son acoustique excellente).

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    Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (Bozar)

    Le quartier Coghen « de l’Altitude Cent à l’Hôtel Haerens » abrite de nombreuses maisons particulières intéressantes pour cette période de l’architecture du XXe siècle et aussi l’église Saint-Augustin (béton armé). Les lecteurs de Bruxelles Art Déco pourront découvrir les quartiers Molière et Brugmann à Uccle, Ixelles et Forest, et enfin l’ouest de Bruxelles, « de l’église Saint-Jean-Baptiste à Tour et Taxis ».

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    Basilique nationale du Sacré-Coeur, Albert Van Huffel, Paul Rome, 1926-1971

    Sur ce dernier parcours se dresse une silhouette incontournable dans le paysage urbain bruxellois : la Basilique nationale du Sacré-Cœur (1926-1971), plus communément appelée Basilique de Koekelberg, une rivale du Sacré-Cœur de Paris et, à l’époque de sa construction, « le deuxième plus grand édifice religieux au monde. »

    * 2/11/2016 : Lire à ce sujet l’article de Muriel de Crayencour, Pompidou aurait adoré (Mu in the City)

  • Paysage

    Bozar Paysage.jpgOn a longtemps dissocié le paysage et la ville. Une petite expo, L’invention du paysage, à l’entrée du Hall Horta, récapitule la manière de voir et de concevoir le paysage, dans une présentation originale.

    En Europe, les premiers paysages peints apparaissent discrètement à l’arrière-plan d’une scène religieuse, par une fenêtre, puis le paysage prend de plus en plus d’importance. Huit reproductions illustrent parfaitement cette évolution.

    D’autres formes d’art cherchent à montrer le paysage – champêtre ou urbain – au fil du temps : cartographie et gravure, photographie, cinéma, architecture du paysage.

    L’invention du paysage. Une histoire continue : cette exposition de Bas Smets est à voir jusqu’au 6 novembre au Palais des Beaux-Arts, dans le cadre de la Première biennale du paysage urbain à Bruxelles (entrée libre).

    Photo : Couverture de la brochure illustrée, disponible à l’entrée de la salle.