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Autour du monde

belgian art prize,2017,maarten vanden eynde,bozar,art,cultureLes finalistes du Belgian Art Prize (ancien prix de la Jeune Peinture Belge), exposent leurs œuvres récentes au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles jusqu’au 28 mai. Un jury international a désigné Otobong Nkanga comme gagnante de cette édition 2017. Maarten Vanden Eynde a remporté le prix du public décerné par les visiteurs.

« La pratique artistique de Maarten Vanden Eynde mêle la sculpture, la photographie et l’installation, et est souvent liée au contexte. Du point de vue des changements suscités par la mondialisation, Vanden Eynde pose des questions sur l’évolution : qu’est-ce que le progrès ? Allons-nous de l’avant ? Où allons-nous ? Et pourquoi avançons-nous ? Ses œuvres se situent souvent à la limite du présent et du passé, anticipant l’avenir d’hier, ou revenant sur le passé de demain. »

belgian art prize,2017,maarten vanden eynde,bozar,art,culture« The Gadget est une version 3D en dentelle de la première bombe atomique, allusion au lien significatif entre coton et uranium. »

« L’installation Around the World, une bobine en forme de fusée, symbolise le rôle capital joué par le coton à l’échelle globale. » (40.015 kilomètres de coton y sont enroulés, léquivalent de la circonférence de la terre.)

 

A droite : © Maarten Vanden Eynden, Around The World, 2017
(Exposition Belgian Art Prize 2017) 

A gauche : © Maarten Vanden Eynden, The Gadget, 2017 (détail)
(Oeuvre présentée en face de l'entrée de l'exposition Yves Klein)

 

(Certains ont déjà critiqué ici l’augmentation des prix d’entrée aux expositions. En voulant m’approcher de la création monumentale de Maarten Vanden Eynde, superbement installée sous une verrière au bout d’un couloir, j’ai appris qu’il fallait pour cela débourser 6 €, en plus du ticket pour une autre exposition. En revanche, la brochure illustrée du BAP est distribuée gratuitement.)

Commentaires

  • "Ses œuvres se situent souvent à la limite du présent et du passé, anticipant l’avenir d’hier, ou revenant sur le passé de demain.", j'aime beaucoup cette phrase, elle met de la poésie sur des sujets graves. On n'entre pas dans l'art contemporain comme cela, il faut des explications pour comprendre ce que l'artiste veut faire passer... En écrivant cela, je me dis que dans toute forme d'art, il faut être éclairé par des mots pour saisir le message envoyé. Je découvre chez toi cette artiste, merci Tania, très belle journée. brigitte

  • Ressentir une émotion intellectuelle, subtile, indéfinissable tellement elle vous prend au cœur et la gorge parce que vous vous trouvez devant une œuvre qu’elle soit créée par l’homme ou par la nature.

    L’art est devenu un « fourre-tout » où des intellectuels et des « phraseurs » s’en donnent à cœur joie dans une débauche d’écrits intelligents ou farfelus. A notre époque, on "intellectualise" tout d'une manière débridée, parfois en perdant le sens ou la logique de ce qu'on expose.

    Je regrette amèrement qu’il en soit ainsi. Les commentaires qui suivent mon intervention, démontrent bien cette perplexité et cette absence d’émotions élevées dans le sens de celles que mes maîtres me faisaient partager devant le beau, le profond ou l'insolite. Tania, ancien professeur d’art et de lettres, en conviendra certainement.

  • Curieuse pratique, de devoir payer un supplément pour une œuvre ! C'est difficile de se rendre compte, il faudrait voir "en vrai", mais à priori, ce n'est pas trop ce que j'aime en art ; ça ne me fait pas rêver.

  • @ Plumes d'Anges : Y a-t-il un message dans toute oeuvre d'art, je ne trancherai pas la question, bien sûr. Dans ces oeuvres de Vanden Eynde (Maarten est l'équivalent flamand de Martin), j'ai aimé leur fabrication raffinée, minutieuse mêlant le métal, le bois, le coton. Cette apparence esthétique attire et intrigue en même temps, ce qui donne envie d'en savoir plus sur les intentions de l'artiste. Ici, il les exprime en français : https://www.rtbf.be/musiq3/actualite/detail_belgian-art-prize-maarten-vanden-eynde?id=9571332
    Bonne après-midi, Brigitte, à bientôt.

    @ Doulidelle : Je vais sans doute t'étonner en te disant que j'ai trouvé belles ces deux oeuvres, émouvantes par leur manière d'associer la finesse du travail et la critique d'une économie bâtie sur l'esclavage, l'arme nucléaire, entre autres. La taille de cette bobine-fusée où le fil de coton a été enroulé sur place en fait une oeuvre impressionnante, où l'on retrouve, si l'on veut, un hommage aux bobines de fil de l'industrie textile et en même temps une fusée (ou un missile). Bref, j'y ai trouvé du beau, du profond et de l'insolite !

    @ Aifelle : Oui, il faut le voir "en vrai" pour le percevoir, il me semble. Mais je corrige ma remarque pour éviter tout malentendu. Le prix indiqué est celui de l'entrée à l'exposition complète du Belgian Art Prize, il y a d'autres oeuvres à découvrir dans les salles latérales.
    En y réfléchissant, j'ai trouvé quelques raisons à ma frustration de ne pas pouvoir m'approcher de cette oeuvre monumentale et j'aurais sans doute mieux fait de couper cette dernière remarque. L'oeuvre m'attirait, j'aurais voulu la voir de près, d'autant plus que l'autre (photo 2) était accessible. Mais retraverser tout le Palais, refaire la queue aux guichets de l'autre côté de la rue, je n'en avais pas le temps. On pouvait précédemment entrer au Palais par le haut, par une entrée rue Royale, et on descendait les escaliers qui menaient à cette rotonde, c'était un espace public, comme les couloirs. Bozar a redivisé les espaces d'exposition autrement.

  • je sens comme un gros découragement devant certaines œuvres de l'art contemporain, sans doute parce que souvent je me sens démunie et incapable de les "lire", de les comprendre

  • Cela m'arrive aussi (voir le billet précédent). Si rien ne me parle d'une manière ou d'une autre, je passe mon chemin, mais ici quelque chose m'a retenue.
    Si tu peux le trouver, je te signale l'article de Claude Lorent au début du cahier Arts Libre dans LLB du 3 mai, "La contextualisation de l'art contemporain", où il commente ce Belgian Art Prize. Il relève trois caractérisques : des oeuvres "hybrides" qui incluent l'objet "emprunté ou fabriqué", une préoccupation pour les questions que pose l'état actuel du monde et le retour à des formes soignées.
    Bonne soirée, Adrienne.

  • Je suis allé au palais des Beaux-Arts de Bruxelles durant le congé de Pâques, j'ai regardé ce qu'ils proposaient comme expo en ce moment, et les expos sur Pol Bury et Malte me tentaient. Je suis tombé des nues des prix : 16 euros pour une seule exposition, billet combiné à 30 euros. Finalement, je n'ai fait qu'une seule exposition : celle de Pol Bury. Quand tu paies 16 euros, je trouve qu'on doit avoir le droit de visiter tout le palais des Beaux-Arts....

  • Tu as raison, cette multiplication des tickets et l'augmentation des tarifs a de quoi décourager beaucoup de visiteurs.

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