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Blessure cachée

hustvedt,siri,plaidoyer pour eros,littérature anglaise,etats-unis,essais,réflexion,enfance,famille,érotisme,sexualité,culture,image de soi,henry james,les bostoniennes,11 septembre 2001,écrire,paul auster« Ce rêve, hallucination ou terreur nocturne, m’a hantée à l’âge adulte parce qu’il est si simple, presque abstrait dans sa pureté, et sans pareil dans mon expérience. La majorité de mes rêves d’enfant consistaient en longues narrations capricieuses peuplées de sorcières, d’ogres et de gens que je connaissais, et se passaient dans des rues, des prés, des chambres et des corridors. Le mur défoncé [rêve qu’elle a fait à cinq ans, raconté juste avant] demeure une expression métaphorique efficace à la fois de ma blessure cachée mais omniprésente et de la peur qui, souvent, l’accompagne. J’ai peur que les seuils et les limites ne tiennent pas, que les choses tombent en morceaux. »

Siri Hustvedt,  Extraits d’une histoire du moi blessé, 2004 (Plaidoyer pour Eros)

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