La feuille de cet arbre, qui, de l’Orient,
Est confiée à mon jardin,
Offre un sens caché
Qui charme l’initié.
Est-ce un être vivant,
Qui s’est scindé en lui-même,
Sont-ils deux qui se choisissent,
Si bien qu’on les prend pour un seul ?
Pour répondre à ces questions,
Je crois avoir la vraie manière :
Ne sens-tu pas, à mes chants,
Que je suis à la fois un et double ?
Johann Wolfgang von Goethe, Le Divan oriental-occidental
(traduction de Henri Lichtenberger)
Ginkgo biloba devant un "géant" pourpre du parc Josaphat
Commentaires
un poème ce matin c'était juste ce qu'il me fallait
Voilà qui me fait plaisir, merci, Dominique.
Tout-à-fait en harmonie avec ton dernier billet ce poème.
Merci. Ce jeune ginkgo m'a mise sur la voie.
Joli! On aimerait connaître le chant du ginkgo, peut-être l'as-tu entendu dans le vent....
Bon dimanche Tania.
Son chant grandira avec lui, nul doute.
Bon dimanche, Colo.
Le poème est parfaitement en accord avec ta photo du jour, en effet au premier regard on ne voit qu'un arbre et puis le ginkgo avec son vert tendre nous apparait...il grandira bien protégé par les ramures de ce beau hêtre pourpre, tellement majestueux. Merci pour ce partage. Bon dimanche
Un duo dont le dialogue m'a fait signe ce jour-là. Merci, Manou & bon dimanche.