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Bouleaux

Olafsdottir bouleaux.jpg« Je quitte Reykjavik avec trois cent cinquante plants de bouleaux sur la banquette arrière. Chacun mesure trente centimètres. Bien que désignés sous l’appellation générique bouleau, ils portent individuellement l’appellation de bouleau pubescent. Le nom de famille de ma mère, Stella Bjarkan, est justement dérivée de björk, birki - bouleau.
[…] Lorsque je me plonge dans l’étymologie, je ne vois plus le temps passer et, à une heure avancée de la nuit, je suis tombée sur un document expliquant que le latin betula avait la même racine que le terme celte bete qui donne en irlandais médiéval beithe et, comme la fatigue commençait à se faire sentir, tout cela se mélangeait dans ma tête, betha et beithe, le latin, le gaélique médiéval et le sanskrit, ma mère, la vie, la lumière et le bouleau, la femme qui m’a donné naissance et les rôles qu’elle a endossés. »

Audur Ava Olafsdottir, Eden

Commentaires

  • Dans un roman comme celui-ci, on pourrait choisir des extraits quasiment à toutes les pages. C'est un plaisir de les relire.

  • J'ai toujours aimé les bouleaux et je garde de splendides souvenirs des forêts de bouleaux en Russie, aussi les réflexions d'Alba sur les arbres m'ont particulièrement touchée. Bonne journée, Aifelle.

  • Un extrait qui me plait. J'espère que ce livre sera bientôt disponible à la médiathèque.

  • Vu son succès, cela ne manquera pas, j'imagine. Bonne journée, Manou.

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