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Bonheur

parisa reza,les jardins de consolation,littérature française,roman,iran,xxe,famille,éducation,histoire,culture« Durant quinze ans, elle n’a retiré son tchador qu’à l’intérieur des pièces exiguës où ils logeaient, ou parfois seule dans la plaine, courts moments qu’elle volait à la vie à l’abri des regards. Maintenant, elle passe la plupart de son temps à travailler dans son jardin sans tchador et roubandeh. Et, parfois, elle s’amuse à grimper en haut de son mûrier, à monter sur son toit, ou à jouer avec son fils dans son jardin. Et sa peau, qui n’avait pas connu le soleil pendant toutes ces années, noircit à vue d’œil et son teint devient celui de Sardar, et ils reconnaissent ensemble que le bonheur a une couleur. »

Parisa Reza, Les jardins de consolation

Commentaires

  • Et de se libérer de ces étoffes étouffantes ! Bon week-end, Edmée.

  • Beau passage, dont nous avons du mal à saisir toute l'ampleur, puisque fort heureusement nous ne connaissons pas cet enfermement de tissu.

  • Mais nous connaissons le plaisir de l'air et du soleil sur la peau.
    Bon dimanche, Aifelle.

  • D'une bonne plume, n'est-ce pas ?

  • L'extrait est bien choisi : le bonheur a la couleur du bonheur, celui de la lumière du jour, Le tchador, l'obscurantisme.

  • Merci pour votre interprétation - j'y souscris.

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