Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur ses deux pieds

Dans L’art de marcher, Rebecca Solnit réfléchit sur le goût, la pratique de la marche et relate son histoire, comme l’indique le titre original, Wanderlust : A History of Walking (traduit de l’américain par Oristelle Bonis, Actes Sud, 2002). J’y ai choisi quelques extraits à partager avec vous pendant cette seconde quinzaine de septembre.

solnit,rebecca,l'art de marcher,essai,littérature américaine,marche,marcheurs,histoire,société,culture

« (…) Je ne savais pas, ce jour-là, si j’arrivais trop tôt ou trop tard pour les lupins violets dont la floraison est si spectaculaire, sur ce finistère Pacifique, mais les stellaires qui poussaient sur le côté ombreux de la route menant au sentier me rappelaient les collines de mon enfance où, chaque année, ces fleurs blanches étaient les premières à fleurir à profusion. Les papillons noirs qui voletaient alentour, ailes palpitantes dans le vent, convoquaient une autre époque de mon passé. Avancer sur ses deux pieds rend semble-t-il plus facile le déplacement dans le temps ; l’esprit passe aisément des projets aux souvenirs, de la mémoire à l’observation. »

Rebecca Solnit, L’art de marcher

Commentaires

  • Lupins, stellaires, collines, papillons, floraisons, ailes palpitantes... une belle évocation avec de bien jolis mots... Doux repos Tania. brigitte

  • Un beau texte qui rend hommage à la nature et à la marche. J aime beaucoup les lupins. La première fois que je les ai vus au bord de la route de Font Rome j étais subjuguée par leurs coloris et leur nombre. Et puis j aime marcher et j'en ressens le besoin chaque jour.

  • Bonjour Tania, c'est avec plaisir que j'ai lu ce bel extrait sur la nature et c'est toujours un grand bonheur lorsque je vois des lupins. C'est une fleur magnifique. Un jour, dans un champ, j'ai vu des lupins de plusieurs couleurs.
    Bisous ♥

  • Magnifiques les lupins, je les aime tant; alors marcher et rêver, se souvenir...

  • Bel extrait. J'aime qu'une activité, qui reste d'abord un moyen de se déplacer, devienne une fin, et mieux un art.

Écrire un commentaire

Optionnel