« Que faisais-je, dans ce désert ? Ce n’était pas un désert. Je délaissais, chez moi, trois pièces étroites et closes, mes livres, le parfum que je vaporisais, ma lampe… Mais on ne vit pas d’une lampe, d’un parfum, de pages lues et relues. J’avais ailleurs des amis, des camarades, Annie de Pène meilleure que les meilleurs. Mais, pas plus que la chère fine ne vous épargne la fringale de cervelas, l’amitié éprouvée et délicate ne vous ôte le goût de ce qui est neuf et douteux. »
Colette, La lune de pluie, Mille et une nuits, 2000, page 45.
Commentaires
Pfff tu me donnes de plus en plus l'envie de redécouvrir Colette!
...ah le goût de la nouveauté, du danger parfois, mais oui, il faut vivre tout cela.
Tania,
Très intéressant à propos de Colette!
Donc je ne suis pas seule à avoir des fringales de cervelas !
Cela me rassure hi hi hi
C'est inépuisable, la lecture de Colette.
Bonne journée. Je vous embrasse.