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Bistrots

meganck,marc,bruxelles disparu,patrimoine,urbanisation,ville,démolitions,transformations,culture,photos anciennes,histoire« Combien de bars fermés seulement au cours du vingtième siècle ? Le Repos de la Montagne, A la Jambe de Bois, Au coin du diable, Chez Jeannine, Le Bossu, Au vieux Château d’Or… Ou, plus récemment, The Bank, Blues Corner, PP Café, Le Mont Chauve, L’Epsom, Chez Marcel, Le Klashkop, L’Aqueduc… Quand un bistrot ferme définitivement ses portes, les habitués sont jetés à la rue, à nouveau livrés à eux-mêmes. Ils évoluent hagards dans une ville qui leur paraît très agressive comparée à la chaleur qui régnait autour du zinc. Ces hommes et ces femmes sont souvent des gens du quartier, parfois des voisins. Un microcosme gentiment imbibé. Un club très fermé. Car on en est ou on n’en est pas. Le bistrot de quartier a toujours été le lieu de rassemblement d’une famille recomposée, une fratrie forgée dans le liquide et l’immobilisme. Alors, quand tout s’arrête, c’est un petit monde qui s’effondre, un groupe qui se disloque à jamais. »

Marc Meganck, Bruxelles disparu

(Source de l'illustration)

Commentaires

  • Cette citation m'a immédiatement évoqué des villages près de la côte, en Bretagne, où les bistrots anciens ont fermé... C'est souvent lié en effet, à un monde qui s'effondre. On y gagne pas toujours lorsque, à la place, s'ouvrent ces bars branchouilles et sans âme où viennent s'ébattre les touristes lorsque le soleil veut bien se montrer...

  • c'est exactement l'impression que dégage un petit bistrot devant lequel je passe en faisant mes courses :-)

  • @ Margotte : Oui, villes et villages aussi s'adaptent bon gré mal gré aux nouveaux modes de vie.

    @ Adrienne : Chacun a ses fidèles... Dans mon quartier, la terrasse du café du coin est toujours remplie quand il fait beau.

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