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Regards croisés

XL Couverture Nervia Laethem.jpg« Au final, en résistant aux sirènes des grands mouvements internationaux, à travers les échos diffractés d’inspirations anciennes ou plus récentes, ces artistes ont su focaliser le regard sur des réalités locales, modestes et humbles, et pourtant chargées d’émotions sincères et de poésie. »

Françoise Osteaux, Nervia / Laethem-Saint-Martin, Regards croisés

 

Catalogue Nervia / Sint-Martens-Latem, Traits d’union / Koppelteken, Racine / Lannoo, Bruxelles, Musée d'Ixelles, 2015.

Commentaires

  • Bel extrait !
    C'était un temps où la réalité était locale et s'ils le désiraient, les artistes pouvaient en toute sérénité s'inspirer de la poésie rencontrée... que ce soit dans un regard, un jardin ou une église ;-).Malheureusement, actuelllement, la réalité du monde leur saute au cou tous les jours et il est difficile d'y échapper. D'où un art contemporain souvent hard et déconcertant, non ?

  • Oui, Witchy, sans oublier tout de même qu'ils sortaient de la grande guerre et que les lendemains aussi allaient déchanter.
    L'art contemporain a mille et une facettes, je n'ai pas eu le temps de visiter l'expo de Sophie Cauvin en parallèle, voici le lien :
    http://www.museedixelles.irisnet.be/expositions/expositions-en-cours-1/sophie-cauvin-geometrie-sacree

  • Nous, petits belges modestes avec notre bon sens paysan, pouvons nous enorgueillirent des réalisations de nos artistes et écrivains qui toujours nous ramènent à l'essentiel : des œuvres de talent, d'inspiration et de travail, classiques ou mélangée de cérébral (Magritte et Delvaux)

  • @ Niki : Tant mieux !

    @ Doulidelle : Certains de ces peintres belges sont méconnus, même des Belges. L'exposition les fait découvrir ou redécouvrir, un siècle plus tard, avec des œuvres issues de collections particulières, de surcroît.

  • Vous avez raison, après la grande guerre, les gens étaient meurtris dans leur chair...mais la photographie n'était pas chose courante...et donc pour panser leurs blessures, certains peintres se tournaient vers des choses simples, belles et douces.
    Quant aux "lendemains qui déchantent", il n'y avait pas les présages angoissants véhiculés par nos multiples médias !

  • Carte, Desaadeler, Buisseret, je sens un vrai regard d'artiste, c'est-à-dire autre mais sans le forcer et sans l'assujettir une école à la mode. Je sens aussi leur regard proche de ceux qu'ils peignent.

  • Ces peintres étaient aussi en relation les uns avec les autres, j'imagine que c'était stimulant et que cela les encourageait à persévérer chacun dans leur voie.

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