Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vêtement usé

gevers,marie,récit,littérature française,belgique,étang,missembourg,enfance,guerre,nature,saisons,pluie,culture

 

 

« Je pensais aussi à l’oncle. Je ne le plaignais pas d’être mort. Tante Mimie et mon père m’avaient désappris la crainte de mourir si l’on est âgé :
– Un vêtement usé qu’on laisse… Et puis, pourvu qu’on ait vécu de son mieux, qu’est-ce que cela fait ? »
 

Marie Gevers, Vie et mort d’un étang 

 

Commentaires

  • En cherchant bien j'ai trouvé ce livre dans ma médiathèque, je l'ai ainsi ajouté à mon panier virtuel de lectures qui est déjà bien plein mais ....

  • je me suis déjà souvent demandé si ça existait vraiment, des gens qui ont une telle sérénité face à la mort (à moins de s'appeler sainte Thérèse de Lisieux, et encore! ;-))

  • @ Dominique : Ah, chouette. Bonne lecture un jour ou l'autre.

    @ Annie : Prête pour une immersion ?

    @ Adrienne : En effet, ce sont des propos étonnants chez quelqu'un de jeune. J'étais hier aux funérailles d'un vieux monsieur très croyant qui avait cette sérénité, aspirait à larguer les amarres. Marie Gevers approchait des quatre-vingts ans à la publication de "Vie et mort d'un étang".

  • La mort comme une délivrance quand le corps ne répond plus ou la mort comme le summum d'une vie bien remplie pleine à ras bord qui risquerait de déborder pour se perdre ?

  • Comme Adrienne, je me demande si c'est possible d'être aussi serein...
    Ma maman a près de 90 ans croquait encore la vie avec avidité et s'angoissait à l'idée de la mort ...

  • @ Zoë Lucider : C'est cela. Et aussi chanter avec Anne Sylvestre :
    "...
    On a beau savoir qu'il faudra
    Que toi et moi, on se sépare
    Vois-tu, j'ai de la peine à croire
    Qu'un jour ça nous arrivera
    On peut essayer si tu veux
    De repousser plus loin la cible
    Moi, je ferai tout mon possible
    Mais faudra que tu m' aides un peu
    Et quand tu arriveras au bout
    Pourvu que ça soit moi qui veille
    On s'arrangera bien, ma vieille
    Pour résister encore un coup

    Carcasse
    On n'y peut rien, les années passent
    Sur toi le temps laisse des traces
    Et je sens que je change aussi
    Avance
    Ton arme à toi c'est l'espérance
    À chaque jour qui recommence
    On recommence notre vie
    ..."

    @ Pâques : Garder le goût de la vie dans le grand âge, comme votre maman, comme la mienne, quel bonheur. Apprivoiser l'angoisse, en serons-nous capables ?

Écrire un commentaire

Optionnel